Death In June
Dark-Folk / Industrial
Royaume-Uni

Biographie
Depuis lors, Death in June était constitué de Douglas P. et d’intervenants extérieurs. Pearce mêlera son intérêt pour la politique avec une approche plus ésotérique de son travail, notamment sous l'influence de David Tibet (Current 93) à partir de l'album Nada. C'est également David Tibet qui entraînera de manière décisive Di6 sur les terres de la musique Folk. Au fil des ans et des albums, Pearce a collaboré avec certains des artistes les plus influents dans l’underground musical, des scènes de l'industrial, du néofolk, et de l’expérimentale / noise. On peut dénombrer Forseti, Boyd Rice, Rose McDowall, Albin Julius, John Balance (Coil), Michael Cashmore, Simon Norris, et James Mannox. Douglas Pearce joue régulièrement en concert avec des artistes qui sont considérés comme faisant partie de ce genre, et certains sont parfois invités sur les albums de Death in June. Pearce a exprimé son admiration pour les écrits de Friedrich Nietzsche ainsi que pour les mythes nordiques. Il a également maintes fois affirmé que les plus grandes inspirations dans sa vie sont venues de Yukio Mishima et Jean Genet. Naturellement le fait que ces deux écrivains aient été homosexuels n'est pas "innocent" : Douglas Pearce n'a jamais caché son orientation sexuelle, et les aspects homo-érotiques de la guerre, de la camaraderie, de l'uniforme, ont toujours été avoués et mis en avant par l'artiste ; bien plus que de quelconques idéaux politiques, n'en déplaisent aux détracteurs de Di6, comme à certains de ses fans. D.Pearce, cite régulièrement comme faisant partie de ces influences de jeunesse, les groupes Love, The Byrds et il est indéniable que l'influence de Joy Division est en grande partie responsable du style du groupe à son début. Death in June a depuis sa création, utilisé une variation de la Totenkopf ou Death's Head comme insigne.
Douglas P. a plusieurs fois déclaré que l’utilisation de ce symbole n’était aucunement une apologie des atrocités commises par les nazis. Quoi qu’il en soit, l’utilisation de ce symbole, rempli d’associations négatives possède un sens tout à fait personnel, comme chacun des aspects de Death in June, qui a démontré une appréciation pour une certaine auto-discipline et le rôle primordial de l’esthétique. Un grand souci a toujours été donné au packaging des albums de telle manière que chaque disque est autant un objet d’art que son contenu. Nombre d’entre eux ont été édités à des pressages très limités, gravés de messages ésotériques et symboliques, et distribués à un public réduit dans différents milieux undergrounds. Cette pratique a assuré à Di6 un public substantiel dans le monde entier. Et d’un autre côté, ses disques les plus rares sont vendus à des prix parfois excessivement élevés aux collectionneurs et aux fans. Beaucoup de choses ont été dites sur les origines du nom Death in June. Il est communément accepté comme une allusion à la Nuit des Longs Couteaux du 29 au 30 juin 1934, où les SA furent «purgés» par le régime nazi. Le nom n’exprimerait pas, selon Douglas P, une seule et unique idée, bien au contraire, ce nom multi-facettes restant ouvert à toutes interprétations. Beaucoup cependant accusent Death in June d’être néo-nazi, fasciste, et raciste, voire parfois homophobe. Il est vrai que Death in June se retrouve souvent dans des situations qui le lient à la période nazie.
Cependant, Douglas Pearce est homosexuel, et qu'il a déjà joué en Israël, comme le montre la présence des deux drapeaux (celui d'Israël et le Gay Flag) sur le site officiel de Di6. On peut ainsi comprendre que Death in June joue en réalité sur l'apparence et la provocation, à travers une certaine esthétique controversée.À noter que lors de son concert à Brest en mai 2005, organisé par le label industriel Steelwork Maschine, Douglas Pearce a annoncé que ce serait le dernier concert. Il déserte alors la scène pendant 6 ans jusqu'à l'annonce, le 8 septembre 2011, de l'organisation d'une tournée européenne à l'occasion du 30ème anniversaire du groupe.
Malheureusement certaines associations d’extrème gauche, notamment en France, continuent de percevoir Death in June comme étant un porte étendard des idées nazies et fascistes et font tout leur possible pour que le groupe ne se produise pas.