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Vendredi 01 septembre 2023
Lundi 07 août 2023
Dossier : Le Motocultor en Bretagne est devenu, au fur et à mesure des années comme l’un des festivals Metal le plus important en France. Vous y trouverez des têtes d’affiche telles que Wardruna, Bullet For My Valentine, Avatar, Sodom, Watain ou encore Hatebreed et bon nombre de groupes allant du Black Metal à la Folk en passant par le Metalcore, le Heavy Rock, le Grindcore ou le Stoner / Doom. Il y a vraiment de quoi faire et il faut être vraiment difficile pour ne pas au moins trouver quelques groupes qui vous plaisent. Cette sélection de vingt groupe se concentre sur des groupes un peu moins connus (encore que) que l’on vous conseille d’aller voir ou d’écouter (si vous n’avez pas prévu de vous y rendre). C'est à lire par ici.
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Jeudi 02 mars 2023
De nouveaux noms s'ajoutent à la programmation du Motocultor 2023 (Event FB / Billetterie) : Jeudi 17 août : A.A. Williams, Angelus Apatrida, Burning Witches, Hatebreed, Royal Republic, Ugly Kid Joe, Warbringer, Wolfmother Vendredi 18 août : Arka'n Asrafokor, Boisson Divine, Esthesis, Haken, Health, Luc Arbogast, Napalm Death, Uuhai, Vio-Lence Samedi 19 août : Brutal Sphincter, Bullet For My Valentine, Pénitence Onirique, Sylvaine, The Toy Dolls Dimanche 20 août : Cave In, Church Of Misery, Crowbar, Dieth, Elder, Eyehategod, Heart Attack, Kabbalah, Nostromo, Orpheum Black, Soen
Mercredi 21 décembre 2022
Vendredi 05 août 2022
Pas loin de 60 sorties aujourd'hui, et pas des moindres. Qu'écoutez vous en premier ? - Amon Amarth (Death Metal Melo, Suède)
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- Soulfly (Groove Metal, USA)
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- The Interrupters (Ska Punk, USA)
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- Psycroptic (Tech Death, Australie)
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- Abaddon Incarnate (Death / Grind, Irlande)
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- Abysslooker (Post Metal, Russie)
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- Ahriman (Black Metal, Hongrie)
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- Avalanche Effect (Alt Metal, Allemagne)
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- Batrakos (Black Metal / Harsh Noise, Italie)
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- Blossom (Black Metal, UK)
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- Bong-Ra (Doom / Drone / Experimental, Pays Bas)
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- Bullet For My Valentine (Metalcore, UK, Réédition mais avec 5 nouveaux titres.)
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- Coscradh (Death / Black, Irlande)
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- Dagger Threat (Hardcore / Metal, USA)
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- Debauchery (Death'n Roll, Allemagne)
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- Dub War (Punk / Dub, UK, Avec des membres de Skindred)
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- Duneeater (Stoner / Heavy Rock, Australie, Split avec Planet of the 8s)
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- Early Moods (Doom / Heavy, USA)
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- Emasculator (Death Metal, Tchéquie)
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- Ether Coven (Sludge, USA)
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- Extermination Day (Heavy / Doom Metal, USA)
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- Fall and Resist (Death Metal Melo / Thrash, Australie)
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- Fearsore (Doom / Indus, UK)
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- Fleshrot (Death, UK)
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- Grave Bathers (Heavy Psyche / Doom, USA)
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- Grigorien (Black Metal, Danemark)
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- H.E.A.T. (Hard Rock, Suède)
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- Hautajaisyö (Death / Thrash Metal, Finlande)
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- Hellway Patrol (Thrash / Heavy, Brésil)
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- Hot Milk (Pop Punk, UK)
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- Imperial Age (Metal Sympho, Russie)
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- In Hearts Wake (Metalcore, Australie)
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- Judy and the Jerks (Hardcore / Punk, USA)
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- King Stingray (Surf Rock / Rock Psyche, Australie)
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- Lee Bains + The Glory Fires (Folk Rock / Southern Rock, USA)
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- Liminal Shroud (Black Metal, Canada)
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- Live Conform Die (Nu Metal / Metalcore, Australie)
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- Mercy Union (Rock / Emo Rock, USA)
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- Non Serviam (Black Metal, France)
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- October (Groove Metal, USA)
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- Ol' Time Moonshine (Stoner, Canada)
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- On Your Nerves (Pop Punk, USA)
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- Peurbleue (Black Metal, France)
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- Psyclon Nine (Indus Metal, USA)
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- Pussy Riot (Riot GRRRL / Trap Metal, Russie)
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- Quantum Twilight (Power Metal, USA)
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- Raat (Post Black, Inde)
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- Ryker's (Beatdown, Allemagne)
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- Savage Master (Heavy Metal, USA)
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- Severed Headshop (Death Metal, USA)
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- Shuriken Cadaveric Entwinement (Brutal Death, USA)
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- Speaking To Stones (Prog Metal, USA)
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- Spungee Goodness (Heavy Metal, USA)
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- Stormbound (Heavy / Prog Metal, Israël)
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- The Flatliners (Punk Rock, Canada)
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- Toxik (Thrash, USA)
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- Turian (Noise / Sludge, USA, FFO Unsane / Thou)
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- Vhod (Stoner / Doom, Canada)
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Jeudi 04 août 2022
No More Tears To Cry est le nouveau titre révélé par Bullet For My Valentine. Le titre est extrait de Bullet For My Valentine – Deluxe Edition, une réedition de leur septième album avec 5 nouveaux titres (et ça sort le 5 août).
Mardi 07 juin 2022
Bullet For My Valentine a annoncé plusieurs dates en Europe dont en France / Belgique et Luxembourg pour début 2023 avec Jinjer et Atreyu : - 31/01 : Paris (Olympia) - 21/02 : Toulouse (Bikini) - 22/02 :Esch-sur-Alzette (Rockhal) - 26/02 : Bruxelles (Ancienne Belgique)
Mercredi 12 janvier 2022
Bullet For My Valentine reporte sa venue en France en raison de la situation sanitaire. Voici les dates concernées (le Hellfest n'en fait pas partie) : -15/02 Paris (Olympia) -18/02 Toulouse (Bikini)
Mercredi 17 novembre 2021
Vendredi 05 novembre 2021
Vendredi c'est les sorties ! Plus de 60 aujourd'hui, et y'a de très bonnes sorties à tester (on vous a mis une petite étoile pour les sorties intéressantes, même si on a pas tout écouté évidemment). - Bullet For My Valentine (Metalcore, UK)
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- Emma Ruth Rundle (Folk / Ambient, USA)
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- MØL (Blackgaze, Danemark)
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- SeeYouSpaceCowboy (Chaotic Hardcore / Mathcore, USA)
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- Adliga (Post Metal, Biélorussie)
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- Adoperta Tenebris (Black Metal, France / Nantes)
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- Aeons Abyss (Death / Thrash, Australie)
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- AfterTime (Metal Sympho, USA)
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- Altareth (Stoner Doom, Suède)
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- Altareth (Doom, Suède)
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- Autokrator (Black Metal / Death Metal, France / Montpellier)
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- Blockheads (Grindcore, France, notre interview pour ce nouvel album)
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- Bornholm (Black Metal, Hongrie)
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- Bryan Eckermann (Death Melo, USA)
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- Carthage (Death Metal, Grèce)
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- Churchburn (Sludge / Crust, USA)
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- Crazy Lixx (Hard Rock / Glam, USA)
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- Diablo Swing Orchestra (Avant Garde, Suède)
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- Dreamcatcher (Heavy / Thrash, France)
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- Déhà (Doom, Belgique)
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- Emigrate (Indus Rock, Allemagne, projet Indus Rock Richard Z. Kruspe de Rammstein)
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- Fornhem (Black Metal, Suède)
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- Foxx Bodies (Garage Rock / Punk, USA)
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- Gaahls WYRD (Dark Metal, Norvège)
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- Glassing (Black Metal / Screamo / Sludge, USA)
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- Green Desert Water (Heavy Rock / Stoner, Espagne)
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- Grim Earth (Sludge, USA)
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- Heads For The Dead (Death'n Roll, Allemagne)
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- Heart Attack Man (Punk Rock, USA)
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- Heavenfield (Black Metal, USA)
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- Highborne (Black Metal / Prog, USA)
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- In Aphelion (Death Metal / Black, Norvège)
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- Ivar Bjørnson&Einar Selvik (Folk, Norvège)
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- Like Moths To Flames (Metalcore, USA)
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- Malebranche (Black Metal, Canada)
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- Maudits (Post Metal / Ambient, France)
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- Moonshine Oversight (Rock Metal / Prog Rock, France / Toulon)
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- Mors Verum (Death Metal / Experimental, USA)
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- Mortiferum (Death / Doom, USA)
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- Mystras (Black Metal, Grèce, side-project de Spectral Lore)
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- Nequient (Thrash / Punk Hardcore, USA)
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- Nordicwinter (Black Atmo, Canada)
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- Old Man Wizard (Heavy / Doom, USA)
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- Omnioid (Brutal Death, Australie)
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- Omnium Gatherum (Death Melo, Finlande)
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- portrayal of guilt (Post Black / Screamo, USA)
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- Postage (Punk, USA)
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- Rongeur (Post Metal, Norvège, On est sur de gros rongeurs là !)
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- Sandstone (Heavy / Power, UK)
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- Sarke (Black / Thrash, Norvège, avec Nocturno Culto de Darkthrone au chant)
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- SpiritWorld (Hardcore / Punk, USA)
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- Stone From The Sky (Desert Rock, France / Le Mans)
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- Svpremacist (Black / Thrash, Israël)
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- Tarpan (Death / Grind, Russie)
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- Thangorodrim (Doom Rock, USA)
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- The Sound That Ends Creation (Chaotic Hardcore / Free Jazz / ..., USA, Echauffez vous avant de mettre sur play.)
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- Usquam (Black Metal, France)
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- Verdun (Doom, France / Montpellier, Un split avec Old Iron)
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- Vila Apparition (Brutal Death, Australie)
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- Völur (Dark Folk, Canada)
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Jeudi 28 octobre 2021
Bullet For My Valentine sort un nouvel album le 5 novembre, mais le groupe a déjà 6 nouveaux titres de prêt. Le groupe a en effet mis à profit les confinements pour écrire.
Mercredi 23 juin 2021
Bullet For My Valentine a testé Knives, son nouveau morceau, en live sur la scène du Download UK. Leur album sans titre sort le 22 octobre chez Spinefarm.
Vendredi 31 mai 2019
Selon le frontman Matt Tuck, huit nouveaux morceaux de Bullet For My Valentine sont écrits. Cependant, le groupe souhaiterait prendre son temps, et le nouvel album ne serait pas prévu avant 2021.
Mardi 16 octobre 2018
Le morceau "Not Dead Yet" de Bullet For My Valentine a droit à son clip (et choisir un titre comme ça c'est vraiment pour donner à manger aux trolls !)
Lundi 25 juin 2018
Live Report : Dernier jour du Hellfest 2018, c'est passé très (trop ?) vite. Retour sur les derniers groupes du festival.
Plebeian Grandstand : Le rendez-vous immanquable pour démarrer cette dernière journée du weekend se passait sous la Temple à 11h00 afin de voir les toulousains de Plebeian Grandstand. La musique du groupe agit sur l’auditeur comme un tank qui lui roule dessus et qui ne le laissera pas souffler pendant toute la durée du set, ou alors très peu. Les quelques rares moments de pause sont d’autant plus oppressants que l’on redoute ce qui va arriver ensuite. Faisant la part belle au dernier album False Highs, True Lows avec un détour par 2014 avec Lowgazers le temps de deux morceaux, la prestation du groupe est aussi maîtrisée que jouissive avec un son parfait, la meilleure entrée en jambe possible pour ce dernier jour.
Au Dessus : La Lituanie à l’honneur sous la Temple en ce dimanche matin, les gaziers envoient leur dossier Black Metal moderne sans défaillir et réveillent un auditoire conquis. Sans trop se la jouer ces messieurs ont aligné un set de mecs qui maîtrisentleur sujet, propre, simple, basique. Environ tout le monde était d’accord pour confirmer la qualité de la chose. Le quartet n’a qu’un album en stock, mais ils sont déjà assuré de marquer les esprits. On verra ce qu’ils sont capables de produire par la suite, en attendant on peut se permettre d’être confiants et de savourer un set fameux et bien trop court.
Warning : Sous la Valley, nous voilà devant Warning, groupe culte dans le genre pour son album Watching From A Distance, simplement beau à pleurer par sa simplicité et ses vocalises pleines de sensibilité. Le show démarre en effet sur l’entame de l'album en question, rayonnant par ses arpèges crève cœur et son tempo plombé. La Valley se recueille, écoute religieusement les Anglais, Accompagnée par une lumière tamisée et une brise légère. L'ambiance est définitivement intimiste et on en oublierait presque le contexte du festival. Seul vrai bémol, la voix de Andy Prestidge est assez souvent trop perdue dans la reverb et pas assez en avant. Les guitares quand elles jouent en harmonie sauvent la mise et assurent le rôle de fil rouge tout au long du set. Pour l'expérience, le contexte particulier de cette performance et mine de rien de beaux moments de nostalgie, Warning était l'une des formations à aller écouter sous la tente des musiques Fuzz et lentes.
Et on ne saura que trop conseiller d'écouter ce fameux Watching From A Distance si déprimant et personnel.
The Great Old Ones : La journée des concerts à capuches de la Temple continue avec les bordelais de The Great Old Ones pour leur troisième passage au Hellfest mais le premier avec le nouveau line-up après le départ de Jeff Grimal, et l’arrivée, notamment, de Benoît "Barby" Claus bassiste de Gorod. Benjamin Guerry en maître de cérémonie horrifique prend ainsi la responsabilité de s’occuper de l’intégralité des parties de chant et que ce soit au niveau des lumières et de tous les éléments disposés sur scène, tout nous rappelle à l’univers de Lovecraft et ses démons pour mieux nous immerger dans cette ambiance si particulière. Un set génial et immersif avec un climax atteint sur le fantastique Je Ne suis Pas Fou. Encore une grande réussite pour les bordelais.
In This Moment : Alors, musicalement, In This Moment n’a pas été la révélation du festival, comme on pouvait d’ailleurs s’y attendre. Avec son espèce de Néo Metal à chanteuse sans vraiment d’originalité, le groupe arrive néanmoins grâce à son aspect visuel à créer une vraie ambiance et galvaniser la foule dense. En effet, le show est presque comparable à un spectacle de Rammstein (certes en modèle réduit, un " Rammstein du pauvre" comme le dit l’un de nos chroniqueurs) croisé avec une performance de danse contemporaine. Munie d’un micro attaché près de son visage (un peu comme un micro de conférencier), Maria Brink a les mains libres pour danser, jouer avec ses nombreux masques, interagir avec une figurante (son sosie, d’ailleurs), tenir un canon à fumée, etc. L’arrière de la scène est occupée par un véritable vestiaire dissimulé par un rideau, derrière lequel la vocaliste et son acolyte danseuse se changent presque entre chaque morceau pour des mises en scènes à chaque fois différentes. La fin de set est l’image la plus marquante : la figurante est en robe blanche avec un masque blanc inexpressif, du sang coulant des yeux, et portant un panneau où est écrit "shame" en lettre rouges dégoulinantes, pendant que la chanteuse la martyrise avec une longue règle de professeur d’école en portant un chapeau pointu en mode KKK sur lequel est verticalement écrit "whore". Sur un fond de lâcher de ballons de baudruche pour égayer le tout.
Exumer : Petite leçon de Thrash Metal à l’ancienne avec les allemands d’Exumer en début d’après-midi sous la Altar. Trente secondes après le début du set, les pogos sont lancés. Le public manque à l’appel, mais les moshers sont présents et le groupe est hyper énervé déversant des riffs scalpels et un chant à te prendre des patates dans la gueule. Les mecs en veulent et transmettent une énergie hyper positive qui se répercute dans le pit qui va se grossir au fur et à mesure des morceaux du culte Possessed By Fire avec par exemple A Mortal In Black, Fallen Saint et la putain de tuerie de titre éponyme. Circle pit à foison, pogos, la fosse est au taquet et Exumer en est plus que ravis. Le groupe qu’il fallait en plus de ton café pour se réveiller un dimanche après-midi.
Grave Pleasures : Anciennement Beastmilk, Grave Pleasures est l’un des nombreux projets de Mat McNerney (Code, Hexvessel, Dødheimsgard). Ayant sorti le nouvel album Motherblood l’année dernière, ça ne les empêche pas de taper allègrement dans le répertoire de Beastmilk. En effet, la formation finlandaise de Death Rock / Post Punk n’ayant pas entièrement coupé le cordon, ne boudons pas notre plaisir de voir le groupe interpréter plusieurs titres de l’album Climax comme Fear Your Mind, Love In A Cold World ou Death Reflect Us. Un set mené d'une main de fer par son leader Mat McNerney, comme d'habitude.
Asking Alexandria : A l’instar de Bullet For My Valentine hier, une Mainstage accueille aujourd'hui aussi des hipsters metalcoreux. Comme hier, Asking Alexandria n’arrive pas vraiment à créer une émulation dans le public, malgré un groupe beaucoup plus sympathique et simple. Depuis le retour du frontman originel et la sortie du dernier album, le tournant Rock’n’Roll / Emo sensible est assumé, et ceci explique peut-être cela. Le hit des débuts, Final Episode, est même adapté au nouveau style du groupe, et est chanté au lieu d’être hurlé comme en studio. L’efficacité est néanmoins là, surtout sur le final Alone In A Room, leur dernier single tubesque.
The Lurking Fear : Du Death Metal tendance suédoise avec le chanteur Tomas Lindberg d’At The Gates. En une ligne tout est résumé, ou presque. Ca riff manière HM-2, Tomas est en forme, mais ça semble déjà tellement entendu ou générique qu’on a du mal à y accorder plus d’attention qu’un quart d’heure de politesse. Pourtant les musiciens sont impliqués mais ça ne suffit pas. Ni mauvais, ni génial, ni spécialement bon. Le genre de groupe sur lequel tu te dis “oui, ok” et tu passes à autre chose.
Killswitch Engage : Les américains sont en forme, ce qui permet d’excuser la coupe de cheveux douteuse de Jesse Leach. Au moins le frontman assure dans le rôle de frontman et, surtout, sur ses lignes de chant qu’il soit en clair ou en registre hurlé. Des morceaux de tous les albums, comme A Bid Farewell ou Always, des leads de guitares qu’on entend et un public bien réactifs, que demander de plus donc ? Killswitch Engage a fait largement le boulot et il se permet de conclure sur My Curse et une reprise d’Holy Diver, de quoi se mettre les derniers récalcitrants dans sa poche. Un très bon concert !
Re - Killswitch Engage (vu par un autre chroniqueur) :
« This n’est pas le festival de les pussies : we fucking want to fucking see a motherfucking fucking circle fucking pit, mother-fucking-fuckers ! ». C’est ce que demande subtilement le chanteur de Killswitch Engage environ à la moitié d’un set à l’image de cette phrase : c’est kitsch tellement c’est too much, mais le côté vénère est quand même à la fois drôle et prenant. La foule sera moyennement réactive jusqu’au vieux hit My Curse que tout le monde reconnaît, quasiment à la fin de la prestation. On notera aussi la bonne humeur de l’un des guitaristes, en short au motif du drapeau ricain et ne perdant pas une occasion de grimacer ou de tortiller du cul, alors que les quatre autres adoptent le look et l’attitude du coreux-bourrin. Mosh-parts et bonne humeur.
Exhorder : L'Altar laisse place au Thrash Metal pas super fin de Exhorder, coupable de deux albums dans les années 90. Exumer avait déjà bien ratissé la foule quelques heures plus tôt et on retrouve à peu près les mêmes têtes pour faire honneur aux Américains. Moins subtils que leurs confrères Allemands, les gars d'Exhorder jouent un Thrash Metal plutôt rythmique, basé sur les schémas qui tabassent purement et simplement sans proposer du riff très travaillé. Attention, aucun jugement là dedans parce que les coups de médiator tombent juste et la batterie se fait le métronome des corps en pleine convulsion. Bête et méchant, Exhorder n'en est pas moins content d'être là, remerciant plusieurs fois le public au micro alors que le chanteur gesticule avec hargne comme un Hardcoreux en colère. Air guitar et patates imaginaires, la foule s’enflamme et c’est le départ furieux d’un circle pit digne des meilleures course-poursuites de cartoons. Après quarante minutes de concert, on laisse quelques neurones sur le bord de la route, mais on repart le sourire aux lèvres.
Arch Enemy : Le public qui patiente devant la Mainstage 2 semble conquis d’avance à Arch Enemy à en juger l’ambiance que le single The World Is Yours déclenche dès le début du set. Peut-être est-ce aussi grâce aux nombreux effets pyrotechniques, à la fois sur le devant de la scène mais aussi à l’arrière, de part et d’autre du kit du batteur. Le groupe sait ce qu’on attend de lui, et sert une collection de tubes récents (You Will Know My Name, As The Pages Burn...) et anciens (We Will Rise, Nemesis...). Jeff Loomis a toujours l’air blasé, l’accent canadien de la frontwoman est toujours aussi charmant ("est-ce qu’on s’amuse bien aujourd’hui ?", les "chantez !" pendant les refrains...), sa voix growlée est toujours un poil moins rocailleuse qu’en studio, un show toujours aussi carré depuis la dernière fois qu’on vous en a parlé ... Au final, ce qui change le plus, c’est qu’Alyssa White-Gluz est désormais frisée et à des mèches blondes dans sa crinière bleue. Le concert est très bon, mais ni mieux ni moins bien que d’habitude, et la lassitude s’installe.
Batushka : Chose inhabituelle, Ghost se produisait sous la Temple cette année. Étrange mais bon, quand on voit le matos qu'ils nous ont ramené pour la messe du dimanche on ne va pas se plaindre : autel, icônes disséminées un peu partout et robes monacales de circonstance. Les fidèles sont nombreux, mais pas toujours attentifs (sérieusement, filmer un concert avec un téléphone tenu à bout de bras c'est inutile au possible mais passons). Les choeurs sont en place et donnent le la de cette cérémonie. Ah mais attends, ce serait pas plutôt Batushka en fait ? Bon peu importe, on est quoi qu'il arrive là pour voir du grand spectacle et il n'y a pas de quoi être déçu entre l'encensoir et les voix de stentor des mecs encapuchonnés encerclés par la fumée. Alternant mid tempos sentencieux et envolées Black Metal, les Polonais nous ressortent les rituels de Litourgiya marqués par d'excellents passages mélodiques. Parfois malheureusement les voix empiètent carrément sur les six cordes que l'on aimerait plus entendre, mais le concert tient globalement très bien la route. Aidé d'un public venu en nombre et réceptif, Batushka livre un set marquant, tant dans sa mise en scène (malgré l'heure pas tout à fait nocturne) que dans les morceaux prenant une vraie ampleur en live.
Megadeth : Pour leur quatrième passage au Hellfest, Megadeth commence son set de la pire des manières. Un problème sonore vient perturber le début du concert car aucun son de semble sortir des enceintes pendant que le groupe, non perturbé ni alerté par cette incident qui durera jusqu'à la fin du premier morceau, continue sans prendre connaissance de cela. Après ce faux départ, les choses sérieuses peuvent commencer sur le second morceau avec Hangar 18. Malheureusement même si on entend à nouveau Dave Mustaine et sa bande, le mixage du son est tout bonnement horrible et les tubes qu’on est d’habitude ravi de voir comme The Conjuring ou Take No Prisoniers deviennent un gâchis total. À côté de ça Dave se veut communicatif et prend également le temps de dédicacer à son ami Vinnie Paul le titre My Last Words, morceau que le groupe n’avait pas joué depuis une douzaine d’année. A partir de Symphony Of Destruction sur lequel Michael Amott, guitariste d’Arch Enemy, s’est vu invité sur scène, l’ensemble semble redevenu à la normale. La fin du concert verra interprétés un triple enchaînement avec à la suite A Tout Le Monde, reprise en cœur par tout le public, Peace Sells et enfin Holy Wars... The Punishment Due.
Amorphis : Tomi Joutsen n’a plus son micro-sèche-cheveux ! Par contre les siens (de cheveux) repoussent bien, merci pour lui. Ses dreadlocks emblématiques pourraient être de retour d’ici quelques années. Mais on est pas devant Amorphis pour parler chiffon ni pour enfiler des perles : les Finlandais ne perdent pas une seconde et envoient une setlist de fou, avec entre autres le récent single The Bee, le déjà culte Sacrifice, le tube Silver Bride, Wrong Direction que l’on espérait voir sur scène lors de notre chronique de Queen Of Time, Daughter Of Hate avec son saxophone, le classique Cast Away issu du tout premier album, ou encore l’énorme House Of Sleep en guise de final, sur lequel on voit slammer une personne en fauteuil roulant. Si le chanteur semblait timide au début du set, il prend de l’assurance après deux titres et fini par investir l’espace scénique et headbanger comme un forcené quand les titres s’y prêtent - souvent, donc - et l’ambiance sous la Altar devient rapidement dingue, sans temps mort jusqu'à la fin de la prestation. La voix de Tomi Joutsen est aussi incroyable qu’on le pensait à l’écoute de Queen Of Time, confirmant tout le bien qu’on pensait déjà de cette formation.
Baroness : Pour des raisons personnelles aussi importantes qu’imprévues, le batteur de Baroness a dû quitter les lieux à peine quelques heures avant leur concert. Malgré tout, les autres membres ont choisi de maintenir la prestation en la transformant en set acoustique, sans batterie. Ne s’étant jamais livré à cet exercice avant, les musiciens ont passé quelques heures à adapter leurs titres et à répéter avant de monter sur scène. Des hommes désemparés, l’âme à vif, plus inquiets et fébriles pour leur ami que pour leur concert quasi-improvisé. Un moment encore plus puissant que ce qu’on espérait, qui fera pleurer plus d’une personne dans les premiers rangs.
Alice In Chains : Soleil rasant et foule absolue pour l’un des groupes emblématiques des années 90, l’un de ceux qui a démocratisé la lourdeur du Rock. Malgré l’éloignement relatif vis-à-vis de la scène, le ressenti fut massif et un brin nostalgique. Ok, Layne Staley n’est plus là, paix à son âme, mais le chanteur actuel fait son office et s’octroie même des variations techniques au potentiel plus que certain. Les titres de Dirt autant que ceux du dernier album se succèdent et embarquent tout le monde dans un cycle majestueux, bien qu’on soit loin et que le vent fasse valser le rendu. Alice In Chains is not dead !
Septic Flesh : Les grecs sont visiblement très attendus pour leur venue sur la Temple. faut dire que Septic Flesh en live, si tu aimes la dernière fournée Death Metal moderne symphonique sur leur albums tu sera servi notamment avec pas mal de titres de Codex Omega. Mais le son est réglé au poil de cul près, que ça soit la basse ou le chant de Seth, les guitares ou les samples symphoniques qui envoient du folklorisme par paquet de douze. Ajouté à cela deux morceaux qui défoncent avec Persepolis et Anubis issus de Communion et on en avait largement pour notre argent.
Iron Maiden : Un étrange phénomène s’est répandu sur l’ensemble du festival aujourd’hui avec un nombre conséquent de festivaliers arborant un t-shirt Iron Maiden. Il faut dire que l’heure de la tête d’affiche, et sans doute du plus gros groupe de cette édition 2018, approche. Cette fameuse tournée estampillée The Legacy Of The Beast Tour nous réserve du grand spectacle digne de la tournée Maiden England ainsi que de nombreuses surprises. Doctor Doctor de UFO résonne dans les enceintes comme avant chacun de leurs concerts puis intervient alors le célèbre Churchill’s Speech, introduisant le premier morceau de ce concert : Aces High. Un des événements marquants de ce concert, au-delà du dépoussiérage d’un bon paquet de titres pas interprété depuis de nombreuses années, c’est surtout le grand retour du morceau Flight Of Icarus dont la dernière apparition sur une tournée d'Iron Maiden date de 1986 ! Je ne chercherai pas entrer davantage dans des détails qui gâcheraient la surprise à tous les lecteurs présents à leurs concerts à Paris Bercy les 5 et 6 juillet car s’il ne fallait retenir qu’une chose, c’est qu’au bout du compte, c’est toujours Iron Maiden qui l’emporte.
Scream for me Hellfest !!!
At The Gates : La fessée, cul nu, intégralement. Bien que sur album on soit encore loin, en direct y a pas photo, ça casse la gueule plus qu’il n’en faut. Le Death / Thrash mélodique des suédois met au pas un public en phase de décomposition en ce dimanche pétri de soleil mais suffisamment réceptif pour réceptionner la matière, propice au cassage de nuques, propre et sans fioritures. Les papas, ni plus ni moins.
Ensiferum : J’avais prévu, comme tout le monde, de voir Iron Maiden. Mais n’ayant pas campé aux Mainstages depuis 14h30, je me retrouve si loin que même regarder le set des Britanniques sur les écrans géants relève du défi. Le son m’arrive tout étouffé, et en prime, une dizaine de membres du gang de Jacky Grobof (surnommé "Jacky La Cuite"), mugissent les riffs de Maiden en les ponctuant de leur cri de guerre, el famoso "apérooo". Résigné, je suis allé voir autre chose, un peu par défaut, un peu parce que j’aime bien ce qu’a fait Ensiferum à une époque et au final c’était cool. Le groupe a une palette entière d’hymnes sous le coude et ne se sont pas privé de nous servir From Afar et autres Twilight Tavern. Voilà. C’est tout. Quoi ? Oui, je sais, je parle plutôt du fait de ne pas voir Iron Maiden que du fait de voir Ensiferum, mais que voulez-vous, la festivité du Metal Folk/Pagan des Finlandais n’efface pas l’amertume de la situation.
Exodus : Bagarre générale pendant le set des thrashers, où huit brûlots tirés des trois premiers albums s’imposent en maîtres (seuls trois titres post-2000 sont joué !). Le groupe est content d’être là et déborde d’énergie, et le public de l’Altar le leur rend bien. Pas un, mais deux bravehearts sont demandés par les Américains et le pit est ravi de s’exécuter. Pendant ce temps, depuis le fond de la Altar, on aperçoit les écrans géants de la Mainstage sans en percevoir le son : Marilyn Manson semble faire un spectacle à la Steel Panther à base de filles à poil. Bon bah on reste sur Exodus qui nous termine avec son massif Strike Of The Beast.
Amenra : Qu’est-ce qui fait un bon concert d’Amenra ? Sans doute l’état d’esprit avec lequel on appréhende le groupe. Car leur musique est- plus que viscérale. Ca, les fans le savent, et ceux qui ne connaissent pas encore, vont en faire les frais. Un concert monolithique, comme à leur habitude, un son d’une lourdeur rarement égalée et Colin qui dégueule sa haine sur scène. Mais tu le sais déjà si tu as déjà écouté les belges ou vu l’un de leurs concerts. Et en soit rien ne diffère trop de leurs précédents sets avec une setlist parfaite sur un créneau d’une heure (Razoreater, Plus Près De Toi, Nowena - mais sans Scott Kelly hélas -, Am Kreuz, Silver Needle) un son incroyable tellement noir et profond et surtout Colin qui n’est pas en reste vocalement. Un truc que tu te bouffes en plein bide, qui te fait ressurgir les choses les plus malsaines au fond de toi. Une catharsis comme peu de groupes peuvent le faire.
Nightwish : La caution Metal Symphonique du festival se sera fait attendre jusqu’au dernier créneau du dernier jour, mais l’attente valait le coup. L’introduction est grandiose et pleine de tension, et débouche sur un End Of All Hope puissant et souligné par des effets pyrotechniques. Pour rappel, Nightwish est en ce moment au milieu de sa tournée Decades, qui sert de prétexte à déterrer de vieux titres rarement joués ces dernières années. On aura droit à 10th Man Down, à Come Cover Me ou encore à Gethsemane, dont le riff d'intro aurait certes pu être plus propre. D'ailleurs puisqu'on parle des détails qui fâchent, deux choses dérangent : d’abord, symétrie oblige, une estrade sur un des cotés de la scène est occupée par les claviers de Tuomas Holopainen, mais l’autre est... vide : pendant trois titres, Troy est tout simplement absent de la scène, l’effet est étrange. L’autre point est la caméra qui diffuse les images du concert sur les écrans géants : un seul plan fixe filmé de loin reste affiché tout du long, contrairement aux autres groupes des Mainstages qui bénéficient généralement d’une demi-douzaine de caméras. Vraiment bizarre, mais l’exécution au poil et les choix de setlists font oublier ces détails.
Carpenter Brut : Après un final du feu de dieu l’année dernière sur Perturbator, la Temple remet ça et se pare de couleurs plus fluos qu’à l’habitude. C’est Carpenter Brut qui a pour tâche ce soir de réunir tout le monde pour un au revoir à cette édition 2018. Après avoir encaissé des pavés remplis de couleuvres comme Amenra, les sonorités 80’s du Français sont les bienvenues et rameutent bien rapidement une foule conséquente. Bah ouais, on écoute du Metal mais on aime aussi dandiner son fessier sur du beat efficace et des claviers fleurant bon la SF, peu importe notre chapelle de prédilection et les vestes à patch plus true les unes que les autres. C’est le moment de se lâcher, notamment sur le très bon Disco Zombi Italia avec sa mélodie aussi neuneu qu’accrocheuse. Kvohst (chanteur de Grave Pleasures) tape l’incruste pour chanter Beware The Beast et on aura même droit à une reprise de Maniac qui mettra tout le monde d’accord. Se trémousser de la sorte fait oublier la fatigue et le retour à la normale dès le lendemain. L’heure de set passe à toute vitesse et les lumières s’éteignent, on se dit au revoir à contrecœur. On entend des "Maniaaac ! Maniaaaac !" de toutes parts. C’est bel et bien fini et on espère fortement une fermeture dans la même veine pour le dernier concert du dimanche l’année prochaine.
Top 3 Dimanche :
Meo : Amenra, Nebula, Warning
Pentacle : Amenra, Exumer, The Great Old Ones
Skaldmax : Amenra, Exumer, Batushka
Florian : Amenra, Iron Maiden, Zeal And Ardor
Bacteries : Amenra, Iron Maiden, The Lords Of Altamont
Zbrlah : Amorphis, In This Moment, The Great Old Ones
Tang : Carpenter Brut, Amenra, At The Gates
Julien : Alice In Chains, Marilyn Manson, Plebeian Grandstand
Nonohate : Amenra, Iron Maiden, Plebeian Grandstand
Dimanche 24 juin 2018
Live Report : Hellfest - Jour 2 Et c’est parti pour un samedi qui fera la part belle au Neo Metal, au Hardcore et il y aura pas mal de lien avec le Hip-Hop (Dälek, Ho99o9, Powerflo, Body Count, …). C'est une première d’avoir autant de représentants du genre à Clisson.
Pensées Nocturnes : Simple projet one-man band de Vaerohn à l'origine, c’est au printemps 2017 que Pensées Nocturnes se produit pour la première fois en concert en s’entourant d’une poignée de musiciens. Le groupe montre déjà un professionnalisme exemplaire, preuve d’une expérience de la scène grandissante. Enchaînant les utilisations d’instrument peu habitués à sonner sous la Temple comme l’accordéon, la trompette ou encore le trombone, la formation parisienne dégage une aura sur scène qui nous transporte dans ce monde cauchemardesque où l'on a hâte de s’enfoncer en espérant que le cauchemar dure aussi longtemps que possible.
Monolord : L’un des premiers concerts de la journée et première claque. Une entame de Valley idéale pour se réveiller convenablement. On reste comme à l’habitude des suédois, du riff, du riff, et encore du riff, gras et basé sur un assemblage minimaliste de notes, qui ravira une assemblée en phase de réveil. Les morceaux du dernier album, Rust, s’agglutinent et font leur office, aplatissant les têtes, écrasant les corps. Classique mais efficace, du feeling et de la lourdeur, tout ce qu’on attendait finalement.
Get The Shot : Les Québécois ont littéralement cramé la Warzone, bien aidés par les compos de Infinte Punishment, mais aussi de l’album précédent No Peace In Hell, de la matière gorgée de feeling pour satisfaire la ménagère hardcore de moins de 50 ans. Les messages politiques n’ont pas manqué, orientés en particulier sur la répression policière. Les titres de Get The Shot résonnent dans la Warzone et contentent une affluence étonnamment massive à midi. De quoi retourner une assemblée de coreux à travers une énergie positive.
Demilich : Demilich est l’exemple même de la formation culte qui n’a pas eu droit à la notoriété qu’elle mérite. En effet, les finlandais n’ont sorti qu’un seul et unique album. Je vous encourage, si ce n’est pas déjà fait, à vous plonger dans l’album Nespithe, qui aurait mérité que le groupe se retrouve aux côtés de formations comme Death, Gorguts ou encore Nile. Malgré un son légèrement en retrait, ce qui n’aide pas les festivaliers qui viennent découvrir le groupe sur scène aujourd’hui, les finlandais, très heureux de se produire enfin chez nous, font preuve d’une technicité exemplaire. Pour l’occasion le groupe a même réalisé un t-shirt spécial aux couleurs du drapeau français, fièrement arboré par le bassiste.
Misþyrming : Ce qui est incroyable chez les islandais c’est la virulence avec laquelle ils exécutent leurs morceaux sur scène. Tu sens que les gars ne sont pas là pour rigoler et qu’ils vivent vraiment leur Black Metal, bien plus que certains groupes dans le genre qui sont méchants dans leurs compos, mais dans l’attitude c’est tout autre. Tu ajoutes à ça un son exemplaire où l’on distingue les instruments, une voix de possédée et des leads de guitares fous (sur Söngur Heiftar notamment) et tu obtiens un concert de Black Metal les plus marquants au Hellfest de ces dernières années.
Knocked Loose : Seconde excursion vers la Warzone et seconde gifle, dans le domaine hardcore beatdown moderne, on peut difficilement faire mieux. Rythmique sur-lourde, dérision verbale et feeling outrancier, les jeunes gens de Knocked Loose n’ont déjà plus rien à prouver en direct. A l’image de leurs camarades de Code Orange, les gaziers sont en place et engrangent les points de vie à travers les titres de Laugh Tracks, sans complexe.
Psykup : C’est une immense foule qui déborde déjà de la Altar qui s’est donnée rendez-vous en ce début d’après-midi pour accueillir une de nos formations cultes bien de chez nous : les toulousains de Psykup. Le show aujourd’hui sera dans l’exacte continuité de la tournée de 2017 qui faisait suite à la sortie de Ctrl+Alt+Fuck, leur dernier album. Le seul véritable regret de ce concert vient de ce show entièrement calculé comme il l’était lors de la tournée qui les a amené à filmer leur concert à domicile pour une sortie DVD. Plus de spontanéité et de morceaux des anciens albums auraient été les bienvenus et le résultat n’en aurait été que plus impactant.
Re-Psykup (vu par un autre chroniqueur, qui n’avait pas vu la tournée précédente et n’était donc pas spoilé) : Après un court sample de Surfin’ USA en intro, les membres de Psykup arrivent en chemises à fleurs et en lunettes de soleil, en jetant des frisbees dans la foule. L’ambiance est posée, c’est parti pour quarante minutes d’Autruche-Metal débile, groovy, et précis dans son exécution. « On s’appelle Psykup, on vient de Tokyo ! » lâche le vocaliste, toujours dans l’esprit WTF du groupe. Leur titre Do It Yourself sera dédicacé au Hellfest qui s’est construit à partir de rien. On retiendra aussi les morceaux Cooler Than God ou Love Is Dead, qui marquent par la puissance de leur groove parfaitement retransmis sur scène. En parlant de scène, Psykup n’investit la Altar qu’avec un tout petit backdrop à l’effigie du récent Ctrl+Alt+Fuck, mais a aussi posé de part et d’autre de la batterie six panneaux lumineux qui s’allument pour former différents mots ou logos selon les titres, et qui en fin de set affichent une alternance "Merci! / Bisous!". Des fadas, ces toulousaings.
Oranssi Pazuzu : Cette année le Hellfest nous gâte pour ce qui est des perles underground et / ou old school sous la Temple et l’Altar. Oranssi Pazuzu était assurément un nom à ne pas rater pour qui aime l’ivresse musicale. Avec ses deux guitaristes et son clavier, le groupe débarque sur un premier titre un peu inquiétant question qualité sonore , ça vrombit dans tous les sens, mais il est carrément ardu de distinguer les notes aiguës. Problème réglé dès le deuxième morceau extrait du dernier méfait des Finlandais. Et là, c'est l'envol, le départ vers d'autres dimensions. Oranssi Pazuzu rayonne de puissance et distille ses mélodies étranges, Aux portes du Psyché. Lahja nous met sur les rails avec ses percussions tribales et cette guitare répétitive, un trip qui durera tout le reste du concert, consacré essentiellement à l’excellent dernier né Värähtelijä. Si les non-initiés et réfractaires pourront trouver des longueurs dans les riffs tournant en boucle, les nordiques préparent en fait le terrain pour des explosions incroyables. Le final se fera sur un Vasemman Käden Hierarkia dantesque, brillant par son tempo écrasant qui finit de sonner l’auditoire. Le retour au monde physique est douloureux, voir un autre concert immédiatement après n’est vraiment pas une idée séduisante, on préférera plutôt se ressasser encore quelques minutes les élucubrations fantastiques des scandinaves.
Heilung : Jean Michel Pagan était de sorti sous la Temple vers 17h avec les allemands d’Heilung puisque cette année il n’y avait pas Wardruna pour assumer sa passion pour les peaux de bêtes, le marquage au crayon noir et les cornes à boire. La scène est blindée, on ne peut rien voir à part des silhouettes de types habillés avec des peaux d’animaux morts et des bardages de bois qui servent de cache misère. Des borborygmes, des percussions tribales minimalistes… heureusement qu’on a eu plusieurs siècles d’évolution pour dépasser ce néant musical. Curieux que des mecs souhaitent s’y complaire. Lundi, tout ce beau monde pourra retourner au bureau se faire chier la nouille en réunion et aller faire ses courses au Leader Price du coin, mais le temps d’une petite heure Jean Michel Pagan aura voyagé quelque peu dans des contrées fantasmées, tout comme son patrimoine viking hérité de sa grand mère espagnole.
Modern Life Is War : Augmenté de deux récents nouveaux titres, Modern Life Is War s’est fait plaisir tout en les distribuant à un public malheureusement peu agglutiné devant la scène. Alors que Get The Shot avait rempli les lieux plus tôt dans la journée, on se retrouve un peu désolé de voir un groupe emblématique des 90’s se démener devant un public trop peu intéressé. Le groupe n’est certes pas très porté sur la promo, mais ça ne nous empêche pas de soutenir le bouzier, qui mérite amplement un relais. On tâchera d’en profiter, comme on l’a fait durant leur set.
Jonathan Davis : Jonathan Davis en solo sonne comme du vieux Korn, c’est à dire glauque et lugubre en restant accessible, mais en plus dépressif, en plus Pop et en plus chiant. C’est long et il ne se passe rien. On se rattrape avec l’originalité de la formation : en plus du vocaliste qui donne son nom à son groupe, sont présents sur scène un batteur (celui de Korn d’ailleurs), un guitariste, un claviériste, mais aussi un contrebassiste et un violoniste. Mais en dehors de ça, on ne retiendra pas grand chose d'intéressant ici.
Dälek : Si le Hip-Hop est un peu plus à l’honneur cette année notamment sur cette journée du Samedi, peu de monde s’est pressé pour voir Dälek sous la Valley. Quelle erreur, mais ceux qui connaissent ou venaient pour la découverte ne seront pas déçu. A l’occasion pour ce concert, c’est Mathieu Vandekerckhove d’Amenra qui est venu prêter main forte au duo à la guitare. Celui-ci se montrera assez discret, mais ajoutera tout de même une couche d’effets supplémentaire aux machines de Rek. 50 minutes de Hip-Hop lourd, froid, urbain et bruitiste porté par le flow colérique de MC Dälek. Le son n’est pas à leur avantage, mais on comprend la thématique : c’est noir et lancinant. Dälek pioche surtout dans son dernier et premier album avec trois titres d’Absence : Asylum, Ever Somber et le fantastique Culture For Dollars, mais aussi Echoes Of… d’Endangered Philosophies qui détruit tout sur son passage avec cette rythmique tellement méchante. On y trouvera également les morceau Weapons et Numb en conclusion. Un très bon set, mais on aurait aimé encore plus de basse et encore plus de lourdeur pour faire s'écrouler la Valley.
Pleymo : Les Pleymo attaquent leur set avec United Nowhere puis Ce Soir C’est Grand Soir, de vieux titres bourrins au chant rappé qui permettent au groupe de gagner l’attention de la foule amassée devant les Mainstages, a.k.a. les scènes "revival 2000" de ce samedi. Le groupe fera l’effort de continuer de glisser de nombreux titres bien vénères pour justifier leur présence, malgré quelques incursions vers leurs albums les plus récents. Ces quelques titres, plus mous, laissent indifférent les gens qui, comme moi, regardent de loin, mais l’ambiance dans le pit semble complètement survoltée tout le long de la prestation. Le chanteur remercie d’ailleurs le public et demande si "vous êtes là ?" entre chaque titre (c'est lourd), et provoque un gros Braveheart sur Tank Club. Pleymo finira par Blöhm!, un dernier extrait de leur premier album, datant déjà de 1997 (ça aussi, on nous le rappelle entre les morceaux, que Pleymo a eu une carrière : re-lourd), pour partir en beauté. L’air de rien, quand ils blablataient pas, ils ont tout péta.
Bullet For My Valentine : Même s’il y a encore une énorme masse de monde, la foule semble moins réactive pour Bullet For My Valentine que pour Pleymo. Il faut dire que leur look de poseurs prétentieux en mode coreux à casquette et la distance que les musiciens mettent avec le public (lunettes noires, pas vraiment de communication) n’ajoutent pas à leur capital sympathie. Contrairement aux autres groupes de notre adolescence qui jouent sur les Mainstages aujourd’hui, Bullet For My Valentine joue des titres récents et n’arrive pas à déclencher le petit quelque chose qu’on attend d’eux. Pour couronner le tout, le frontman est peu bavard et de longs blancs s’installent entre les morceaux. Parfois un nouveau titre finit par démarrer, d’autres fois le chanteur sort quelques phrases bateau avant de lancer la suite, mais dans tous les cas on sent un malaise. Heureusement, le groupe finira avec Tears Don’t Fall et Waking The Demon pour un fan-service minimal.
Terror : Que dire sur un show de Terror ? Le groupe était au taquet ? Le public aussi ? Sur les bords de la scène on retrouve les groupes de la journée (prêt à venir faire un feat, aider… si besoin). Scott Vogel harrangue la foule, répète en boucle que c’est bien d’être en vie, d’être libre… Et entre ses discours : ça joue à fond, évidemment.
C’était bien, c’était Terror.
Body Count : Ouvrir son set sur une Mainstage par une reprise de Slayer quand on est un groupe de Rap / Metal, fallait y penser. Mais continuer par une seconde reprise (toujours de Slayer), puis du blabla, puis un solo de guitare noisy, puis du blabla... Au final, Body Count semble pêcher par excès de confiance et tombe dans la désinvolture. On dirait que le groupe est en répétition... Jusqu’à un certain point où le concert commence vraiment, avec les tubes Cop Killer et Talk Shit Get Shot qui sont joués en fin de set. Mais c'était trop tard pour véritablement s'enflammer.
Deftones : Il faut remonter en 2009 pour la dernière apparition de Deftones en terre clissonnaise, donc dire qu’aujourd’hui le groupe était attendu serait le plus gros euphémisme de la journée. L’hystérie s’empare de la foule à l’apparition des premiers membres du groupe et de Chino Moreno qui lance le concert sur Headup. L’effervescence est alors quasi-instantanée dans la fosse et ne redescendra pas de sitôt car les morceaux suivant ne sont autres que My Own Summer et Around The Fur. La setlist aura la particularité de regrouper les morceaux joués à la suite par album, ainsi après Around The Fur s’enchaîne White Pony puis Diamond Eyes. Malgré les conditions proposées par la Mainstage 1, Chino a cette particularité de créer une connexion avec son public en toutes circonstances, atteignant un pic d’émotion sur Knife Party et Change (In The House Of Flies). Le rappel au soleil couchant se fait sur un enchaînement tiré d’Adrenaline sur lequel Sen Dog de Cypress Hill, présent ce jour pour son nouveau groupe Powerflo, vient épauler Chino en arborant fièrement un t-shirt Hellfest Crew. Une seule envie à la sortie du set de Deftones, celle de vouloir les revoir au plus vite.
Limp Bizkit : Lors de leur dernier passage en 2015 le groupe avait fait un set plus que moyen en remplissant leur playlist de reprises (genre Limp Bizkit n’a pas de quoi balancer une heure de tubes). Cette fois ça débute plutôt bien, ça balance des tubes; mais très vite Fred Durst blablate pendant des plombes entres les titres, puis DJ Lethal nous balance des extraits de titres connus (du Slayer, du Pantera, du Nirvana, du Rage Against The Machine...). L'horreur absolue sera atteinte sur La Marseillaise pour une mabiance fête à la saucisse digne de ce nom. Voilà comment prolonger son set, de casser le rythme… Au final si on prend les titres joués c’était une bonne playlist (Rollin' (Air Raid Vehicle), Nookie, My Way, Take A Look Around...) mais avec des interludes relous au possible.
Watain : Tridents en flammes, foule agglutinée, les Suédois sont attendus de pied ferme par une Temple bien remplie et avide d’en découdre. Le rituel prend forme comme d’habitude, Erik Danielsson se la joue solennel et voilà le set lancé. Entre rythmiques hachées qui tabassent et tremolos mordants, Watain mène sa danse avec aisance et bénéficie d’un son très bien équilibré. Exit les bouchons d’oreilles, les notes dissonantes viennent s’échouer sur les brasiers incandescents tandis que la foule réagit avec ferveur. Placé en pleine nuit, le set est empreint d’un mysticisme renforcé par un light show très dynamique voire épileptique. Pour conclure sa mise en scène Danielsson incarne Lucifer en personne en transmettant la lumière au public, avant de retourner dans les ténèbres.
Cro-Mags : Allez, pour ce weekend en virée Crossover on demande les papas : Cro Mags. Version John Joseph évidemment (si vous avez suivi les batailles autour du groupe) et c’est une petite leçon d’histoire et de musique. Le groupe joue limite Thrash puis montre ses aspects plus Hardcore. Pas de grosse révélation ici, mais un concert sympa et énergique.
Nile : Les plus fins égyptologues du Hellfest se sont donnés rendez-vous à l'Altar pour une conférence fort intéressante présidée par Nile. Direction les catacombes des pyramides et la Douât avec le Brutal Death Technique des Américains sans passer par la case tourisme. Agrémenté de quelques samples de musiques d'ambiance histoire d’aérer et de faire humer le sable brûlant au public, le set ne fait pas défaut à la réputation de notre troupe d’historiens. Du Brutal Death Technique exécuté sans accroc, sans énorme prestation non plus. Globalement bon, le son laisse passer les lignes mélodiques qui se faufilent sans souci dans les esgourdes, respiration salutaire entre le matraquage compulsif de George Kollias et le riffing ininterrompu des guitaristes. Avec un Suffocation qui a tout retourné hier, Nile souffre fatalement de la comparaison, et on ne peut pas s’empêcher de noter des guitares trop rocailleuses qui méritaient un son plus plein.
Neurosis : Cette branlée. Ce son de fou furieux. On n’était pas prêts. Ce n’est pas la première fois que Neurosis vient au Hellfest ou qu’on a la chance de les voir sur d’autres festivals, mais là, les mecs ont poussé les potards à 11. Tout sonne parfaitement, de la batterie aux rythmiques tribales jusqu’aux guitares carnassières et au chant terrible de Steve Von Till et Scott Kelly. On sent le groupe très remonté de l’ouverture sur Given To The Rising jusqu’au final apocalyptique du monstrueux Through Silver In Blood. Un pliage de nuque en bonne et due forme et un immense signe de respect pour les américains qui sont encore et toujours largement un cran au dessus de toute la vague de groupes Post-machin.
Parkway Drive : Fulgurante ascension que celle de Parkway Drive qui en 2013 encore se produisait en milieu d’après-midi avec un simple backdrop comme décor. Aujourd’hui c’est bel et bien en tête d’affiche de la Mainstage 2 que les australiens se produisent. Pour l’occasion, le groupe nous dévoile un show de lumière, de pyrotechnie ainsi que d’autres artifices dignes des plus gros noms de cette affiche. Malheureusement, il faut plus qu’un show visuel captivant pour en venir à apprécier une heure de set majoritairement composé de morceaux des deux derniers albums du groupe. Et ce n'est clairement pas leurs meilleurs titres.
Dimmu Borgir : Dimmu Borgir qui clôt les concerts de la Altar, c’est l’assurance d’une surpopulation sous la tente en question pour une fin de soirée placée sous le signe de l’epicness. Après une conventionnelle ouverture avec les deux premiers titres du récent Eonian, les Norvégiens dégainent leurs tubes : The Chosen Legacy, Gateways, Dimmu Borgir... Les lumières rouges, la fumée, et le backdrop qui symbolise une façade d’église donnent une ambiance de messe noire au set. Les chœurs sont parfois un peu faiblards, mais la set-list est un tel best-of que l’efficacité est là. Mais la fatigue aussi, et de loin, le son est étouffé et la magie prend moins bien. Dimmu Borgir termine sa collection de tubes par des inévitables, Progenies Of The Great Apocalypse et Mourning Palace. Rien à redire sur la prestation, mais elle fut difficile à apprécier à cause de la foule et de l’épuisement.
Top 3 :
Méo : Orange Goblin, Get The Shot, Monolord
Bacteries : Deftones, Psykup, Neurosis
Skaldmax : Oranssi Pazuzu, Misþyrming, Deftones
Pentacle : Neurosis, Oranssi Pazuzu, Dälek
Florian : Neurosis, Turnstile, Deftones
Chazo : Deftones, Ho99o9, Psykup
Tang : Neurosis, Knocked Loose, Dälek
Zbrlah : Deftones, Psykup, Enslaved
Nonohate : Neurosis, Deftones, Misþyrming
Jeudi 26 avril 2018
Bullet For My Valentine sera de passage fin octobre / novembre en Europe avec Of Mice&Men : 30/10 : Zurich (Marque Coréene Hall) 06/11 : Paris (Casino de Paris) 07/11 : Luxembourg (Rockhal) De plus Bullet For My Valentine, le groupe vient de dévoiler le clip de Over It. Leur nouvel album, Gravity, sort le 29 juin.
Vendredi 22 décembre 2017
Jeudi 16 novembre 2017
Le Graspop Metal Meeting a annoncé pas mal de noms de sa programmation 2018 (le festival a souvent une affiche proche de celle du Hellfest en ce qui concerne les mainstage) : Guns N'Roses, Iron Maiden, Ozzy Osbourne, Avenged Sevenfold, Judas Priest, A Perfect Circle, Parkway Drive, Limp Bizkit, Megadeth, Bullet For My Valentine, Kreator, Body Count, Killswitch Engage, Powerwolf, P.O.D., Watain, Asking Alexandria, At The Gates, Less Than Jake, Anti Flag, The Darkness, Iced Earth, Underoath, Exodus, Amaranthe, Thy Art Is Murder, Powerflo, Emmure, Marduk, Tesseract, Miss May I, Stray From The Path, Vader, Tyr, Arkona, Carnivore A.D., Pist*on, Planet Of Zeus, Modern Life Is War, Knocked Loose, BlessTheFall, Asphyx, Zeal And Ardor, Akercocke, Silverstein, Bölzer, Monuments, Stone Broken. Ca se passe en Belgique du 21 eu 24 juin.
Vendredi 09 décembre 2016
Mardi 09 août 2016
L'édition 2016 du Wacken Open Air venant tout juste de prendre fin, vous pouvez vous y replonger à travers plusieurs concerts visibles dans leurs intégralités sur Arte Concert avec notamment Triptykon, Entombed A.D. ou encore Bullet For My Valentine.
Le festival annonce déjà les premiers noms de l'édition 2017 avec Amon Amarth, Avantasia, Kreator, Mayhem De Mysteriis Dom Sathanas set, Paradise Lost, Heaven Shall Burn, Lacuna Coil, Powerwolf, Candlemass, Sonata Arctica, Hämatom et Saltatio Mortis.
Mardi 17 mai 2016
Des clips ! - Vimic (le nouveau groupe de Joey Jordison (ex-Slipknot) avec d'anciens Scar The Martyr) - She Sees Everything. - Zu - Ludi Florales - Sektemtum (Black Metal - Montpellier) - Panacea - King Gizzard&The Lizard Wizard - People-Vultures - Bullet For My Valentine - Your Betrayal (live video) - Entheos (ex-Animals As Leaders/The Faceless, etc.) - New Light (extrait du dernier album The Infinite Nothing
Vendredi 29 janvier 2016
Bullet For My Valentine pourraient sortir un EP dans le courant de l'année 2016 (voilà c'est tout...on voulait vous prévenir).
Lundi 21 décembre 2015
Avec la fin d'année approche le temps des tops annuels, dont celui des lecteurs. On attends donc vos votes ! Déjà 750 notes posées sur les albums de 2015, arriver à 1000 ça serait bien ! Voilà quelques sorties en 2015 ("*" signifie qu'il manque des notes pour faire partie du top lecteurs). Et pour voter, il faut aller sur la page de l'album (en cliquant sur la pochette, puis donner une note sur 20 à cet album, il vous faut avoir un compte créé sur le site pour ça, ça prend 1 minute). - Enslaved - In Times - Terror - The 25th Hour* - Ghost - Meliora - Bullet For My Valentine - Venom* - Mass Hysteria - Matière Noire - Chelsea Wolfe - Abyss* - Lamb Of God - VII: Sturm Und Drang - Myrkur - M* - No One Is Innocent - Propaganda - Sylosis - Dormant Heart* - Faith No More - Sol Invictus - Steven Wilson - Hand. Cannot. Erase.* - Slayer - Repentless - Monolord - Vænir* - Dagoba - Tales Of The Black Dawn - Clutch - Psychic Warfaire*
Vendredi 30 octobre 2015
Le Hellfest 2016 dévoile une partie de son affiche (et remet des places en ventes), voilà les noms confirmés : Mainstages : Rammstein, Black Sabbath, Korn, Megadeth, Ghost, Slayer, Bring Me The Horizon, The Offspring, Volbeat, Dropkick Murphys, Bullet For My Valentine, Disturbed, Gojira, Within Temptation, King Diamond (pour jouer Abigail en intégralité), Twisted Sister, Foreigner, Anthrax, Amon Amarth, Blind Guardian, Sixx AM, Joe Satriani, Glenn Hugges, Hatebreed, Turbonegro, Mass Hysteria, Halestorm, Le Bal Des Enragés, Audrey Horne, Orphaned Land, Delain, Dragonforce, Tremonti (le groupe du guitariste de Creed / Alter Bridge), Shinedown, No One Is Innocent, The Amity Affliction, August Burns Red, Bury Tomorrow, Thy Art Is Murder, The Shrine, Arthemis, Nightmare Tentes extrêmes : Testament, Overkill, Napalm Death, Deicide, Abbath, Dark Funeral, Sacred Reich, Voïvod, Terrorizer, Entombed A.D, Paradise Lost (pour jouer Draconian Times en intégralité), Katatonia, Korpiklaani, Primordial, Moonsorrow, Enslaved, Empyrium, Inquisition, Marduk, Taake, Kampfar, Vader, Asphyx, Agoraphobic Nosebleed, Insomnium, Entrails, Fallujah, The Skull, Heidevolk, Archgoat, Cattle Decapitation, Grand Magus, Havok, Fleshgod Apocalypse, Cruachan, Sadist, Entrails, Solefald, Dark Fortress, Myrkur, Behexen, The Vision Bleak, Dust Bolt, Witches, Skälmold, Stille Volk, Otargos, Hegemon, Moonreich Hardcore&Stoner : Refused, Converge, Sick Of It All, Down, The Melvins, Rival Sons, Fu Manchu, Hermano, Goatsnake, Kadavar, Kylesa, Kvelertak, Walls Of Jericho, Heaven Shall Burn, Caliban, Architects, Vision Of Disorder, Discharge, Strife, Turnstile, UK Subs, The Toy Dolls, Les Sales Majestes, Power Trip, Victims, Ratos De Porao, Saviours, Torche, Jambinai, Harm's Way, Earth, Windhand, Mantar, With The Dead, King Dude, Monolord, Crobot, All Pigs Must Die, Wo Fat, Valkyrie, Stoned Jesus, Hangman's Chair, Dopethrone, Alea Jacta Est, Backtrack, Winter, Cowards, Dirty Fonzy, Lecherous Gaze, StoneBirds. Il manque donc encore des noms (et une tête d'affiche), en tout cas les places restantes devraient avoir disparues très vite! Le festival aura lieu du 17 au 19 juin à Clisson.
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