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Biographie
Dan Loftus - batterie Le groupe se constitue à Boston en 2001 autour de Bryan (chant), Erik (guitare), Frankie (basse) et Dan (batterie). Une première démo arrive très rapidement valant à Death Before Dishonor une signature chez Spook City Records (Will To Live, Endless Fight, Integrity). S'ensuit alors la sortie du premier ep, True Till' Death, en 2002, suivi un an plus tard par un split avec les collègues de Nourish The Flame (les deux productions seront réédités en 2005 sur un seul support intitulé True Till' Death). Count Me In ( 2007 )Six ans pour pondre un premier album, on a déjà connu formation US de hardcore plus pressée d'en découdre. Après Friends, Family, Forever, ep d'assez bonne facture usé sur les routes pendant trois années, Death Before Dishonor fournit donc son premier effort longue durée, Count Me In. Sincèrement, attendre autant de temps pour mettre en boîte un album de ce genre laisse songeur. Non pas que ce dernier soit franchement mauvais, loin de là, mais bon, hormis le côté financier, on voit pas trop ce qui a pû occasionner un tel retard, le fignolage et les compos fouillées n'étant pas trop l'apanage de ces formations hardcore metal. Bref, on attendait du brutal, on a du brutal. Sur ce plan-là, impossible de reprocher quoi que ce soit à Death Before Dishonor. Aidé de Jim Siegel (Give Up The Ghost, Palehorse, The Hope Conspiracy...), les bostoniens savent visiblement sur quel bouton appuyer pour déclencher la grosse artillerie. Ca pète, c'est exagérément carré, le quintet mène sa barque tough guy de main de maître, évoluant avec facilité entre accélérations, mid tempos et breaks, faisant la pluie et le beau temps à grands coups de riffs monumentaux et tendus dans le genre de Hatebreed ("Break Through it All"), déclenchant de bonnes bastons de double pédale ("Curl Up & Die"). Imparable et jouissif dans le pit. Bref, même en étant pas trop difficile, Count Me In n'est pas du genre à faire de vieux os sur les platines. Et pour cause, par ses grosses ficelles, il porte en lui tous les germes d'un album uniquement taillé pour la scène. Dans ce cas, avec cette dernière mouture, Death Before Dishonor contentera largement ceux qui ne recherchent que le contact le plus brut. Toutefois, ceux là aussi peut-être finiront par se lasser un jour ou l'autre.
A écouter : "Count Me In" et "Break Though it All" Friends, Family, Forever (Réédition) ( 2006 )Estimant sans doute que beaucoup trop d'eau était passée sous les ponts et histoire de nous faire patienter en attendant le prochain méfait du groupe, Bridge Nine Records réédite, en guise de cadeau de Noël, le ep Friends, Family, Forever de Death Before Dishonor, formation de Boston que l'on avait pu découvrir il y a deux ans en première partie d'Agnostic Front. Pour ceux qui avaient raté le premier épisode, Death Before Dishonor c'est du bon hardcore tough guy des familles entre Madball et Knuckledust, pas original pour deux sous, mais ultra efficace. La recette est simple : des rythmiques carrées et imposantes, un chanteur qui roule les mécaniques avec sa voix d'ogre à mi-chemin entre le timbre un peu rauque de Freddy Cricien (Madball) et celui caverneux de Rob To Live (Will To Live), et des choeurs typiquement new yorkais. Rien de neuf donc. Avec seulement un ep et un split au compteur depuis 2001, Death Before Dishonor ne fait pas partie des formations les plus prolifiques. Il n'en demeure pas moins que le groupe a accumulé durant ces années une expérience qui lui sera plus que profitable lorsque l'heure sera venue de déployer tout son potentiel sur son premier full length. Confirmation courant 2007.
Friends, Family, Forever 06 disponible en stream. |
Death Before Dishonor
Style : Hardcore Tough Guy Tags : Hardcore Origine : USA Site Officiel : deathb4dishonor.com Site Officiel : bridge9.com Amateurs : 17 amateurs Facebook : |