Le moins que l’on puisse dire, c’est que ce nouvel album de Brant Bjork arrive à point nommé. L’été, les vacances, quel meilleur moment pour écouter le nouveau disque de cette légende du Stoner Rock? Et c’est une nouvelle fois accompagné des fameux Bros, comme cela avait été le cas sur le très réussi Saved by Magic en 2005, que Brant Bjork revient réveiller le hippie qui sommeille en chacun de nous.
C’est certain, ce Somera Sol respire le soleil et posera un sourire sur le visage de l’auditeur dès les premières secondes. Le tout semble tout de même plus péchu et léger que sur Saved by Magic mais quel charme, dans les sonorités chaleureuses, dans le groove, dans le chant, partout! Les paroles sont du même acabit, d’un positivisme hippisant tout à fait jouissif.
Une nouvelle fois les mélodies sont entêtantes et portées par un groove à toute épreuve dans la plus pure tradition Stoner, la pêche d’un morceau comme Oblivion ou Shrine Communication et de son riff halluciné évoquent même un Kyuss survitaminé. Somera Sol est également très varié, des passages très rock laissent placent à d’autres plus pop (The Native Tongue), mais toujours aussi bons. D’excellents soli ponctuent le disque, toujours dans un ton très groovy. Quelques instruments à vent (saxophone entre autres) font leur apparition sur les deux derniers morceaux, Lion Wings et Blood in the Gallery, leur donnant un aspect très «cool» presque jazzy. D’ailleurs ce côté «cool» donne sa tonalité générale à l’album.
Une fois de plus Brant Bjork propose un album rock’n roll de haute volée, digne des grandes heures du Stoner. N’attendez plus, allongez vous dans le sable, au soleil, les doigts de pied en éventail avec Somera Sol en fond sonore. Et n’oubliez pas, comme le clame Brant Bjork sur le morceau du même nom, «love is revolution». L’été 2007 sera hippie ou ne sera pas.
A écouter : Sur un transat