Bon, un groupe de Death mélo finlandais signé chez Firebox, c’est le genre de trucs qui ne choquent pas, bien installés dans les mœurs, vus et revus. On sait comment ça doit sonner, on connaît les arrangements, la prod, les influences gothico-romantiques éculées, et tout le (maigre) reste. Et bien Dark the Suns, c’est ça.
Déjà qu’avec le patronyme, le nom de l’album et l’artwork, il était difficile d’espérer une bonne surprise, autant dire qu’avec les a priori susmentionnés c’était couru d’avance : il n’y a rien dans ce disque. D’accord c’est chiadé, bien fait, agréable… mais ça n’éveille pas une once d’intérêt pour qui a dépassé sa période ado boutonneux en pleine crise, révolté contre le système, trop dark pour ce monde, et puis lol quoi.
Sur ce In Darkness Comes Beauty, tout est cliché, tout est calibré pour plaire au plus grand nombre, preuve en est ce thème de claviers horripilant qui revient sur chaque (!) chanson, donnant ainsi l’impression que le disque n’est constitué que d’un catalogue de singles, voire d’une seule et même piste répétitive à mourir, avec toujours le même chant, les mêmes paroles ridicules, la même (absence d’) atmosphère... Ok la thématique du néant est fascinante, mais lorsque que l'on se trouve confronté à un morceau de rien... bref vous avez compris.
Un joli raté donc que ce disque. Dark the Suns aurait intérêt à se trouver une personnalité pour s’extirper du marasme d’une scène en mal de renouveau. Remarque, de toute façon ça va marcher partout, alors…
Tracklist: 01. Reflections, 02. The Sleeping Beauty, 03. Black Sun, 04. Alone, 05. A Darkness to Drown in, 06. Angel Soul, 07. Drama for Gods, 08. Ghost Bridges, 09. Like Angels and Demons, 10. Away
A écouter : Heu...