Brujeria

Metal Extreme

Mexique

Biographie

Brujeria (qui signifie sorcellerie en espagnol) est un groupe de Metal Extreme qui selon la légende trouve sa source en 1989 au Mexique. Beaucoup de spéculations et fantasmes alimentent la légende sur la formation au départ puisque les membres sont encagoulés et se présentent à la base comme étant des terroristes, au mieux des révolutionnaires prêts à prendre les armes. Tout ceci est vite démenti, il s’avère simplement que Brujeria est une sorte de collectif, puisque hormis le chanteur, Juan Brujo, présent sur tous les enregistrements, un nombre incalculable de musiciens va se succéder sur les diverses réalisations, certains d’entre eux étant même très connus.

Le style musical de Brujeria évoluera avec le temps, passant du Grindcore sur le premier album, Matando Güeros (1993), à un Metal plus Death Thrash sur les deux autres, Raza Odiada (1995) et Brujerizmo (2000). Les principaux thèmes abordés sont le satanisme, le terrorisme, les femmes et la drogue. La réputation du groupe étant assez importante, Brujeria se produira dans des festivals comme le Hellfest ou celui de Dour (Belgique). Après quelques compilations et singles et un très long silence, un album est enfin annoncé pour fin 2015 avec une signature chez Nuclear Blast. Loin de la blague de potache, la musique envoyée par les gaillards est ultra carré. 

Difficile de lister tous les musiciens étant passés chez Brujeria puisque le secret est bien gardé, certains participants à un album complet, d’autres juste comme guest ou membres live, on peut tout de même citer avec certitude : Dino Cazares (Fear Factory), Shane Embury (Napalm Death), Jeff Walker (Carcass), Jesse Pintato (Terrorizer, Lock Up, Napalm Death), Nicholas Barker (ex-Dimmu Borgir), Adrian Erlandsson (At The Gates), Billy Gould (Faith No More), Jello Biafra (Dead Kennedys).

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Brujeria

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Seize ans sans le moindre album studio, ça fait long, très long même à notre époque. Pour autant Brujeria n’aura pas tout à fait été inactif, EPs, compilations, présence dans les festivals (Dour ou encore le Hellfest notamment), auront permis à ce drôle de collectif de ne pas se faire (totalement) oublier du grand public. Pocho Aztlan, le quatrième méfait du combo était attendu depuis presque deux ...

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