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Biographie
Thomas Beaudelin (chant, saxophone) Lions Will No Longer Be Kings ( 2012 )Café Flesh (à ne pas confondre avec le film X culte du même nom, quoique), ça suinte, ça éructe et ça pilonne. On en déjà fait l’expérience une première fois sur un long format en 2009 avec I Dumped My Wife, I Killed My Dog, étalant un art du riff grassouillet simple mais hyper efficace… Et bien en 2012 les choses n’ont pas beaucoup évolué, enfin, certaines modifications ont tout de même été apportées au noise rock glaireux (merci Senti) des jarnacais. Le son de Jarnac s'écoute librement sur Deezer. I Dumped My Wife, I Killed My Dog ( 2009 )Finalement, Café Flesh n'aura pas poursuivi sur feu-AmRep et s'en remet toujours à Furne et Head Records, les labels ruraux du coin (Jarnac, Villeveyrac = même combat), pour la sortie de leur nouvelles tranches de noise rock crasseux. En revanche c'est Nat Damm de Akimbo qui s'est chargé du visuel à la fois horriblement moche et terriblement beau de I Dumped My Wife, I Killed My Dog, qui par ailleurs, est également sorti en LP rouge sang depuis le temps. Un instant j'ai bien cru que Café Flesh était passé du mauvais côté de la barrière en comblant le vide laissé par le départ d'une guitare avec des bouts de saxophone baryton. Il faut admettre que dans cette nouvelle configuration, Café Flesh sonne encore plus redneck, encore plus grossier et encore plus glaireux. Encore plus bluesy, aussi et surtout. Car c'est un fait, cet album n'est ni plus ni moins qu'un très bon disque de rock'n roll velu qui injecte directement dans les narines haleine pâteuse et sueur dégoulinante. Pas fin pour un sou, si ce n'est dans les parties où les cuivres se la jouent swing en solo ou lorsque le tempo laisse le temps de poser un climat, comme sur le rampant et excellent "Lullaby", Café Flesh ne se pose que peu de questions. Les gaziers se contentent de ruer dans les brancards et de beugler aux 4 vents. C'est un fait, la chose est réalisée avec brio, mais à trop vouloir jouer avec le feu, Café Flesh en vient ponctuellement à se brûler les doigts et à foutre un pied dans une flaque de boue bien collante, au delà de l'écran de fumée qui sépare les groupes de tueurs et les autres, plus quelconques, qui n'ont que la sauvagerie pour se faire entendre. Sur ce point il n'y a strictement rien à redire chez Café Flesh, ces bucherons ont ce qu'il faut là où il faut pour débiter de grOOOsses poutres, qui sur scène, font terriblement mal. Fast, loud and ...stupid. A écouter : Lullaby - Track Race - Car Crash |
Café Flesh
Style : Noise Rock Tags : Noise Rock - Rock'n'roll Origine : France Bandcamp : Myspace : Amateurs : 3 amateurs Facebook : |