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Biographie

Death In Vegas

Death In Vegas est à l'origine un duo, composé de Richard Fearless et Steve Hellier, qui s'oriente vers des styles comme le rock, l'électro, la dub, le krautrock ou encore le psyché, variant au gré de ses envies. Formé en 1994 et signé chez Concrete Records sous le nom Dead Elvis, le combo se renomme rapidement en Death In Vegas en gardant Dead Elvis comme nom pour son premier album. Rapidement après la sortie de ce premier opus, Hellier quitte le groupe et est remplacé pr Tim Holmes.
The Contino Sessions sort en 1999 et voir l'apparition, en featuring, d'artistes comme Iggy Pop, Jim Reid (The Jesus and Mary Chain) ou Bobby Gillespie (Primal Scream). Le succès arrive avec le titre Dirge, utilisé commme bande-son pour une pub de Levi's puis à quelques autres fins commerciales (notamment cinématographiques).
En 2002, Scorpio Rising, leur 3ème album, arrive dans les bacs, avec en premier single Hands Around My Throat. Le nom est inspiré d'un film du même nom et on retrouve encore le single comme bande son pour une pub et le film Animatrix. Girls, autre composition de Death In Vegas, est utilisé pour différents films (Lost In Translation, DEBS) et un épisode de la série Veronica Mars.
Un best-of, Milk It, arrive en 2004, tandis que Death In Vegas monte son propre label, Drone Records, au sein duquel ils réalisent Satan's Circus la même année. 7 ans plus tard, Trans-Love Energies déboule alors que l'enregistrement est réalisé en 2008., Richard Fearless indiquant qu'il avait besoin d'une pause.

Chronique

Trans-Love Energies ( 2011 )

On l'attendait plus celui-là. Voilà que le sieur Fearless refait son apparition après un exil de sept années aux States, entre autres. Le moment venu de réactiver Death In Vegas qui nous avait laissé dans le flou avec un Satan's Circus pas mauvais mais qui avait surtout le tort d'arriver après le somptueux Contino Sessions et le très trendy Scorpio's Rising. On remet les compteurs à zéro. Exit les Gallagher et autres sommités, place au profil bas et à l'humilité de la renaissance. Car DIV est dans la nécessité de regagner ses galons et de repartir à la base. On fera pas la fine bouche, promis. On n'aura pas à la faire tant Trans-Love Energies fourmille de bonnes intentions.
La tendance générale poursuit le chemin emprunté par Satan's Circus c'est vrai. Musicalement on progresse sur un fil ténu d'équilibriste entre l'easy-listening et l'électro bien fouillée, sans jamais tomber d'un côté ni de l'autre. Pas d’aspérité à déclarer donc tout le long de cette galette qui s'écoule sans broncher, comme une rivière paisible, un filet d'eau de montagne en été, symbole peut-être de ce qu'avait perdu DIV lors des sorties précédentes. Une certaine authenticité qu'on retrouve aussi sur l'artwork, loin d'être anodin, mais également en live. Rien d'étonnant donc qu'avec "Black Hole", DIV montre un visage entreprenant, presque rock dans sa démarche, du moins sur ce titre qui plante le décor mais qui sera le seul morceau de bravoure de Trans-Love Energies, le reste de ces énergies étant diluées plutôt dans le tellurique, dans des cataplasmes électro ambient, parfois un peu faciles, parfois plus profonds comme le somptueux "Lightning Bolt", mais qui conviennent bien à ce nouvel état d'esprit, cette volonté de regagner sa légitimité perdue. DIV n'en fait pas des caisses et l'invitation de Katie Stelmanis (Austra) semble plus le fait d'une démarche artistique que d'une opération marketing tant les deux titres sur lesquels elle apparaît fonctionnent à merveille ("Your Loft my Acid", "Witchdance").

Indéniablement un bon retour, même si l'on émettra des réserves sur le fait de rajouter des remixes plus ou moins bidons à un ensemble déjà bien fourni. Privilégier toujours la qualité à la quantité, la musique ne s'en portera que mieux.          

A écouter : Coum, Lightning Bolt, Your Loft My Acid