logo Controlling The Famous

Biographie

Controlling The Famous

Brendan Hughes : basse
Johnny Collins : chant, guitare
Max Hellmann : chant, guitare
Mike Schneider : batterie

C'est en 2001 que les universitaires Johnny Collins et Max Hellmann forment Controlling the Famous, basant leur musique sur leurs perceptions pessimistes des villes californiennes qui les entourent. Ils rencontrent très vite Brendan Hughes puis Mike Schneider via une annonce sur Craigslist, tous deux partageant leur vision d'Echo Park / Los Angeles et de la musique. Leur premier EP Maybe It Won't Kill You, But Probably It Might est autoproduit alors qu'en 2003 ils sortent un split EP avec Operatic (sous titré We are Bounty Hunters for Hire) sur Redsand / Redroom Recordings.
Ils tourneront un peu avec Sparta, Say Anything, The Anniversary... avant de pondre un troisième EP, autoproduit, mis en vente à leurs concerts et sur Smartpunk en 2005. Il attire l'attention de The Militia Group qui les signe en octobre de la même année, avant de distribuer le premier album full length, Automatic City (enregistré par l'incontournable Alex Newport), en mai 2006.

Après la tournée de promotion du CD, ils annoncent à l'automne vouloir faire un break, puis 2 mois plus tard rassurent leurs auditeurs en déclarant leur intention de recommencer à jouer sur scène en janvier 2007.

Chronique

Automatic City ( 2006 )

Ces derniers temps The Militia Group a peut être eu la main moins heureuse qu'à l'accoutumé sur ses signatures, mais celle de Controlling the Famous prouvait qu'ils avaient encore du nez. Non pas que le quatuor de Los Angeles soit LA découverte originale de l'année, mais en matière d'indie rock efficace, il se défend bien.
Avec la chaleur et la sensualité des rythmes d'un The Police et l'intuition mélodique d'un Minus the Bear groovy en trame de fond, ce disque de CtF ne pouvait être que séducteur, et ce grâce à plusieurs atouts de charme.

Proéminente, la section rythmique joue de ses rondeurs généreuses avec une basse puissante et imposante (qui se substituerait presque à une seconde guitare sur certains passages), couplée à une batterie qui, sans déployer des trésors clinquants de technique, évite soigneusement et ingénieusement les rythmes simplistes.
Une complicité du binôme dynamique qu'on retrouve en parallèle chez l'autre duo non moins exemplaire, celui des 6 cordes. Association de notes chaudes/crunchy en fond sonore et d'harmonies claires/incisives au front, les guitares respectives de Johnny et Max entrent délicatement en résonance. Chaque riff, chaque ligne de chant déploie un gros potentiel mélodique immédiat, car Controlling the Famous ne laisse rien au hasard et polit la moindre parcelle de ses morceaux qui se fredonnent à tue-tête.
En guise de pièce finale, "Devils Suitcase" offre un ralenti sondant plus en profondeur les ambiances de départ, avant de terminer les choses commes elles avaient été commencé.

Controlling the Famous c'est un peu la force (mélodique) tranquille, celle qui laisse à d'autres les excentricités tape-à-l'oeil pour concentrer son indie rock cohérent sur l'essentiel, et même plus...
Seul travers de l'opus, la grande majorité des titres ont tendance à s'inscrire dans un style trop similaire, alors que le quatuor aurait sans nul doute les capacités d'apporter davantage de diversité.

4 titres à écouter ici.
E-card.

A écouter : "Easy Life" ; "Detox" ; "Pyromaniac"