Mardi 20 février 2024

Crossfaith est de retour avec un nouveau membre et un nouveau single : ZERO. Leur nouveau guitariste se nomme Daiki Koide, c'est un proche du groupe et ex membre de Her Name In Blood

Jeudi 01 février 2024

Hiroki Ikegawa quitte Crossfaith après 16 ans dans le groupe.

Jeudi 25 août 2022

Crossfaith a sorti un clip (basé sur des images lives) de Gimme Danger. Les images ont été captée au Satanic Carnival au Japon.

Samedi 04 septembre 2021

Slave of Chaos, c est le dernier single en date de Crossfaith; ça s'écoute dans la suite.

Jeudi 13 septembre 2018

Crossfaith vient de mettre en image Make A Move, extrait de leur nouvel album sorti début août.

Jeudi 23 août 2018

Le nouvel album de Crossfaith est sorti début août via Sony Music et se nomme Ex Machina. Pour les amateurs de Metalcore / Electro ça s'écoute en entier par là.

Jeudi 12 juillet 2018

Crossfaith a mis en ligne le titre (prémonitoire ?) CatastropheEX_MACHINA sort le 3 août.

Samedi 16 juin 2018

Concert du Jour :
- Second Jour pour le Download Festival de cette année, avec au menu du jour : Marilyn Manson, The Offspring, NoFX, Billy Talent, Turbonegro, MeshuggahHollywood Undead, Ultra Vomit, Thrice, CrossfaithWhile She Sleeps, Tagada Jones, Treponem Pal, Mantar, AlcestWhiskey Myers et Skinny Lister. Toutes les infos sur l'event FB.

Crossfaith, aujourd'hui au Download Festival, a annoncé que son prochain album se nommerait Ex-Machina et sortira en août. On vous avait déjà passé un extrait il y a une dizaine de jours que re-voici.

Vendredi 08 juin 2018

Un nouveau morceau pour Crossfaith avec The Perfect Nightmare. C'est que ça se passe.

Samedi 27 janvier 2018

Wipeout est le nouvel ep de Crossfaith qui vient de sortir chez UNFD et Sony Music. Le single éponyme est en écoute dans la suite.

Mercredi 09 août 2017

Crossfaith vient de sortir un nouvel ep intitulé Freedom. Le titre éponyme dispose d'un clip à visionner par ici (avec Rou Reynolds d'Enter Shikari).

Lundi 17 août 2015

Clips du Lundi :
Chisu - "Ihana" (TBA)
Crossfaith - "Devil's Party" (Xeno)
The Front Bottoms (Indie / Rock) - "Laugh Until I Cry"

Mercredi 15 juillet 2015

Crossfaith balance "Xeno", extrait de leur prochain album du même titre. 

Vendredi 03 octobre 2014

Coldrain et Crossfaith seront en concert le 02 novembre au Divan du Monde (Paris).

Mardi 12 août 2014

Crossfaith annonce un nouveau single, Madness, qui sortira le 8 octobre au Japon via Sony Music.

Mercredi 06 août 2014

Après son passage au Hellfest, Crossfaith reviendra en France le 1er novembre au Ferrailleur de Nantes et le 2 novembre au Divan du Monde de Paris. Une date au Klinker, d'Aarschot en Belgique le 3 novembre est également prévue.

Lundi 30 juin 2014

Nouvelle galerie photo du Hellfest dans nos pages grâce à Malo Dupont. Les photos des groupes présents les trois jours sont là (Crossfaith, SolstafirTrollfest, Watain...) plus d'autres d'ambiance, de l'extreme market... A voir par ici.

Samedi 21 juin 2014

Hellfest 2014:
Nos photos de vendredi (dont celle du public, ambiance …), d’autres arriveront par la suite.

Report :
L’édition 2014 s’annonce mémorable avant même d’avoir commencé : une affiche dingue, suite de coups de bol pour la programmation qui voit aligner Iron Maiden, Black SabbathAerosmith, Deep PurpleStatus Quo pour les plus connus. Et près de 160 autres groupes. Déjà complet depuis un bail, le festival a mis les petits plats dans les grands et ne lésine pas sur la décoration : On peut trouver ça un peu Disneyland mais ça reste incroyable et plutôt cohérent avec ce que le festival tente de mettre en place depuis des années.
Au niveau des améliorations : la circulation vers la Warzone, mieux sans être parfaite (même s'il y a eu peu de moment pendant lesquels nous avons pu voir la Warzone pleine). Les toilettes : un grand pas en avant (sauf peut être pour les filles?). Pas grand chose à dire au final sur le site en lui même (à part peut êtres les PMR mis à l’écart et un peu loin du coin des scènes principales).
Voilà le détail groupe par groupe!

Quoi de plus jouissif que de se faire réveiller à grand coups de riffs épais par un Conan au meilleur de sa forme, distribuant sans relâche ses accords les plus graves et les plus sales à un public hypnotisé, par ce qui restera une des meilleures performances de la journée... Déjà plus qu’amoureux de ce groupe découvert pour beaucoup d’entre nous au Roadburn, nous ressortons groggy, la tête pleine d’un Doom caverneux complètement fou... Il n'est que 11h, la journée commence bien.

Crossfaith : bon oui la musique de ce groupe est dégueulasse, vraiment. Une sorte de metalcore / dance pourrave. Mais sur scène le groupe se donne à fond, et ils sont japonais donc on leur pardonnerait presque leurs choix musicaux. Presque.

Kronos en profite pour se faire une seconde jeunesse sous la Altar : riffs millimétrés au poil de fesse, soli déments, batterie épileptique... Difficile de tout suivre comme groupe d’ouverture, mais ça fait plaisir de revoir le groupe sur les rails, qui se donne à fond et annonce le meilleur pour la suite.

Confortablement installés sous la Valley, Caspian a fait le job, exprimant son Post-Rock cosmique et viscéral, particulièrement ici, dans le cadre du Hellfest, où le rendu sonore nous vrillait les tripes de manière exponentielle. Les américains ont déployé tout leur savoir-faire tout en donnant une véritable bouffée d’air frais aux festivaliers, notamment après la prestation massive de Conan. Sans vraiment de surprises, Caspian a transporté son auditoire loin, très loin, on serait même tenté de dire sur une autre planète. Ovni de cette première journée, Caspian a exposé tous ses talents avec classe. Un bonbon de légèreté dans cet océan de brutalité.

Le Grindcore de Blockheads n’a pas fait un pli. Direct et sans fioritures, le set a été expédié, respectant les codes du genre et ajoutant même une vélocité qui peut rappeler Converge, sans l’apport technique. Le set de Blockheads était néanmoins brut, carré, mais sans doute un peu trop calibré. En gros ça manquait peut-être un peu de failles et de sensibilité.

On commence à connaître Kadavar, les allemands ayant régulièrement tourné sur notre plat pays. Ils parviennent malgré tout à nous surprendre encore, armés d’une sono en béton armé (une habitude pour la Valley) et d’un batteur toujours excellent, souple et gavé de feeling, encore une leçon de Heavy Rock à l’ancienne. Épique.

Sepultura a confirmé son statut d’incontournable en direct, Derrick (chant) donne même une dimension hardcore à la sépulture, qui envoie radicalement la purée sur scène. Une phrase cinglante sera gueulée par le chanteur (assez sobre sur l'ensemble) : "Il y a des tas de gens là-dehors, qui ont dit des tas de conneries (sur nous), all the fucking time, alors laissez-moi vous dire qu'on est là aujourd'hui, and We are Sepultura!". Lorsque Propaganda a retenti, les gens ont carrément pété les plombs. Un circle pit s’est naturellement formé, tout comme un nuage de poussière, et les corps se sont percutés. A tel point que je me suis retrouvé en slam sans l’avoir cherché. La fin du set ne pouvait pas se faire autrement qu'avec le mythique Roots Bloody Roots. Éructation de joie ultime d'une masse humaine au visage maculé de poussière. Les brésilliens ont tout donné malgré la lourdeur du climat, en particulier Andreas Kisser (sûrement l'un des plus grands) et ce batteur, Eloy Casagrande, que je découvrais pour la première fois, et qui n'a pas grand chose à envier à Igor Cavalera. Éreintant dans cette foule gargantuesque, mais toujours sacrément puissant. Sepultura est – et restera – une valeur sûre, bien que les classiques restent privilégiés.

Le NWOBHM de Satan est un plaisir à entendre. Parce que les mecs ont gardé toute l’énergie de leur jeunesse et savent faire du Heavy-Metal assez couillu pour le genre. Satan c'est donc plus de rides sur le visage de ses géniteurs dont le chanteur n'est pas sans rappeler un certain Ozzy (voix et âge) mais sur scène c’est toujours d’actualité et ça surpasse sans problème pas mal de nouveaux groupes dans le genre.

Cru, sans concession, le Black Metal de Gehenna n’est décidément pas à mettre entre toutes les mains. Volontairement lancinant et sans aucune véritable accroche (du moins mélodique, de refrains…) les norvégiens réalisent un set austère qui aura tendance à lasser sur la fin.

Le Hardcore mélo des Stick To Your Guns prend effet immédiatement. Tu ne te poses pas de questions et tu hoches la tête au son des moshparts et des breakdowns plus efficaces qu’un motoculteur pour retourner la terre de Clisson. Ça ne va pourtant pas chercher très loin, mais les morceaux sont percutants, le groupe a la hargne et on apprécie le chanteur, a priori sincère dans des monologues assez touchants sur la grande famille du Hardcore.

Les belges de Nasty avec leur look de racailles vont foncer dans le tas, au sens propre comme au figuré. Le groupe balance un Hardcore bien basique comme il faut et le chanteur va à la rencontre du public. Simple mais efficace.

Le blues rock de Royal Thunder est certes souvent entendu, mais fort bien fait. La chanteuse s’est un peu métamorphosée depuis quelques années mais son coffre reste le même. Un bon moment même si le groupe n’invente rien.

Une année sur deux, on a droit à Hail Of Bullets ou Asphyx au Hellfest, mais dans tous les cas le chanteur Martin Van Drunen semble toujours prendre autant de plaisir à être là, peut importe la formation. Et comme d’habitude, et sans surprise dira-t-on, un set composé pour expédier la bombe H en pleine fosse. Pas de temps morts, de riffs mélodiques, de chant clair ou tout autre artifice, Hail Of Bullets c’est du pur Death Metal qui défragmente tout sur son passage. Encore une victoire des néerlandais!

Formé en 1985 à Boston les coreux de Slapshot arrivent tout sourire sur scène, interpellent direct un membre du public avec une poupée gonflable. Peu de temps après le chanteur saisi un morceau de bois et se frappe le crâne jusqu’à en saigner. Mais pour autant le frontman va prendre la pose tout sourire pour un membre du public avec son appareil. WTF, et épique. 

Le retour d”une des gloires de la période néo (même si le groupe ne faisait pas vraiment du néo) avec Powerman 5000. Le blond peroxydé, accessoirement frère de Rob Zombie (ce qui peut expliquer sa place sur l’affiche) offre un set honnête au final vu la qualité du matériau de base. Il faudrait juste arrêter de vouloir paraitre quinze ans de moins et assumer son côté Rock pour ricain. Même leur tube When Worlds Collide ne sauvera pas le set.

Il faudra attendre 15h et une Mainstage écrasée par une chaleur abominable pour retrouver les irlandais de Therapy et leurs tubes avec lesquels nous avons tous grandis, qui, même s’ils avaient de l’énergie à revendre et étaient visiblement très contents d’être parmi nous, n’ont pas franchement réussis à convaincre, faute à un son un peu vieillot et des titres un peu trop mous.

Rob Zombie, en habitué du festival, réussira à mettre un peu d’ambiance sur la Mainstage, même si en plein jour, sans jeux de lumières et avec une mise en scène un peu molle, l’effet Dragula retombe bien vite. Une setlist axée principalement sur les trois premiers albums (SuperbeastLiving Dead GirlHouses Of 1000 Corpses) sans oublier le classique de White ZombieMore Human The Human, et quelques reprises (Am I Evil de Diamond Head et un bout de Enter Sandman) mais qui ne réussira pas à convaincre totalement.

C’était sans compter sur Kylesa, trop irrégulier dans ses prestations scéniques, que nous entamons la dernière ligne droite de cette première journée côté Valley. Et bien honte sur nous d’avoir douté du groupe de Savannah, qui réalise là une prestation incroyable, ultra péchue, avec des vieux morceaux bien exécutés, un son énorme, et le sourire aux lèvres ! Grosse ambiance sous le chapiteau, les morceaux s’enchaînent sans aucun temps mort et que ce soit les deux batteurs qui s’en donnent à cœur joie ou les cordes qui sortent le grand jeu de la sauvagerie, c’est le carton plein. Encore un temps fort de la journée.

Un bref détour chez nos vikings peinturlurés de Turisas nous confirme encore une fois la bonne humeur et le grand n’importe quoi qui règne sous la Temple. Les slams pleuvent, les finlandais sont hyper motivés et l’ambiance est au beau fixe. Les morceaux épiques ont de quoi recharger les batteries en fin d’après-midi pour attaquer la soirée à venir.

Iron Maiden :
À défaut d’avoir pu camper devant la Mainstage depuis le début d’après-midi pour s’assurer une bonne place, nous voici acculés au fond du fond de la petite colline surplombant les deux scènes principales. Dans ces conditions les écrans géants furent d’un grand secours pour pouvoir suivre ce qu’il se passait sur scène, les changements de tableau en fond de scène, les apparitions des marionnettes géantes d’Eddie, les explosions. Côté musique, le groupe avait préparé une setlist oldschool pour cette tournée Maiden England 2014 et difficile de faire la fine bouche sur le choix des titres. Nous aurons ainsi droit à tous les grands classiques que sont The Number Of The Beast, Run To The Hills, The Trooper, Iron Maiden, Phantom Of The Opera, Aces High en ouverture du rappel… Grosse ambiance, une mainstage qui a battu son record d’affluence (si quelqu’un a une photo aérienne !), et en bonus Bruce Dickinson qui annonçait le score du match France - Suisse.

Watain :

Cruel dilemme en cette fin de journée : voir Iron Maiden dans son intégralité, sachant que les deux tiers de leur set seraient de jour, ou quitter la vierge de fer pendant The Trooper pour voir l’un des meilleurs représentant de la scène Black Metal suédoise ? Mon choix se portera sur la seconde option, sûr de la claque visuelle que le cadre du festival apportera au concert de Watain. Après seulement une chanson, les titres de Seventh Son Of A Seventh Son sont sortis de ma tête pour laisser place au mal presque palpable qui émane de la Temple. Différents rituels accompagnent les morceaux extraits de leurs trois plus récents albums comme l’incantation qui précède le jet de sang au début de Outlaw. Seuls quelques problèmes techniques viendront perturber leur prestation qui s’achèvera sur Holocaust Dawn et alors que Death To All foule déjà la Altar, Erik (alias “E”) termine son ultime rituel devant l’autel et salue longuement les derniers fans restés sur place.

Comme à son habitude, Electric Wizard réuni les amateurs de riffs assourdissants et de sonorités malsaines sous le signe du psychédélisme façon boucher sous LSD. Le son est énooooorme, le groupe est content d’être là, la foule en transe, les jeux de lumières magnifiques… Bref tout est réuni pour passer un très bon moment, le jeu et le son des anglais sont impressionnants, l’atmosphère toujours aussi particulière, et on pourrait difficilement trouver des défauts à la prestation du groupe. Magique.

Les grecs de Septic Flesh n’auront besoin que de quelques secondes pour imposer leur impressionnante présence scénique au public de l’Altar. Les bandes symphoniques tonitruantes, une batterie martelée sur lesquelles s’ajoutaient les guitares et la voix écorchée de Seth, revêtu d’une sorte d’armure rappelant le corps d’un Alien de H.R. Giger. Au programme dans le désordre, A Great Mass Of Death, Communion, Pyramid God, Persepolis et des nouveaux titres issus de Titan, en première exclusivité pour le Hellfest.

Échangés en dernière minute avec Electric Wizard, Godflesh a donc achevé les festivaliers dans les normes en vigueur le premier jour en Valley. Rares en France (et en tournée globalement), armés d'un nouvel EP dément (Decline and Fall), Justin Broadrick, ses potes et sa batterie programmée ont tout donné, malgré des balances interminables. Le résultat était massif, intransigeant, punitif, tout ce qu’on attend d’un concert de Godflesh. Assommant et jouissif.

Arrivés un peu sur le tard, on découvre une Warzone pleine à craquer pour la venue des norvégiens de Kvelertak. C’est réellement impressionnant de voir à quel point le groupe a acquis des fans de plus en plus nombreux au fur et à mesure des années. Et on comprend pourquoi, les mecs sont remontés, le set est ultra Rock’n Roll. L’énergie est là, très communicative et l’on peut difficilement résister à leur mélange original de Black Metal, Hardcore / Punk et touches Heavy / Rock. Pourvu que ça continue pendant encore longtemps!

Top 3 :
Bacteries : Electric Wizard, Kylesa, Royal Thunder
Grumlee : Iron Maiden, Kylesa, Caspian
Lelag : Conan, Kylesa, Kadavar
Manuwino : Slayer, Rob Zombie, Slapshot
Nonohate : Caspian, Electric Wizard, Septic Flesh
Pentacle : Death To All, Kvelertak, Caspian
Tang : Caspian, Sepultura, Godflesh

Crossfaith

Style : Metalcore / Electro
Tags : -
Origine : Japon
Site Officiel : crossfaith.jp
Facebook :
Amateurs : 14 amateurs Facebook :