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Biographie

Code Orange

Code Orange Kids se forme en 2008 à Pittsburgh. S'orientant vers un Punk assez lourd peu après ses premiers jours, le combo se décrit lui même comme un Punk Hardcore "Doomy, Abrasif" similaire à Converge, Black Flag ou Integrity. Après quelques EPs tandis que les membres continuent leurs études, Code Orange Kids annonce sa signature chez Deathwish en janvier 2012 pour un premier album, précédé d'un split avec Full Of HellLove is Love / Return To Dust sort en Octobre, enregistré par Kurt Ballou, et le combo se lance dans une série de dates avec Bane, Gaza ou encore Full Of Hell.
Peu de temps après l'annonce de la sortie de leur second opus, I Am King, Code Orange Kids se renomme en Code Orange, annoncant que ce changement peut ne pas être définitif.

15 / 20
5 commentaires (15.3/20).
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I Am King ( 2014 )

Avec l’artwork de I Am King et le clip de « Dreams in Inertia », on pouvait s’attendre à une ambiance très 90’s, période propice aux Slashers. Pourtant, ce second opus de Code Orange est bien plus qu’un vulgaire disque vulgairement rétro, fait de redites et resucées sans âme. Hargneux, instable, nauséabond, … les qualificatifs pour définir I Am King ne sont pas des plus joyeux, même s’ils pouvaient tout autant définir Love is Love / Return to Dust. L’évolution est pourtant flagrante : la version 2014 de Code Orange est plus structurée, homogène dans sa richesse d’ambiances / rythmes. L’enchaînement des premiers titres suffit à se faire une idée de ce qui compose la suite, riffs lourds, alternance des trois voix et gros plans ‘cassage de nuques’.
La partie rythmique mérite une mention spéciale par sa capacité à faire facilement plier l’échine (« Slowburn », « Mercy », « I Am King ») sans forcément avoir à être surproduit. Il y a un gap assez énorme entre les 2 albums : tout est ici plus cohérent même si totalement primaire, Code Orange évite le côté fouillis du premier album tout en gardant le même fil conducteur.

Etonnament, l’ensemble s’écoute assez facilement, bien plus que ce à quoi l’on aurait pu s’attendre. Mélange de hardcore&métal dans le sens le plus bâtard possible, I Am King s’efforce de varier ses structures (l’excellent « Thinners of the Herd »), si bien qu’on se retrouve face à un album déconstruit, proche de l’idée que l’on peut se faire d’un Math-whatever sur le principe, avec pas mal de cordes criardes.
Pour autant, ça pue le vomi, le rance, mais c’est cela qui séduit : Code Orange est crasseux, et avec s’en sort avec brio.

Bien moins brouillon que Love is Love / Return to DustI Am King arrive à être malsain et monstrueux sur toute la durée, chose pas si facile au premier abord. Certains titres valent clairement que l’on s’y attarde (« My World », « Bind You ») et permettent à ce nouvel opus de Code Orange d’apporter un peu de nuances à chaque écoute.

A écouter : Mercy / I Am King / My World
13.5 / 20
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Love Is Love/Return to Dust ( 2012 )

Deathwish nous a rarement déçu depuis quelques temps et avec Code Orange Kids, combo qui signe son premier album sur le label, on reste en territoire connu puisque mis sur le devant de la scène depuis un bail par DW et A389. Enregistré par le sieur Ballou (derrière un gros volume de productions de cette mouvance), Love Is Love / Return To Dust va devoir s'imposer au milieu des multiples sorties actuelles, surtout face au 119 de Trash Talk sorti à la même période.
Avec des titres empreints de positivisme ("Liars / Trudge" ou "Roots are Certain / Sky is Empty") et le clip de "Flowermouth (The Leech)", le quatuor originaire de Pittsburgh s'oriente déjà vers les classiques du genre. COK sera purulent, crasseux. Avec une alternance de morceaux aux durées oscillant entre 50 secondes et 5 minutes, les Américains ont tout un échantillon de riffs pour mettre à mal l'auditeur (la fin de "Flowermouth", l'étouffant "Bloom (Return to Dust)" ou l'énervé "Roots Are Certain / Sky is Empty").
Heureusement, la petite touche un peu plus aérée vient pile au bon moment : "Colors (Into Nothing)" et 'Calm / Breathe" ralentissent le rythme, s'orientant vers un Post Metal plus posé, aux cordes un brin aériennes. Le reste n'est qu'Hardcore emporté teinté de passages plus Doomesques ("Choices (Love is Love)") ou alternent les 3 chanteurs dans un timbre relativement proche (seule la guitariste se démarque un peu).

Sans réinventer quelque chose, Code Orange Kids s'impose derrière les Trash Talk, Integrity, Tragedy, Trap Them, … Peut être encore un peu fouillis sur certains passages, il n'empêche que ce Love Is Love / Return To Dust a un potentiel plus qu'intéressant grâce à "Flowermouth" ou "Liars // Trudge".

A écouter : Flowermouth