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Vendredi 16 décembre 2022
Le Hellfest 2023 a dévoilé son affiche, sont donc annoncés :
- 15 juin : Kiss, Hollywood Vampires, Generation Sex, Coheed And Cambria, Parkway Drive, Architects, In Flames, I Prevail, Code Orange, Fishbone, Svinkels, Ludvig Von 88, Poésie Zero, Amenra, The Soft Moon, Birds In Row, Celeste, Today Is The Day, Katatonia, Hypocrisy, Candlemass, Nighfall, Behemoth, Dark Funeral, Harakiri For The Sky, Imperial Triumphant, Blackbraid
- 16 juin : Mötley Crüe, Def Leppard, Alter Bridge, Skid Row, Elegant Weapons, British Lion, The Quireboys, P-Troll, Sum 41, Machine Gun Kelly, Papa Roach, Motionless In White, Eths, Nothing More, Mod Sun, Escape The Fate, Vended, Rancid, Flogging Molly, Gogol Bordelo, Less Than Jake, Cockney Rejects, The Chats, Homintern Sect, Peter Pan Speedrock, Syndrome 81, The Cult, Greg Puciato, Primitive Man, Weedeater, Helms Alee, Bongripper, LLNN, My Dilligence, As I Lay Dying, Suffocation, Bloodbath, Aborted, Unearth, Full Of Hell, Nostromo, Candy, Venefixion, Venom Inc., Gorgoroth, 1349, Vreid, Der Weg Einer Freiheit, 1914, ACOD, Belenos, Hetroertzen
- 17 juin : Iron Maiden, Porcupine Tree, Carpenter Brut, Puscifer, Beast In Black, Riverside, Evergrey, Scarlean, Within Temptation, Powerwolf, Arch Enemy, Seether, Asking Alexandria, Fever 333, Bloodywood, Cobra The Impaler, Black Flag, Municipal Waste, Stray From The Path, Pro Pain, Sould Glo, Mindforce, Spiritworld, Zulu, Hard Mind, Clutch, Monster Magnet, Earthless, The Obsessed, Stoned Jesus, Crowbar, King Buffalo, Spirit Adrift, Decasia, Meshuggah, Voïvod, Lorna Shore, Born Of Osiris, Gorod, Loathe, Ten56., The Dali Thundering Concept, Pestifer, The Hu, Faun, Finntroll, Myrath, Saor, Svalbard, Halandra, White Ward, Nature Morte
- 18 juin : Slipknot, Pantera, Amon Amarth, Hatebreed, Hollywood Undead, Ho99o9, Florence Black, Do Or Die, Tenacious D, Incubus, Electric Callboy, Halestorm, The Distillers, Thundermother, Skynd, The Ghost Inside, Rise Of The Northstar, The Amity Affliction, Cane Hill, Paleface, End, Resolve, Beyong The Styx, Melvins, Dance With The Dead, Legion Of Doom, Mutoid Man, Empire State Bastard, Wolvennest, Doodseskader, Testament, Dark Angel, Exodus, Holy Mosos, Vektor, Evil Invaders, Schizophrenia, Aleister, Fields Of The Nephilim, Paradise Lost, Lord Of The Lost, She Past Away, Treponem Pal, The Old Dead Tree, Strigoi, Blod
Ca se passe du 15 au 18 juin à Clisson et c'est déjà complet.
Jeudi 14 janvier 2021
Chronique Eremit - Carrier Of Weight : "Non, Eremit est simplement Doom à mort et en terme de rapprochement on est plus à aller chercher du côté de chez Conan avec des riffs ou chez Thou ou Bongripper. [...]"
Lundi 04 mai 2020
Bongripper a sorti il y a quelques jours un titre inédit de 22 minutes. Celui-ci date de 2009 et précède les sessions de Satan Worshipping Doom.
Samedi 25 avril 2020
Seaxes (Post Punk / Math Rock avec des membres de Bongripper et CSTVT) dévoile son EP par ici.
Vendredi 17 avril 2020
Bottomed (projet Ambient de Nick Dellacroce de Bongripper) vient de sortir un ep constitué d'une seule piste de vint minutes intitulée We Sit In Silence As Our World Decays. Ca a été enregistré pendant le confinement et ça s'écoute sur bandcamp.
Jeudi 31 octobre 2019
Podcast : Cette semaine, c'est émission playlist avec une sélection parfois douteuse mais toujours assumée pour ce nouvel épisode, un peu spécial, de YCKM. Au programme : Marécages, Blockheads, Metalucifer, Bongripper, Municipal Waste, Barabbas, Refused, ... Vous pouvez retrouver l'émission sur Deezer, Spotify, Apple Music, .... en cherchant YCKM ou Metalorgie, cette épisode est aussi disponible en MP3 ici, et vous pouvez l'écouter en ligne ici.
Jeudi 11 juillet 2019
Le Deserfest Belgique a annoncé de nouveaux noms : Zeal And Ardor, Dopelord et Lo-Pan (qui viennent rejoindre une belle affiché avec Sleep, Pelican, Eyehategod, Bongripper, Church Of Misery, Sunnata, Black Pyramid, Inter Arma, ASG, High Reeper, ...).
Jeudi 02 mai 2019
Le Desertfest belge (18-20, Anvers) a annoncé une partie de son affiche : Sleep, Eyehategod, Truckfighters, Bongripper, Nebula, Fireball Ministry, Monomyth, Crypt Trip, Temple Fang, High Reeper, 30 000 Monkies
Dimanche 16 septembre 2018
Chronique Bongripper - Terminal "« On ne choisit pas ses parents, on ne choisit pas sa famille,… » a dit un jour un certain garde champêtre.Terminal a pour défaut de paraître dans le sillage du monstrueux et dense Miserable, lui-même précédé de la machine à tubes Satan Worshipping Doom [...]"
Mardi 19 juin 2018
Un extrait du morceau Slow, du prochain album de Bongripper, Terminal, est en écoute par ici. Sortie le 6 juillet chez The Great Barrier Records.
Mercredi 28 mars 2018
Le nouveau Bongripper s'intitule Terminal et sortira le 6 juillet prochain chez Great Barrier Records. Pochette et tracklist (encore une fois parfaite) à voir sur leur page.
Lundi 13 novembre 2017
Pale Horseman (Doom Sludge de Chicago) sortira son troisième album, The Fourth Seal le 8 décembre chez Black Bow Records. Un premier extrait s'écoute sur le Bandcamp du groupe et un second sur Soundcloud. Le disque a été enregistré par Dennis Pleckham de Bongripper.
Dimanche 18 juin 2017
Hellfest 2017
Photos : - Samedi : photos groupes et artistes. - Vendredi : photos groupes et artistes.
Report :
La veille se lit ici.
Soleil Soleil Soleil! En 12 édition le Hellfest a rarement connu journée aussi chaude (et dimanche cela sera pire !), la chaleur va peser sur le festival aujourd’hui, les corps vont souffrir !
Hier on a oublié de préciser un changement important : la taille (et le nombre) des écrans des mainstage, là où on avait des formes rectangulaires un peu étranges on a désormais des écrans énormes au ratio standard : belle amélioration.
Toutes nos photos de la journée sont à voir ici, réalisées par Bacteries, Chazo, et Meo Photo. Crypt Sermon : Sous une Altar encore timide, les gars de Philadelphie ont réveillé les amateurs de Doom Traditionnel. Sans réinventer le style, bien au contraire, les Américains rendent hommage aux grands de la scène comme Candlemass ou Trouble. Une mise en bouche plutôt sympa avant les autres performances traînantes de la journée. Ultra Vomit : On arrive sur la Mainstage pile à temps pour voir Ultra Vomit séparer la foule en vue d'un wall of death des familles : team pipi contre team caca, tous prêts à se jeter dessus joyeusement, et sans rester au milieu hein, sinon c'est faire le jeu du pipi, annonce le groupe le plus sérieusement du monde. Bien sûr, c'est le début du titre Pipi VS Caca qui déclenche le wall of death. Les hits se succèdent, tous plus débiles les uns que les autres, et Andréas (de Andréas Et Nicolas) vient même investir la scène comme un fou pour Je Collectionne Des Canards (Vivants). Ayant visiblement du chromosome à revendre, l'olibrius descend même de scène et c'est la sécurité qui le retient de se jeter dans le public... Bonne humeur pour attaquer cette deuxième journée ! Monkey3 : Les portes de cette seconde journée sont ouvertes depuis peu mais pourtant il y a foule sous la Valley pour Monkey3. Le groupe comme souvent retravaille ses morceaux en live. Il faut dire que chacun des membres du quatuor majoritairement instrumental fait preuve d'une virtuosité exemplaire pour offrir au public un aspect différent de leur répertoire, le tout embelli par un son à en fait pâlir plus d'un jusqu’au final du concert, lancé sur une montée vertigineuse qui vient nous gifler la face à grands coups de riffs. Igorrr : L'OSNI (objet sonore non identifié) de la journée c'est évidemment Igorrr. Avant d’entamer une importante tournée en octobre prochain pour promouvoir Savage Sinusoid, leur tout nouvel album fraîchement sorti la veille, le groupe est de passage à Clisson et énormément de monde était au rendez-vous. Il faut dire que depuis leur signature chez Metal Blade, le groupe qui jouissait déjà d’une forte notoriété ne cesse de grossir. La crainte que le côté breakcore soit surmixé et prenne le pas sur le chant baroque était importante mais le résultat fut tout à fait honorable. Plusieurs nouveaux morceaux furent joués notamment ieuD, le premier single, avant de voir les membres du groupe quitter la scène à l’exception de M. Igorrr qui resta seul pour nous asséner un mix breakcore intense qui ravit les fans de la première heure et qui eut fini d'achever le public pendant ces 40 minutes hautement stroboscopiques. A déconseiller à tout festivalier souffrant d'épilepsie. Nails : Tout le monde croyait Nails fini, que le groupe avait splitté pour justifier de l’annulation de la dernière tournée européenne sans communiquer sur les raisons de cette décision, mais après un EP deux titres aux côtés de Full Of Hell, le groupe revient sur le devant de la scène et le premier concert du groupe depuis cette histoire se passe à Clisson. Les premiers circle pits ne tardent pas à soulever un rideau de poussière tandis que le frontman lance le premier morceau suivi de très près par You Will Never Be One Of Us. Le chanteur fera d'ailleurs un communiqué en soulignant que ce concert est le premier du groupe depuis longtemps et qu'il apprécie l'accueil réservé par le public. Un contraste impressionnant s’impose entre ces paroles et l’aspect ultra haineux de leur musique.
Bongripper : Sous la Valley, Bongripper a tout simplement cassé le Doom game. Deux morceaux (Hail et Endless), des musiciens réglés comme des horloges dans la gestuelle et un public qui se brise la nuque avec enthousiasme. On pose son cerveau pendant 40 minutes et on se laisse emporter par les rythmiques grasses et les coups de masse de la batterie. Les musiciens s'octroient quelques petits espaces de jams avant de rechuter de plus belle. On soulignera un final ultra-intense façon mur de son qui laisse juste sur le cul, muet et abasourdi pour un petit moment. Pas un mot de la part de Bongripper mais les applaudissement pleuvent à la fin du set. Si ce n'était pas déjà fait, les 'ricains ont prouvé qu'ils atteignent haut la main les sommets du Doom / Sludge instrumental. Ereb Altor : Le Death/Black de Ereb Altor est vikingisé à la limite du Pagan, lancinant à la limite du Doom. L'excellente dichotomie entre chant clair de qualité et voix saturée hypnotique rend le groupe réellement intéressant, malgré l'absence de jeu de scène ou la sobriété de la communication avec le public. Pas prévus sur mon planning, mais happé par ce que j'entendais venir de la Temple, cette belle découverte m'a fait rester jusqu'à la fin de leur set ! Blood Ceremony : Il est 16h et donc l’heure de prendre notre goûter Black Sabbath meets Jethro Tull. Une section guitare / basse / batterie à l’ancienne, façon Rock 70’s comme beaucoup de groupes récents peuvent le faire et ajoutez à cela une chanteuse / flûtiste qui donne toute la personnalité au projet. Ça fonctionne : les riffs sont entraînants, les mélodies à la flûtes tant dans les soli que dans les mélodies qui apportent une énergie communicatrice à l’ensemble. On y trouve un côté hippie 70’s tellement énergique et cool qu’on ne peut qu’adhérer. Panthère D'Acier : Sur la Mainstage 1, les derniers survivants du mouvement Hair / Glam Metal se déchaînent en entrecoupant (comme d'hab') leurs titres par des sketches bas du front. Ultra drôle pour certains, sexiste et ridicule pour d'autres, en tout cas Steel Panther ne ménage pas ses efforts et ne laisse personne indifférent. Le groupe sélectionne ses singles et ses tubes pour encore plus marquer le coup, à base de Glory Hole ou de Seventeen Girls In A Row. Comme attendu au vu des concerts précédents du combo, le public est truffé de filles volontaires pour montrer la plupart de leur anatomie, qu'elles soient invitées sur scène par le groupe ou juchées sur des épaules au milieu de la foule. Un spectacle toujours identique depuis des années, mais toujours marquant et décontracté... Selon les points de vue, encore une fois. Skepticism : Caution Funeral Doom Metal de cette année, un peu moins d’un an après leur prestation au Fall Of Summer 2016. Tout semble tourner au ralenti, les musiciens sont quasi statiques hormis le chanteur qui, par d’infinies précautions, lance quelques fleurs en direction du public et exécute quelques mouvements graves tel un chef d’orchestre abattu. Leur set serait la définition du désespoir. De tristes mélodies au piano, des riffs graves joués avec un lenteur affligée et une batterie qui l’est tout autant. Rien de bon n’est à prendre chez Skepticism. Douleur, tristesse, détresse… Et pourtant, les finlandais tiennent d’une grandeur romantique dont eux seuls ont le secret. Frank Carter&The Rattlesnakes : Plein après-midi, soleil massif sur la Warzone, public en chaleur, et belle mandale punk-hardcore pour l'ex-Gallows accompagné de ses acolytes fort enthousiastes. Dès le second titre Frank descend dans la fosse, monte sur la barrière, puis monte sur le public (oui), et va faire un titre complet porté par le public. Suivra une montagne de poussière soulevée lorsque le chanteur sus-nommé exige un circle pit autour de la tour régie (le public n’y arrivera pas, mais le circle pit était déjà géant. Le guitariste viendra également jouer sur le public. Même si sur album Frank Carter n’est pas le disque vers lequel on revient souvent, en live c’est magistral, une leçon de rock, pas besoin d’artifice quand on a l’énergie. Decapitated : Après la messe funéraire de Skepticism, changement de registre brutal puisque ce sont les polonais de Decapitated qui viennent secouer la Altar voisine. Peu de discours entre les morceaux comme le souligne le frontman qui préfère enchaîner les titres pour jouer un maximum, pour le plus grand plaisir des festivaliers. Un agréable remerciement sera tout de même glissé pour l'accueil toujours plus chaleureux réservé à ce groupe qui n'avait plus joué au Hellfest depuis 2010. Fort d'un nouvel album Anticult à paraître le mois prochain, le combo emmené par un chanteur survolté qui n'a de cesse d'enchaîner les aller-retour d'un bout à l'autre de la scène nous assène leur Death Metal technique et déstructuré pendant un peu moins d'une heure. Mars Red Sky : Décidément la Valley peut se targuer d'une excellente sono cette année, et les Bordelais de Mars Red Sky ne dérogent pas à la règle. Alignement de bons titres comme à l'accoutumée, plus un nouveau morceau d'une dizaine de minutes en avant-dernière friandise, qui augure de fort belles choses pour la suite. On a rarement entendu des basses aussi profondes et intenses sous cette tente. Le Ciel Martien est définitivement une valeur sûre du Stoner/Doom français, à suivre à la trace. Soilwork : Soilwork est un maudit du Hellfest. Après une édition 2014 qui a vu le groupe casser la Altar, le combo revient sur la même scène... sans claviériste, suite à un problème d'avion. Qu'à cela ne tienne, les mecs ont une revanche à prendre sur ce festival, et ils le font savoir à grand renfort d'énergie et de compos rentre-dedans (Bastard Chain est par exemple vraiment folle, et la set-list est légèrement remaniée pour mieux coller à des ambiances sans synthés). La pêche des musiciens est impressionnante et personne ne tombe dans un trou sous la scène... Bjorn est parfait vocalement, et leur nouveau batteur, élève de l'ancien, est au niveau de son maître. Rendez-vous après un prochain album pour finir de conjurer le sort, sans trou et avec un clavier !
Chelsea Wolfe : A l’approche du concert de Chelsea Wolfe, la chaleur est à la limite du supportable sous la Valley. Pourtant il ne faut pas rechigner à un peu de proximité physique avec les festivaliers pour voir l'élégante chanteuse et ses musiciens. Pour ceux qui n’auraient pas eu la chance de la voir en live encore, un point important est à prendre en compte : les sons basses sont tout particulièrement élevés. Sachant que le concert fut majoritairement composé de morceau de Abyss qui en regorge, certains passages de la première demie-heure sont difficilement supportables pour nos oreilles déjà affaiblies. Ça n'empêchera point cette grande dame de nous délivrer un set maîtrisé par sa progression et au final fou qui verra Chelsea Wolfe hurler dans les micros de sa guitare pour amplifier les larsens du titre Survive.
Alcest : Le soleil commence à se coucher. Quelques rayons orangés dardent encore sous la Temple et Deafheaven eût été fort à propos mais c'est Alcest qui nous gratifiera d'un set tout en rêveries et en couleurs multiples. Son parfait, heure de passage bien calibrée et public au rendez-vous, Neige et sa bande ont eu les conditions parfaites pour livrer un show de qualité. Peu importe les allures de gros(ses) dur(e)s, tout le monde a un petit cœur qui bat quand les Français lâchent leur Post-Black planant. Alcest se focalise d'ailleurs sur une set-list calibrée « Hellfest », plutôt Metal donc avec le récent Kodama, Les Voyages de L' Âme et Délivrance tiré de Shelter. L'heure complète dédiée aux fées et autres forêts merveilleuses passe bien vite et sans le moindre accroc pour nos poètes du Black merveilleux. Comeback Kid : Comment créer un nuage de poussière au point que la sécu aura du mal à voir les slammers arriver ? Inviter Comeback Kid ! Le groupe va jouer une heure non stop et puiser dans sa désormais conséquente discographie, dommage que Devin Townsend jouait la veille on aurait peut être pu voir un duo (car oui ce dernier joue sur le prochain album du groupe). Finish de cette heure folle sur Wake The Dead, évidemment. Pain Of Salvation : La première fois que j'ai vu Pain Of Salvation en concert, c'était il y a pile 10 ans, au Hellfest 2007. Pour marquer cet anniversaire, PoS est de retour avec un concert exemplaire. Ultra énergique, la bande à Gildenlöw envoie son Prog subtil et à fleur de peau sans ménager sa peine. Le frontman semble réellement transcendé par les premiers titres, issus du récent In The Passing Light Of Day qui lui est intimement personnel. Après trois brûlots issus de ce dernier album (Full Throttle Tribe, Reasons, Meaningless), Pain Of Salvation opère à un retour arrière, en ayant l'excellente idée de ne s'arrêter que le temps de Linoleum sur la période 2005-2016. Pour le reste, on aura droit à un best-of des vieux albums et Ashes sera un point culminant de la performance. Le groupe clôture en revenant au présent avec le magistral et émouvant On A Tuesday. Quoiqu'en disent ceux qui ont choisis d'aller voir Primus, PoS était parfait. Aucun regret.
Primus : Grosse sensation du Hellfest, la prestation de Primus enchante son monde et envoie ses lignes de basse, via un Les Claypool en feu. L’ensemble est tout à fait enthousiasmant et donne même lieu au meilleur show de la Valley, excepté Chelsea Wolfe. Les projections visuelles qui agrémentaient le set donnaient une dimension épique à la chose, et accentuant l’effet grisant procuré par le groove constant qu’ils imposent. Le public en liesse et fortement trentenaire, excepté une partie qui évacuait de manière sporadique. L’ensemble fut conquit par un rendu démentiel, qui ne se limitait pas à la basse, en fait une setlist carrée, optimale, un diamant pour tous les fans de Primus. Agnostic Front : Les légendes du Hardcore New-Yorkais connaissent le sujet : une arrivée de Vinnie Stigma avec un gros sourire avec son t-shirt Madball et c’est parti pour un défilé de titres HxC. Que dire de plus? Roger Miret va parler de la Warzone, disant que cela lui rappelle son passage en prison ou que le nom de la scène lui fait penser à son frère (mort au combat semble-t-il?). Evidemment avec le NY HxC : bonne humeur et contact avec le public. Aerosmith : La tête d’affiche de cette deuxième journée attire encore plus de monde que Deep Purple la veille. Le public est entassé jusque derrière la régie des Mainstages, quasiment jusqu’à l’entrée de la Altar. Pourtant, les écrans géants qui encadrent la scène se bornent à n’afficher qu’un logo Aerosmith, ce qui fait que presque personne ne voit ce qui se passe sur scène. Mais cela ne dure que le temps du premier morceau, et enfin les écrans révèlent un Steven Tyler visiblement fatigué mais volontaire. Le groupe assure un show sans surprise, bien que toujours plaisant à regarder. Ils iront même jusqu’à dépasser leur créneau horaire de presque un quart d’heure pour finir en beauté avec les tubes de légende que sont Dream On et Walk This Way. Un spectacle digne d’être vu au moins une fois, sans hésiter, mais plutôt convenu pour celles et ceux déjà présents en 2014. Opeth : La bande à Mikael Akerfeldt est désormais habituée du Hellfest. C’est un groupe confiant qui foule la scène de la Altar pour le dernier créneau de la tente ce soir avec le titre éponyme du dernier album, Sorceress. Les Suédois alterneront ensuite les vieilleries Death Prog et les morceaux plus récents dans la veine psyché en assénant un Ghost Of Perdition magistral dès le second titre avant de le faire suivre par Cusp Of Eternity et un Heir Apparent explosif. Le temps que Mikael sorte quelques blagues sur Aerosmith qui jouait au même moment (et qu’il apprécie également), Opeth enchaîne sur Era avant d’introduire le très long titre final Deliverance. La leçon fut dite mais comme toujours, une heure pour Opeth c’est définitivement trop court. Slo Burn : L'un des nombreux projets de John Garcia, l'un de ses plus anciens (avant Hermano), et comme à chaque fois que l'un de ses groupes s’exhibe en live, ça casse la gueule. Pourtant la matière n'est pas pléthorique puisque le groupe n'a sorti qu'une démo et un EP en 1997, mais le feeling est là, entre Blues et Heavy suintant, le chant étant assez discret, on a parfois l'impression d'assister à un concert de Karma To Burn. Difficile cependant de savoir qui a copié l'autre, sachant qu'ils ont évolué dans la même décennie. Quoi qu'il en soit, le rendu est monstrueux, le set est carré, puissant et objectivement incandescent. Deafheaven : Mettons les choses au clair tout de suite. Le son n’était pas des plus avenant, notamment sur les guitares en retrait et le chant trop présent. Sauf que. Les gens qui connaissent le groupe savent. Il ya quelque chose de fortement émotionnelles dans Deafheaven. Dans les blasts, dans ces guitares mélancoliques tantôt Black tantôt Post-Hardcore, dans ce chant presque maniéré mais au bord du gouffre. Il faut écouter Brought To The Water, Dream House ou même Cody (la reprise de Mogwai) pour s’en rendre compte. Alors on ferme les yeux, on souffre, on lève le poing et l’on subit la musique de Deafheaven à la fois grandiose, terrible et douloureux. Suicidal Tendencies : Warzone surblindée, normal pour un set survitaminé, en compagnie exceptionnelle de Dave Lombardo, qui accompagne le groupe sur leur tournée annuelle. Et ma foi, une bonne branlée comme on en a l’habitude avec les Californiens, rendu nickel comme sur la plupart de leurs concifs. Le monde insatiable faisait qu’on ne pouvait apprécier pleinement la prestation, mais le rendu était à la hauteur des attentes générales. Un immanquable au vu de leur parcours, le Hardcore West-Coast par excellence. Top 3 des chroniqueurs présents : Bacteries : Frank Carter, Pain Of Salvation, Comeback Kid Grum Lee : Ugly Kid Joe, Saxon, Dee Snider Pentacle : Deafheaven, Bongripper, Alcest Max : Bongripper, Skepticism, Deafheaven Zbrlah : Pain Of Salvation, Opeth, Alcest Meo : Bongripper, Monkey 3, Slo Burn Nonohate : Opeth, Chelsea Wolfe, Bongripper Julien : Igorrr, Opeth, Primus Tang : Chelsea Wolfe, Primus, Slo Burn (+ Mars Red Sky)
Lundi 29 mai 2017
Ça vous dit, un retour en images sur les Stoned Orgies de l'an dernier à Nantes?
Fin avril 2016, c'était Domadora & Ecstatic Vision venaient surchauffer la Scène Michelet. Galerie souvenir ici.
Début mai 2016, c'était The Texas Chainsaw Dust Lovers & Black Rainbows, toujours à la Scène Michelet. Les murs et nos oreilles s'en rappellent, au tour de nos yeux ici.
Deuxième quinzaine de mai 2016, Samothrace & Conan faisaient planer le Ferrailleur. Clique ici pour la galerie. Et à la fin du mois de mai 2016, c'était au tour de Ghold&Bongripper d’assommer proprement le Ferrailleur pour le plus grand bonheur des oreilles nantaises. Là.
C'était il y a un an, et on compte bien sur les Stoned Orgies pour continuer à régaler Nantes à ce beau rythme de bûcheron pendant de longues années.
Jeudi 01 septembre 2016
Slomatics (pour fan de Conan, Bongripper, ...) a mis en ligne un nouveau titre intitulé Estronomicon, il est extrait de Future Echo Returns qui sort demain.
Lundi 08 août 2016
Donggripper (Sludge pour les amateurs de... Bongripper) vient de sortir son album Immeasurably Bummed à télécharger librement sur bandcamp.
Dimanche 12 juin 2016
Il y a deux semaines, on invitait les doomeux de Bongripper pour leur premier concert en France en plus de dix années d’existence. L'intégralité de leur concert au Ferrailleur de Nantes a été capté par Apollo's Mouse et se visionne dans la suite. Bonne bûche!
Mardi 07 juin 2016
Interview : En cette fin mai, on accueillait pour la première fois en France, Bongripper au Ferrailleur de Nantes dans le cadre des Stoned Orgies. L'occasion pour nous de discuter après le concert avec Nick Dellacroce (Guitare) et Ronald Petzke (Basse) de revenir sur leur dernier album Miserable, mais aussi de brasser plus large sur les désormais plus de dix ans d'activité du groupe, de parler de leurs influences, leur manière de composer... Tout cela se lit par ici.
Vendredi 22 avril 2016
Tu aimes le son lourd et gras ? Alors Conan + Samothrace ça devrait te plaire, c'est notre nouvelle date (sous l'étendard Stoned Orgies) qui se tiendra le dimanche 22 mai à Nantes au Ferrailleur. Les infos sont sur l'événement Facebook, c'est 12€ (+ les frais de loc). Et comme le dimanche suivant (29 mai) on a du gros aussi avec Bongripper + Ghold (toujours au Ferrailleur) on vous a fait un pass pour les 2 dates à 24€. Alors heureux ? - Les places pour le 22 : Weezevent, Digitick, Fnac - Les places pour le 29 : Weezevent, Digitick, Fnac - Le pass pour le 22 et le 29 : Weezevent
Lundi 29 février 2016
Le Psycho Las Vegas, du 26 au 28 août à Las Vegas donc, vient d'annoncer la quasi-totalité de l'affiche de son édition 2016 (il manque "juste" les headliners et quelques groupes) : Blue Oyster Cult, Sleep, Uncle Acid and the Deadbeats, The Crazy World of Arthur Brown, Pentagram, Candlemass, Death, Truth and Janey, Converge, Wovenhand, Bodus Band, Dead Meadow, The Black Heart Procession, Fu Manchu, Down, Zombi, Colour Haze, Yob, Elder, Acid King, Davana, Subrosa, Satan's Satyrs, The Shrine, Jucifer, Bongripper, Mars Red Sky, Belzebong, Tombstones, Saviours, Death Alley, A Storm Of Light, Lecherous Gaze, Mantar, Mondo Drag, Chrch, Behold! The Monolith, Carousel... L'affiche complète (car oui, on vous a pas tout mis) se trouve là.
Mercredi 02 décembre 2015
Le Maryland Deathfest, l'un des plus gros fest Metal des USA vient d'annoncer sa programmation pour 2016. Il y aura entre autres : Venom, Testament, Mayhem, Doom, Exciter, Samael, Angelcorpse, Nuclear Assault, Paradise Lost, Impaled Nazarene, Deströyer 666, Infest, Discharge, Hirax, The Haunted, Goblin, Earth, Dragged Into Sunlight, Bongripper, Craft, General Surgery, Crypt Sermon, Ringworm, Gruesome, Severe Torture.
Lundi 19 octobre 2015
Head Records, le label de Pneu, Mudweiser, Verdun, Stuntman, Goodbye Diana, Morse, ... vient de refaire son site web. Notamment leur shop (où l'on trouve leurs artistes mais aussi plein de bonnes choses comme Neurosis, Publicist UK, Bongripper, Converge, ...).
Mardi 11 août 2015
Le Temples Festival a dévoilé une première salve de groupes de son affiche 2016, dont Arabrot, Bongripper, Dead Congregation, Urfaust, Vision Of Disorder, Weekend Nachos, Iron Reagan, All Pigs Must Die, Gnaw Their Tongues, Groundhogs, Victims, ... L'affiche est visible ici. Ca se passera du 2 au 5 juin à Bristol (UK).
Vendredi 12 juin 2015
Le Roadburn a mis en ligne quelques streams audio des concerts de son édition 2015 : Monolord, Oozing Wound, Uzala... On avait déjà eu droit il y a quelques temps à ceux de Bongripper, Black Anvil, Eagle Twin, Goatwhore, Lazer/Wulf, Minsk, Lo-Pan, Mortals, Primitive Man, Salem's Pot et bien d'autres...
Mardi 30 décembre 2014
2014 aura été riche en coups de coeur et belles découvertes, et comme toujours, c'est impossible de tout écouter. On vous propose donc un rapide tour d'horizon de la crème de la crème avec la liste de nos "Albums du moment" de cette année. Astuce : vous pouvez avoir un bref aperçu du style de chaque formation en passant votre souris sur leurs noms.
Tempel - On The Steps Of The Temple (16,5/20) Jack And The Bearded Fishermen - Minor Noise (17/20) Les Marquises - Pensées Magiques (17/20) Doctor Livingstone - Contemptus Saeculis (16,5/20) Plebeian Grandstand - Lowgazers (17/20) We Insist! - We Insist! (16,5/20) Sunn O)))&Ulver - Terrestrials (16,5/20) Room 204 - Maximum Vegetation (16/20) Morbus Chron - Sweven (17/20) Blondstone - Mass Solace (16,5/20) Villagers Of Ioannina City - Riza (16,5/20) Young And In The Way - When Life Comes To Death (16,5/20) Orchestre Tout Puissant Marcel Duchamp - Rototor (16,5/20) Trainwreck - Old Departures New Beginnings (16/20) Conan - Blood Eagle (16/20) Wovenhand - Refractory Obdurate (16/20) Lantlôs - Melting Sun (16,5/20) Ought - More Than Any Other Day (16,5/20) Septic Flesh - Titan (16,5/20) Swans - To Be Kind (18/20) The Great Old Ones - Tekili-Li (17,5/20) Baton Rouge - Totem (16,5/20) Pallbearer - Foundations Of Burden (17/20) Empire! Empire! (I Was A Lonely Estate) - You Will Eventually Be Forgotten (16/20) Abigor - Leytmotif Luzifer (17/20) YOB - Clearing The Path To Ascend (17/20) Low Life - Dogging (17/20) We Were Promised Jetpacks - Unravelling (16,5/20) Nesseria - Fractures (16/20) Bongripper - Miserable (16,5/20) Panopticon - Roads To The North (17/20) Lazer/Wulf - The Beast Of Left And Right (16,5/20) Hail Mary Mallon - Bestiary (16/20) Jessica93 - Rise (17/20)
On vous a préparé une playlist Spotify regroupant la grande majorité des ADM (ceux disponibles). Bonne écoute !
Vendredi 14 novembre 2014
Chronique Bongripper - Miserable : "Quatre ans déjà que les doomeux de Chicago nous avaient laissé à terre, les oreilles saignantes, avec leur Satan Worshipping Doom. [...]"
Jeudi 18 septembre 2014
Bongripper reviendra au Roadburn 2015 pour deux concerts dont un pour jouer leur dernier album, Miserable, dans son intégralité. S'ajoutent également sur cette vingtième édition : White Hills, Solstafir, Virus et Floor.
Mardi 08 juillet 2014
Miserable, le nouveau méfait de Bongripper est en écoute et téléchargement gratuit sur leur bandcamp.
Vendredi 04 juillet 2014
Chronique et nouvel Album du Moment Conan - Blood Eagle : "Après plusieurs eps alléchants, des splits intéressants (Bongripper et Slomatics) et un concert épique capté au Roadburn 2012, on attendait avec impatience le successeur de Monnos, premier LP de Conan qui avait fait l'unanimité lors de sa sortie. [...]" P.S.: Conan qui accompagnera Church of Misery et High On Fire le 1er août à Paris (Glazart). Billetterie disponible sur Weezevent. Totues les infos sur facebook.
Jeudi 22 mai 2014
Miserable sera le nom du prochain album de Bongripper. Plus d'infos à venir prochainement...
Vendredi 06 décembre 2013
Vendredi 11 octobre 2013
Bongripper a bouclé l'écriture de son futur album et il sera enregistré en novembre. Leur album Hippier Killer va être réédité en LP, mais pas avant l'année prochaine.
Samedi 23 mars 2013
Bongripper a enregistré un split avec Conan (le groupe de Doom, pas le barbare). Il sortira en avril chez Holy Roar Records. Les précommandes se font par là et le morceau Beheaded se découvre par ici.
Lundi 17 décembre 2012
L'intégralité du concert de Bongripper au Roadburn 2012 se télécharge gratuitement sur bandcamp.
Lundi 23 avril 2012
On continue avec les vidéos du dernier Roadburn puisque c'est au tour de Bongripper, interprétant Satan Worshipping Doom dans son intégralité sur scène, de faire son apparition sur le site du fest.
Jeudi 12 avril 2012
Aujourd'hui démarre le Roadburn (festival hollandais, Mecque des amateurs de Doom, Stoner, Psyché, ...), cette année : Sleep, OM, Killing Joke, Ulver, Bongripper, Ancestors, Witch, Nachtmystium, Yob, The Obsessed, Jucifer, Huata, Celeste, Solstafir, Voïvod, Doom, Saviours, Church Of Misery, Agalloch, Red Fang, Jesu ... répondent présent. On vous tiendra informé via Twitter et nos amis de Pelecanus feront de même sur leur site.
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