Celeste

Post Hardcore

France

Biographie

Né en aout 2005, la formation lyonnaise comprend des membres de Forge, Mihai Edrisch, Flashfalcon et Hijackers. Celeste, selon eux, c'est un peu comme si Shora dans sa période poilue rencontrait Daturah sous coke. De l'énergie en barre servie par un discours et attitude sans fond ni forme. Après un Ep, Pessimiste(s), sorti en 2006, l'année 2007 voit débarquer le premier album du groupe: Nihiliste(s). Sans cesser, Celeste abat ses cartes, s'enfonçant dans une noirceur de plus en plus intense avec Misanthrope(s)Morte(s) Née(s) puis Animale(s).

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Celeste

«Assassine(s)»

Après la jeune fougue de Pessismiste(s), l'indépendance furieuse de Nihiliste(s), la noirceur de Misanthrope(s), la brutalité sans concession de Morte(s) Née(s) et le lyrisme "bienveillant" d'Animale(s),la mélancolie naissante d’Infidèle(s), la tristesse ici prend possession de chaque titre, avec des sentiments de résignation mêlés à cet éternel espoir perdu.Sur Des Torrents De Coups, la première ...

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Celeste

«Infidele(s)»

Quand on parle de Celeste, on ressort la même rengaine. Celle du truc massif, lourd, mix étouffant entre Hardcore et Black Metal. On pourrait s’arrêter là, tant cette recette semble être réutilisée sur les derniers opus, avec toujours plus ou moins de succès. Il n’y a clairement rien à dire sur la qualité des titres. De « Tes amours noirs illusoires » à « De l’ivresse au dégoût », rien ne laisse ...

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Celeste

«Animale(s)»

Celeste ne semble jamais vouloir en finir. Le dégout de l’être, le rejet de la bienséance et des faux-semblants quotidiens, Animale(s) s’en fait porteur. Double-album aux ascendances Black Metal, Sludge, Screamo, …, ce disque se joue de nous comme le loup de sa proie. Massif, avec son pan sonore constant (« (X) » et « (Y) ») rappelant les ambiances acérées de la mouvance Black (« Cette silhouette ...

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Celeste

«Morte(s) Née(s)»

Requiem pour un massacre. Elem Klimov. 1984. La Biélorussie dévastée. Fiora aurait pu être l’enfant de l’artwork. Pour illustrer cette génération venue dans un monde sans espoir et déjà proche de son épilogue. Morte(s) Née(s) est sa bande son. Son allégorie. Ainsi commence le 4e opus des lyonnais ; entre la fange et la forge ; porté par une silhouette sonore de plus en plus black metal et servie a ...

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Celeste

«Misanthrope(s)»

Misanthrope(s) ne mène à rien. C'est une merde sonore qui met douloureusement plus de 50 minutes à sortir. Et qui ne soulage même pas, laissant une trace à la couleur putride derrière elle. A la fin, Celeste se regarde le nombril, satisfait, et s'embourbe dans un concept fumeux qui creuse sa propre tombe dans une terre fangeuse. Nihiliste(s) vénérait le veau d'or du non-sens en pleine chute des id ...

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Celeste

«Nihiliste(s)»

Malade du monde, tragiquement accablé, Celeste reprend la courbe nietzschéenne de sa création pour passer du pessimisme au nihilisme. Le temps des (dés)illusions est révolu. Dénué de tous sentiments de pitié, tout entier tourné vers la déconstruction, Celeste organise son nouveau massacre sonore par le biais d’un édifice ultra dense, portant la trace d’une volonté âpre de marquer sévèrement les es ...

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Celeste

«Pessimiste(s)»

En choisissant comme premier nom d’EP Pessimiste(s), Celeste (avec deux ex Mihai Edrisch) affiche d’emblée la part sombre de son identité, et si le nom du groupe se réfère aux astres, qu’on ne s’y trompe pas, ce sera celui de De Nerval, le "Soleil Noir de la Mélancolie". Il faudra donc cinq secondes avant que la voûte céleste s’entrouvre et déverse son flot, cinq secondes avant que les éléments se ...

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