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Biographie

Chixdiggit

K.J. - Chant + Guitare
Mark - Guitare
Mike - Basse
Jason - Batterie


En 1990, dans leur université de Calgary (Canada), trois vieux potes, Mike Mark et KJ s'amusaient à vendre des t-shirts "Chixdiggit" jusqu'au jour où les trois camarades n'eurent plus rien à vendre... ils décidèrent donc d'apprendre à jouer de la musique et de monter le groupe au nom des t-shirts... et de trouver un batteur en la personne de Jason. Après avoir appris à jouer de leurs instruments, les ptis gars commencent à faire quelques concerts locaux jusqu'au jour où des représentants de Sup Pop Records leur proposent de sortir leur premier album Chixdiggit en 96. S'en suivra de nombreuses tournées aux Etats-Unis et au Canada avec entre autres Lagwagon, The President Of the USA, Groovie Ghoulies et Social Distortion, ainsi qu'un changement de label en faveur de Honest Dons la sous division de Fat Wreck où ils sortiront deux albums Born on the First of July (98) et From scene to shining scene (2000). Honest Dons ayant plus ou moins mis la clé sous la porte, c'est donc Fatwreck qui sortira leur dernier album Pink razors aux Etats-Unis et le label suédois Bad Taste Records pour l'Europe.

Chronique

Pink razors ( 2005 )

Chixdiggit fait parti de ce genre de groupes qui en pourtant quinze années d'existence sont loins d'avoir décroché la célébrité ascendante des groupes Fatwreck et Honest Dons. C'est aussi un combo qu'on découvre et redécouvre au fil des compilations comme les Greastest Shits ou Short music for short people. Quatre ans après leur dernière galette, From scene to shining scene les Canadiens reviennent donc avec un Pink Razors s'inscrivant dans un style pop punk assez basique mais qui donne la patate et le sourire. Quinze titres assez courts (26 minutes au total, encore moins long que la piste "bonus" où l'on peut entendre le quatuor commenter l'opus).

Comme bons nombres de groupes de punk pop, la première chose qui frappe à l'écoute de ce Pink Razors est la voix très aigue de KJ, le chanteur guitariste. Quelque part entre Ben Weasel (Screeching Weasel), Fat Mike et nos frenchies des Marx Mallows, elle apporte une sorte de fraicheur et de bonne humeur aux compositions de l'album. Elle est agrémentée sur pas mal de chansons par des back vocals très "sing along" ("Geocities Kitty",  "You're pretty good"). Les guitares sont plutôt rock'n roll à la manière de Screeching Weasel qui semble avoir marqué les Chixdiggit, ou encore des Ramones et Groovie Ghoulies. Les solos sont aussi très rock'n roll et plutôt dansants ("I remember you", "Welcome to the daiso"). La structure des chansons est assez simple: couplets / refrains. Ces derniers sont prenants, on se retrouve facilement à les chanter en écoutant l'album sur des chansons comme "Jimmy the con" ou "Nobody understands me" la chanson la plus mélodique du skeud.

Les chansons ne sont pas très différentes des précédents albums mais la bonne humeur et les paroles (sur la bouffe, les histoires de coeur et d'amitié) plutôt trippantes et faciles à comprendre font que finalement on a envi d'en remettre une couche histoire de se détendre musicalement. En tout cas, ça ne sonne pas très Fatwreck. Les chansons sont plus calmes, plus posés que celles de pas mal de groupes du label du gros Mike. Ca change et c'est plutôt agréable.

Cet opus est donc globalement de bonne facture, pas de gros tubes mais treize chansons qui foutent la banane, dans un style qui a du mal à perdurer mais certains groupes comme Chixdiggit restent fidèles à une pop punk assez conventionelle que les grands, petits, hommes ou femmes peuvent se mettre sous la dent sans problème. Et pour les bilingues, la dernière plage où l'on entend le groupe commenter la galette est assez marrante et originale ! Leur distribution européenne via Bad Taste Records devrait permettre aux canadiens de faire un peu plus de bruit sur notre continent, affaire à suivre...

T

A écouter : Pour se remonter le moral.