Un peu déboussolé au départ (je n'avais plus écouté Cynic depuis Traced in air), ce disque a mis un moment à se dévoiler dans mon petit cerveau.
Mais j'ai bien fait d'attendre car je ne m'en lasse pas.
La musique de premier abord plus simpliste se révèle vite très riche, envoûtante au possible avec la petite touche Cynic si particulière.
Pas leur meilleur album mais limite on s'en fout, ce disque est juste une merveille de travail mélodique.

Très bon album

Et bien après ce changement de style vers un horizon plus "rock"... je ne suis pas entièrement convaincu. Il faut avouer que cet album est très bien composé, les mélodies et les rythmiques sont minutieusement travaillées. Cependant je n'ai pas vraiment accroché au style (mais ce n'est que personnel). J'ai même trouvé cet album un peu ennuyant. Je n'oserais pas dire "répétitif", mais trop monocorde, pas assez varié. Même la voix de Paul, que j’adore, ne m'a pas particulièrement emballé cette fois. Reste quand même des riffs ingénieux (le couplet de True Hallucination Speak), ainsi qu'un bon tube: Infinite Shapes, le meilleur titre de l'album avec son refrain robotique. Moins marquant que Traced In Air et Focus, cette oeuvre reste une belle démonstration de rock prog' et technique.

Cynic confirme dans cet album que la page death prog est définitivement tournée, et honnêtement on s'en fout ! Album absolument dantesque, chaque musique fait planer, j'ai accroché du début à la fin.
Monstrueux, tout simplement.