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Biographie
Jeremy Smith- guitare Bitter Verses ( 2006 )Décidément, Dead Hearts n'aura pas attendu longtemps avant d'attirer les sirènes du grand large. A peine consommé le succès de No Love No Hope, premier ep sorti en 2005 chez Reflections, la formation de Buffalo rejoint l'écurie Ferret (Madball, Every Time I Die, As I Lay Dying...) avec pour objectif de lui donner un successeur digne de ce nom. On pouvait donc légitimement croire à une réussite totale avec ce premier album d'autant plus que, pour l'occasion, l'artwork était confié à Jacob Bannon (Converge) et la production à John Naclerio dont on a déjà pu apprécier le travail auprès de Shai Hulud ou My Chemical Romance. Toutefois, là ou certaines formations ne se contenteraient que de çà, Dead Hearts parvient à rendre son hardcore plus intéressant que la moyenne en y insérant une forte dose de mélodie tout en maintenant un équilibre quasi parfait, à la manière d'un Comeback Kid ou d'un With Honor ("Hope", "Epitaph", "Calloused"). Confiant dans son potentiel et faisant fi des étiquettes, le combo de Buffalo n'hésite même pas une seconde à casser radicalement le rythme en entrecoupant Bitter Verses d'interludes quasiment romantiques ("Exsomnis", "Maeror") sans que celà passe pour une hérésie, ce qui en dit long sur ses capacités de songwriting. Pari réussi pour Ferret et Dead Hearts qui confirme tout le potentiel décelé dans ses premières productions. Sans être l'album de l'année, Bitter Verses est assurément une bonne surprise et ne devrait pas faire pâle figure aux côtés des cadors du label.
Télécharger : "Dusk" No Love, No Hope ( 2005 )Surtout ne pas se fier à l'apparente bonhommie des membres de Dead Hearts. Sous des dehors de jouvenceaux, un des derniers rejetons de l'écurie Reflections Records apporte la confirmation que le hardcore pur et dur n'est plus uniquement l'apanage des tough guys new yorkais, Madball et Agnostic Front en tête. Ainsi, le combo de Buffalo nous propose 7 morceaux au gros son, élaborés sur un rythme, dans l'ensemble, moyen ("Burning"), mais à l'énergie effective, le manque de vitesse étant largement compensé par une alternance véloce et assez fréquente des tempos ("Bright Lights, Burnt City", "Waking"). A ce titre il convient également de louer le rôle joué par les guitares, assez épaisses, mais surtout par le chant plutôt screamo de Derek Dole, qui n'a rien à envier à Wes Eisold (Give Up The Ghost), ou Jeff Eyton (Modern Life is War), talentueusement secondé par les choeurs de type new yorkais affleurant ici ou là. Cette débauche d'énergie s'accompagne également d'une touche mélodique, suffisante pour gommer l'aspect légèrement rustique de No Love, No Hope ("Good Bye", Waking"), mais assez discrète pour ne pas miner la brutalité des morceaux. Pour s'en convaincre, il n'y a qu'à jeter une oreille sur "These Are Our Lives", missile hardcore de deux minutes, ou sur "Uglytown" qui conclue le mcd en trombe. Au final, Dead Hearts nous livre un bon petit skeud qui devrait réconcilier les tenants d'un hardcore old school et d'un hardcore plus moderne, auquel il manque peut-être un soupçon d'ambition et d'orgueil pour en faire une excellente cuvée. A surveiller.
Télécharger : "Bright Lights, Burnt City" |
Dead Hearts
Style : Punk Hardcore Tags : Hardcore - Punk Origine : USA Site Officiel : deadhearts.net Site Officiel : ferretstyle.com Amateurs : 6 amateurs Facebook : |