logo Death Whore

Biographie

Death Whore

Formé en 2019 du coté de Nancy, Death Whore naît du désir du guitariste Fabien W. Furter (Wheelfall, ex-Chaos Echoes) de composer des sonorités brutales, tendance Death Metal et Hardcore des bas-fonds. Il sera vite rejoint par Pat Mulot à la basse et Pierre Schaffner (Phazm, ex-Agressor, ex-Imperial Sodomy) derrière les fûts. Ainsi le trio sort un premier EP éponyme autoproduit en 2020, dont le visuel est réalisé par Szymon Siech. Deux an plus loin un nouvel EP encore plus court mais plus bouillant apparaît, Total Teutonic Torso, qui verra également un nouveau bassiste prendre position en la personne d'Antoine Duffour (Hypnagone).

(crédit photo : Charlotte Beaune)

15.5 / 20
0 commentaire
logo amazon

Total Teutonic Torso ( 2022 )

Seconde patate en format court le pertinemment nommé Total Teutonic Torso s’inscrit dans la droite ligne massivement destructrice du premier EP. Ce qui devait être une brutale récréation pour ces nancéiens semble en fait devenir une sérieuse PME de démolition, alimentée au Death Metal groovy d’Obituary ou d’Entombed, augmenté de Hardcore tendance côte est.

Plus ramassé que son prédécesseur, le plastronnant Total Teutonic Torso, flanqué d’une pochette tout aussi marquante (par le même Szymon Siech), propose seulement quatre titres, concentrés de violence rythmique dépassant difficilement les trois minutes trente, suffisant pour exposer une sauce encore plus urgente et carrée, allant de fait à l’essentiel, et bénéficiant d’un rendu un poil plus crade et aéré à la fois. Éclatante démonstration avec le morceau-titre, aux guitares légèrement tordues, résolument grasses, au diapason de frappes sèches et précises. On appréciera également la basse carnassière de Condemned To Breathe et le monstrueux break au centre de celui-ci, ou le fantastique et sinueux Le Droit à l’Asphyxie, point culminant de l'objet en céfran dans le texte (« D’être humain à charnier. Acharné, avalé. Décharné »), puis un Tell Me About Justice légitimement vénère, qui dégueule tout ce qu’il peut, que ce soit via une double-pédale virtuose ou un chant glaireux évoquant un Corey Taylor (Slipknot, Stone Sour) dopé aux hormones.

Death Whore continue tranquillou à creuser la terre de sang, trempé dans l’opulence d’un groove de plus en plus véloce et rageur. Désormais on trépigne de voir débarquer un long format aussi efficace, ou deux autres courts, dans tous les cas on prend, merci.

A écouter : en attendant le LP, en complément du 1er EP
15.5 / 20
0 commentaire

Death Whore ( 2020 )

Toute jeune formation mais constituée de relativement vieux briscards des musiques vénères, Death Whore nous vomit son premier EP sur un plateau d’acier, sans ambiguïté et sans le moindre geste barrière. Le contenu s’oriente droit au but dans nos faces confinées, asymptomatiques ou non, à base d’un raffiné mélange entre Death Metal et Hardcore, bénéficiant d’une production maison qui ne tremblerait pas aux cotés des meilleurs Nails ou Entombed.

Fabien W. Furter (Wheelfall, ex-Chaos Echoes), Pat Mulot et Pierre « Gorgor » Schaffner (Phazm, ex-Agressor), avec le soutien de Thomas Dubillard en second guitariste, déstructurent nos mâchoires en l’espace de sept ogives pétries d’intense brutalité. Prey explose les cages à miel le pied à peine posé sur le palier, par son groove carnassier, son chant guttural de daron et ses guitares surplombées, et ça déroule ensuite de manière limpide, jusqu’au chaloupé Guilt Has Gone au feeling new-yorkais, annonciateur d’une Violence Deathcore où les chœurs hurlés s’expriment à pleins poumons. Il y a en Death Whore une force de conviction qui saute à la gueule et ne relâche jamais sa proie, et force est de constater que ces trois-là se sont bien trouvés, partageant la même intention de se faire grassement plaisir. I’m Into Murders vient confirmer cette symbiose de chaque instant, armé de sa basse thermonucléaire et d’une double pédale aussi furibarde que mesurée.

Tel un gros pain dans la tronche (visualisez la pochette du Vulgar Display of Power de Pantera) ce premier EP de Death Whore atteint aisément son objectif et subjugue du début à la fin, non seulement par la puissance du rendu, mais aussi par l’alchimie instrumentale qui transpire au sein du trio. De quoi se l’envoyer à blinde tous les soirs à 20h, les fenêtres grandes ouvertes.

20 minutes de violence dispo sur Bandcamp.

A écouter : à 20h.
Death Whore

Style : Death Metal / Hardcore
Tags : - -
Origine : France
Site Officiel : deathwhore.net
Bandcamp :
Amateurs : 1 amateur Facebook :