Jeudi 16 novembre 2017

Le Graspop Metal Meeting a annoncé pas mal de noms de sa programmation 2018 (le festival a souvent une affiche proche de celle du Hellfest en ce qui concerne les mainstage) : Guns N'Roses, Iron Maiden, Ozzy Osbourne, Avenged Sevenfold, Judas Priest, A Perfect Circle, Parkway Drive, Limp Bizkit, Megadeth, Bullet For My Valentine, Kreator, Body Count, Killswitch Engage, Powerwolf, P.O.D., Watain, Asking Alexandria, At The Gates, Less Than Jake, Anti Flag, The DarknessIced Earth, Underoath, Exodus, Amaranthe, Thy Art Is MurderPowerflo, Emmure, Marduk, Tesseract, Miss May I, Stray From The Path, VaderTyr, ArkonaCarnivore A.D.Pist*onPlanet Of Zeus, Modern Life Is War, Knocked LooseBlessTheFall, AsphyxZeal And Ardor, Akercocke, Silverstein, Bölzer, MonumentsStone Broken.
Ca se passe en Belgique du 21 eu 24 juin.

Jeudi 26 octobre 2017

Toujours du live avec invité (toujours au Loudwire Music Awards) avec Body Count rejoint sur scène par Dave Mustaine (Megadeth) pour le titre Civil War, à voir .

Jeudi 05 octobre 2017

Body Count a mis en images This Is Why We Ride.

Jeudi 07 septembre 2017

Voilà un dessin animé qui retrace une anecdote sur Ice T qui a faillit se chier dessus lors d'un concert de Body Count.

Mercredi 19 juillet 2017

Body Count a sorti un clip pour Raining In Blood/Postmortem

Jeudi 18 mai 2017

Du clip encore avec Body Count pour The Ski Mask Way, le tout en film d'animation. Le titre est extrait de Bloodlust que nous avons récemment chroniqué.

Mardi 02 mai 2017

Chronique et nouvel Album du Moment avec le Bloodlust de Body Count : "Bienvenue à South Central Los Angeles. Territoire des gangs, de la pauvreté, d'inégalités, de violence policière et d'Ice Motherfuckin' T bitch ![...]"

Samedi 25 mars 2017

Ice Motherf****g T B*tch (comme il s'est lui même appelé) is back ! Le nouveau clip Black Hoodie de Body Count vient tout juste de sortir et se regarde ici.Rappelons que l'album Bloodlust duquel est issu le titre sort le 31 mars.

Dimanche 12 mars 2017

The Ski Mask Way de Body Count s'écoute dans la suiteBloodlust, leur nouvel album sera disponible à la fin du mois de mars. 

Samedi 18 février 2017

"No Lives Matter", dernier single de Body Count,  est en écoute ici. Avec évidemment un gros message politique.
Bloodlust sort le 31 mars

Mardi 14 février 2017

Encore du teaser pour le nouveau single de Body Count, No Lives Matter, qui sera dévoilé le 17 février.

Vendredi 10 février 2017

Body Count dévoile un deuxième teaser pour sa prochaine vidéo, No Lives Matter. Le prochain album du groupe, Bloodlust, sortira le 31 mars chez Century Media.

Mercredi 08 février 2017

Le prochain Body Count contiendra un medley de Raining Blood et Postmortem de Slayer. Plus d'infos.

Mardi 07 février 2017

Le nom, l'artwork et la probable date de sortie du prochain Body Count ont leaké via Amazon : Bloodlust sortira le 31 mars et son artwork se visionne sur la page de l'album.

Mardi 24 janvier 2017

Body Count a dévoilé un trailer du prochain single à paraitre le 17 février et intitulé No Lives Matter.

Vendredi 13 janvier 2017

Dave Mustaine (Megadeth) a enregistré un solo pour le prochain album de Body Count.

Vendredi 30 décembre 2016

Ice T annonce sur twitter la sortie prochaine d'un nouveau morceau (et de son clip) de Body Count, "No Lives Matter", qui figurera sur le prochain effort du combo, Bloodlust, prévu pour mars 2017 chez Century Media. 
Max Cavalera (Soulfly, Killer Be Killed etc) sera guest sur le morceau "All Love Is Lost", et les membres de Sevendust ont contribué à l'écriture de l'album.

Dimanche 18 septembre 2016

Max Cavalera fera une apparition sur le prochain Body Count.

Mardi 13 septembre 2016

Dave Mustaine a déclaré que Megadeth jouera prochainement aux côtés de Body Count à l'occasion d'une tournée mondiale commune en 2017. L'avenir nous dira si celle-ci passera par la France.

Dimanche 03 juillet 2016

Ce que vous avez le plus consulté cette semaine :
- Notre live report du Download Festival France
- Le bilan de l'édition 2016 du Hellfest par Ben Barbaud
- Metallica qui devient mannequin pour une marque de luxe
- Corey Taylor de Slipknot, qui chute en plein concert.
- La cover de Slayer par Body Count
- Le commentateur fou Islandais, remixé façon Black Metal.

Vendredi 01 juillet 2016

On vous annonçait hier le nom du prochain Body Count, aujourd'hui vous pouvez retrouver une cover de Raining Blood de Slayer (sans blague?) par le groupe, le tout filmé dans leur studio.
Ça se passe ici

Jeudi 30 juin 2016

Le prochain Body Count se nommera Bloodlust et sortira en 2017.

Samedi 18 juin 2016

Body Count a signé chez Century Media et a commencé le tracking de leur prochain album avec le producteur Will Putney (Thy Art Is Murder, The Acacia Strain).

Lundi 06 juillet 2015

Un live (via Evergig) de Body Count (avec Ice Motherfucking T Bitches) lors de sa dernière tournée en Europe, c'est celle de Ljubljana (la capitale de la Slovénie).

Lundi 22 juin 2015

Hellfest 2015 :
- Photos (groupes et public) et pour aller voir les précedents : Vendredi, Samedi (photos par Florian Denis et Bacteries)
- Report : Vendredi, Samedi (par Pentacle, Grumlee, Lelag, Bacteries) et dimanche :

Dernier jour du Hellfest, les corps fatiguent et le soleil continue de taper sur Clisson. Aujourd’hui au programme : retour aux années collège / lycée pour les trentenaires avec Limp Bizkit, Korn, Snot.

"Bonjour, on va vous jouer 6 chansons d'affilée". 5 minutes plus tard "on va maintenant vous faire 8 chansons d'affilée" : Efficacité maximale pour Iron Reagan avec 20 titres en 30 minutes, dont une reprise de Skull For Maggots de Cannibal Corpse en fin de set. Les lève-tôt n'ont pas été déçu par le crossover des gars de Richmond. "Que ceux qui sont encore bourrés de la veille lèvent la main ?".

Le petit déjeuner digéré, il est grand temps de se diriger vers la Temple pour assister à une des meilleures prestations de black du week end. Les bordelais, griffes en avant, Lovecraft en arrière plan, nous racontent, à force de riffs et de coups de butoir, les meilleurs passages des Montagnes Hallucinées (HP Lovecraft), tirés de leur dernier album (Teliki-Li). On sent, en quelques minutes, toute la violence et la folie que représentent cette thématique très particulière pour The Great Old Ones. Les titres sont maîtrisés de bout en bout, les temps morts sont inexistants, et l’atmosphère est tout simplement bluffante. Bravo.

Une fois Lovecraft assimilé, on se dirige vers l’Altar où l’on attend de pied ferme les français de S.U.P qui, sans chichis, sans artifices aucun (pas de logo, jeu de lumière minimaliste), nous gratifient d’une setlist efficace, ultra carrée, et même si la foule n’est pas venue très nombreuse, on ne peut qu’applaudir la prestation des nordistes. Mention spéciale à cette cover de Paradise Lost, en conclusion de cette grosse demi heure de death avant gardiste assez réussie.

Red Fang, ou le stoner hype dans toute sa splendeur. Qu’on aime ou pas, les ricains réussissent à captiver l’audience, complètement hystérique sur des titres comme Blood Like Cream ou Prehistoik Dog. On peut à la limite regretter qu’on fasse jouer ce groupe sur la main stage, car le son est clairement taillé pour une scène de moindre envergure, mais on ne peut pas leur retirer leur performance vraiment impressionante.

Depuis que Jimmy Bower et sa bande (Eyehategod) se sont mis à la Volvic on assiste, pour le plus grand bonheur des fans, à des prestations de qualité de la part des louisianais. C’est bien simple, une heure de fessée en continu, une heure de sludge du bayou complètement fou, et une heure de pure violence maîtrisée de A à Z. On ne voit pas le temps passer, le final cradingue arrive très vite, et on repart comblé, ce groupe étant tellement rare dans nos contrées. La volvic, ça vous change un groupe...

Russian Circles, c’est la pause Post-Rock instrumentale du fest, le moment pour s’évader même si le trio sait faire ronronner les amplis. Si le concert commence avec une fosse clairesemée, l’affluence de la Valley se rempli petit à petit et à la réaction du public en fin de set est unanime, le groupe aura acquis de nombreuses personnes à sa cause. Captivant d’un bout à l’autre, même si l’on aurait souhaité plus qu’un morceau de Memorial.

Dans le genre Black Metal symphonique Carach Angren est sans doute le groupe du genre à suivre actuellement. La chance est de notre côté, le son est très bon et laisse une bonne place aux orchestrations dont l’habituel trio est épaulé d’un clavériste sur le live. Le frontman est quant à lui impeccable dans dans son rôle de hurleur à la prestation théâtrale. On s’aperçoit quand même que les anciens titres sont supérieurs à ceux de This Is No Fairytale, leur dernière création, et il est dommage que The Funerary Dirge Of A Violonist soit oublié de la setlist, mais c’était une bonne prestation.

Snot explose la jauge de la Warzone qui était difficile d'accès. Le groupe nous interprète la moitié de l'album Get Some, dont Deadfall spécialement dédicacé à la (viva fuckin') France. Le groupe reprend Hit The Light de Metallica avant de terminer sur un poignant Absent en hommage à Lynn Strait.

Weedeater, ça tape pile dans le cliché du Sludge : lourd, lent et gras. Sauf que leur set est porté par un batteur ottarie complètement fou, par son épais et brûlant comme la braise et des riffs taille gros camion qui en mettent plein la tronche. Donc très bon.

Avec les deux guitaristes de Heathen dans ses rangs, il n'y avait pas de doute à se faire quant à l'efficacité d'Exodus et la taille du nuage de poussière devant la Mainstage II en est la preuve. Steve Souza demande aux personnes dans les premiers rangs de prendre soin les uns des autres dans le pit "si quelqu'un tombe, on le ramasse". Une petite intro de Slayer pour moquer l'absence de Gary Holt, puis le groupe met le public chaos avec Blacklist, sous un cagnard d'enfer. Clin d'oeil sympa : Lee Altus qui porte un tshirt du groupe Arcania,qui avait ouvert pour eux à Paris.

Grave Pleasures (ex-Beastmilk) souffre d'un son crade et un poil trop fort, ainsi que d'un manque de notoriété patent suite à ce changement de nom, puisque la Temple n'est même pas à moitie remplie. Mais le public présent est bien réceptif aux mélodies de guitares qu'il serait difficile de ne pas trouver entrainantes.

Morgoth c’est assez délicat à juger. C’est vrai que leur son old school sale et graisseux fait qu’on s’y sent bien dès le départ, grâce à la voix d’outre tombe de Marc Grewe. Mais les titres du dernier album ne tiennent franchement pas la mesure comparativement à ceux de Cursed. Par contre ça sera constamment la guerre dans les premiers rangs, de quoi s’en donner à coeur joie pour se mettre sur la tronche dans la bonne humeur.

Après Body Count hier, nouvelle erreur de placement avec Alestorm sous la Temple : Le pagan metal fait recette depuis une décennie et leur pirate metal n'est pas en reste. La Temple déborde donc de public devant et sur les côtés, alors que 15 minutes avant le circle pit de Nuclear Assault devant la mainstage devait compter 7 clampins. Dommage. Mais le public est chaud, des requins gonflables virevoltent au dessus des têtes. Les synthés sonnent fort et sont même mis en avant par rapport à la batterie et la guitare, ce qui permet de pleinement profiter des mélodies pouet-poueto-kitsch de Chris Bowes et ses matelots. “On est pas là pour jouer de la musique, on est pas là pour mettre des patates dans le cul de vos femmes, on est là pour BOIRE VOS BIERES ! Sûrement la plus grosse fiesta du week-end. Ahoy !!!

Life Of Agony sous la Temple a déjà une saveur de Warzone, avec leur Hardcore protéiforme. Avec leur approche parfois Stoner, Goth ou Doom, le quatuor a manifestement tout pour lui pour ne pas rentrer dans les cases. Ce qui est d’autant plus appréciable c’est que la chanteuse Mina est hyper positive, bouge partout, prend les pancartes du public, balance des bouteilles d’eau dans la fosse et vient chanter pendant plusieurs titres à la barière. Beaucoup d’énergie positive, de rythmiques qui font bouger le public et un concert épatant.

George Fisher (front man de Cannibal Corpse) s’entraîne au headbang rotatif, tous les matins en se rasant, depuis qu’il a 11 ans. ça se voit. Cou de taureau, dégaîne de serial qui abuse sur les burgers, lui et sa bande mettront le feu à une Altar extatique devant tant de violence gratuite. La bûche death de la journée qu’il ne fallait pas manquer.

Pour toute personne qui n'était pas allergique au symphonique, il y avait possibilité de prendre l'apéro avec Epica aux alentours de 20h00. Qu'on aime ou pas, on ne peut que saluer l'impressionnante performance vocale de Simone qui réussit à presque sonner mieux que sur CD. Par contre on déplorera l'usage de bandes pour les choeurs. Un petit interlude calme avant d'attaquer la dernière salve de concert.

Limp Bizkit débarque sur scène avec mollah Fred Durst tout de blanc vêtu. Wes Borland a opté pour une tenue chamarrée, un beau dégueulis de couleurs et ce dernier donna l'impression de se faire chier à la gratte, lançant des riffs de Metallica ou Megadeth dès qu'il en avait l'occasion. Il faut dire que le son atomique de la basse phagocytait quelque peu sa prestation. My Generation, Rollin', My Way... Le public envoie quelques secousses sismiques dans le sol. Suit une reprise facile mais très efficace de Killing In The Name, avec un solo bidouillage des plus approximatifs. Le final sera à l'image du concert, en roue libre avec un Take A Look Around qui se termine sur Stayin' Alive. Motherfucker !

Ha pour une surprise, c’est une bonne surprise. Pas vraiment attendus au tournant pour la plupart, belle découverte pour beaucoup, les suisses de Samael vont mettre le feu à la Temple, avec des titres percutants, entre électro metal, indus et black. La setlist est incroyable, l’atmosphère électrique à souhait, et le public en liesse. Ovni de la Temple, les helvètes vont réussir, en une heure, à convertir une foule curieuse en une foule adepte, prête à répandre la bonne parole autour d’eux. Grand moment musical de la journée.

Vu l'évolution récente prise par le groupe, cela relevait presque de l'hérésie de programmer In Flames juste avant Korn. Mais ils avaient quand même quelques morceaux bourrins et/ou rapides (Take This Life). Cependant ça parlait un peu trop entre les chansons ce qui cassait le rythme, entre deux énormes circle-pits.

Mon dieu. Le premier album de Korn dans son intégralité, en mode sauvagerie façon 90’s, voilà bien le plus beau cadeau que le combo de Bakersfield pouvait faire au Hellfest. A l’ancienne, sans fioritures ni salopperies dubstep, la bande à Jonathan Davis rajeunit plus de quarante mille personnes dès les premiers riffs de Blind. Back to basics, leur credo le temps d’un concert, qu’on aimerait voir appliqué un peu plus souvent. Le set est intense, efficace et pour la plupart des grands enfants du Hellfest réunis en session extraordinaire c’est la fête, et rien ne pourrait gâcher ce grand moment. Le coup de coeur du week end ? 

Pour conclure cette dixième édition, la prestation de Nightwish était correcte, mais entaché par un son beaucoup trop fort sur la batterie et une setlist bien trop axée sur les derniers albums. Il est dommage que le groupe ne prenne même pas la peine de jouer certains vieux morceaux. Par contre Floor Jansen assure vraiment comme remplaçante d’Annette, autant vocalement qu’au niveau du charisme. Un concert sympa pour les nouveaux fans ou ceux qui connaissent bien leurs dernières productions, mais pour les autres décevante.

Top 3 : 
Grum Lee : Alestorm, Limp Bizkit, Iron Reagan, Cradle Of FilthAnnie Cordy et les tambours du bronx
Pentacle : Life Of Agony, Korn, Grave Pleasures
LeLag : Korn, Samael, The Great Old Ones
Nonohate : Russian Circles, Limp Bizkit, Superjoint Ritual
Bacteries : Life Of Agony, Weedeater, Korn

Dimanche 21 juin 2015

Hellfest 2015, Samedi :
Photos (groupes&ambiance) par Florian Denis et Bacteries
Report (par Grumlee, Pentacle, Nonohate, Lelag, Bacteries)

Deuxième journée, toujours sous le soleil, pour cette édition des 10 ans. Ce samedi sera l’occasion de fêter ça avec un feu d’artifice géant à 23H. Et dans la journée il va y avoir, comme d’habitude, du lourd, entre des retours comme L7, Body Count ou Faith No More, du hardcore qui tape avec Terror, Rise Of The Northstar, Merauder, du stoner qui plane avec ASG, Brant Bjork

Arrivé tout juste à la fin de Der Weg Einer Freiheit, il est déjà l’heure de se diriger vers la Valley pour une des pointures du doom Français : Monarch. Le groupe sait prendre le temps d’installer son atmosphère pesante à grands coups de fréquences batterie/guitares, lorgnant vers la noise et le drone par moment, tandis que la chanteuse captera toutes ces ondes via sa table de larsen en y ajoutant ses propres cris avec une bonne dose de réverbe. Les Français clôtureront leur set dévastateur par leur reprise de Cherry Bomb de The Runaways. Lourdeur.

Autre groupe allemand de Black Metal plutôt sophistiqué, Infestus a ce quelque chose de grandiose et de beau à la fois, rendu d’une belle manière sur scène avec un son clair et propre. On est malheureusement pas trop dedans, la faute à un horaire trop tôt et peu propice à s’immerger totalement.

Même chose pour Ghost Brigade qui n’a pas tellement sa place sur une mainstage qui crame sous le cagnard de 14h. Quelques très beaux moments sur Into The Black Light par exemple parce que leurs compos ont ce quelque chose de magnifique, mais moins sur celles du dernier album qui sonnent un peu mollassonnes. Le fait qu’ils jouent sur une scène trop grande pour eux et un par-terre par forcément dans l’esprit ne les aide pas non plus et ne permet pas de reproduire le tour de force de leur passage sous la Valley en 2010.

Un peu de stoner avec un chant clair bien propre avec ASG. Le groupe a un gros son, et le chant est vraiment au rendez vous (un peu la crainte vu la qualité sur disque), mais sans jamais être trop gras, trop lourd ou trop Stoner routier. Le groupe répond donc aux attentes et semble impressionné par le peuple sous la Valley. La bonne petite sucrerie de 16h.

Onslaught démarre en trombe, avec un solo démentiel dès l'intro de la première chanson. Le paysage est planté, ce sera 45 minutes à 200 bpm, à part le temps d'une petite berceuse en milieu de set. 66Fucking6 et Onslaught (Power From Hell) finissent le boulot : efficacité maximum pour un circle-pit XXL.

Statut culte du Black Metal oblige, le détour sur Mutiilation était quelque peu obligatoire et se révélera nettement moins pourri qu'escompté. Le son est même plutôt bon, les passages tordus rendent bien et en dehors du fait qu’ils pourraient avoir plus d’assurance sur scène (concert de reformation à prendre en compte), c’est vraiment pas mal du tout. 

Airbourne débute comme de tradition avec la musique de Terminator enchaînée sur Ready to Rock. Leur hard-rock burné fait mouche immédiatement auprès du public, jusqu'à ce qu'une panne générale vienne briser cet élan. Joel distribue alors des bières et fait le guignol sur le devant de la scène, histoire de passer le temps, puis le groupe reprend son concert, sans sono, sur deux titres ! Le courant revient pour Girls In Black sur laquelle Joel fera son solo jonché sur les épaules d'un roadie, à raz de la crash barrière. Puis ils enchaînent sur une version doomy de Cheap Wine&Cheaper Women, avant de finir sur Runnin' Wild, agrémentés de bouts de Paranoid et Dirty Deeds Done Dirt Cheap. That’s Rock N Roll.

Deuxième concert d’Ahab en France en dix ans, après leur passage au Fall Of Summer l’an dernier. On sera une nouvelle fois sous le charme de leur Funeral Doom aquatique. 3 titres sur 4 sont joués de The Call Of The Wretched Sea, on frissonne autant par la lourdeur que par les mélodies épiques. Pour un peu Cthulhu sortirait de sous la scène et nous agripperait de ses tentacules poisseuses. Absolument génial.

Trop de monde se presse sous la Temple pour voir Finntroll. Devant tant d’agitation on renonce et on reste en extérieur déjà extrêmement rempli pour suivre leur concert qui s’annonce comme de la folie furieuse. Son correct, slam dans tous les sens, pogo en veux tu en voilà… Le Folk Metal qui rameute les foule et qui en plus se permet le luxe de ne pas trop être nian-nian. Par contre il va falloir songer les programmer sur des mainstages la prochaine fois, là ce n'est plus possible en terme d’affluence.

L7 c’était de façon étonnante très bien. Où sont passés les réunions pour le fric?

Myles Kennedy n'est pas seulement le sosie de merde de l'acteur Kevin Bacon, mais aussi un excellent chanteur qui fait rapidement oublier Axl Rose. De nombreuses reprises, mais toujours les mêmes, de Guns N Roses sont au programme : Nightrain, You Could Be Mine, Sweet Child O Mine, Paradise City. Mais les propres compos de Slash ne laissent pas pour autant le public indifférent, notamment l’explosif World On Fire ou l’incontournable Anastasia, malgré de nombreuses fausses notes sur les motifs.

Tandis que la plupart des festivaliers semblent se diriger vers la Warzone pour assister au show très attendu de Body Count en cette fin de journée, Killing Joke se prépare sur la Mainstage 2. Quel plaisir de retrouver les Anglais au Hellfest après un passage lors de l’édition de 2009 ! Jaz Coleman, très expressif et fringant du haut de ses 55 ans, ainsi que ses musiciens semblent visiblement ravis de se produire pour nous aujourd’hui à en juger par les sourires qui ornent leurs visages. Le groupe a alors enchaîné les tubes, entre classiques et raretés, tandis qu’un cracheur de feu se baladait de temps à autres sur la scène pour le plus grand plaisir des photographe. Un échauffement de premier choix avant l’arrivée de Faith No More peu après.

Que dire sur Brant Bjork? Il est le summum du cool, il incarne le rock à merveille. Et va balancer un set mixant impro, titre de ses albums (coup de cœur sur quatre morceaux de Jalamenta), le tout avec une grosse patate. Au final Brant Bjork est très bon, on n'en attendait pas moins.

Body Motherfucking Count! Choix justifié stylistiquement de les voir sur la Warzone, mais vu l’engouement, et la masse de fans venus s’agglutiner, une mainstage n’aurait pas été du luxe, vu que 30 minutes avant que le concert ne débute, la Warzone est déjà pleine à craquer. On verra d’ailleurs le staff de Body Count circuler parmi les festivaliers pour vendre les casquettes du groupe (dernière date de la tournée donc besoin de liquider le merch?).
Une fois le groupe sur scène ça sera festival de punchlines, de “fuck”, de provocations, … mais putain que c’est bon, et Ice-T envoie quand même niveau prestance. Il ira même jusqu’à s’asseoir pour discuter avec une jeune fan de 14 ans au premier rang : “Applaudissez-la, à 14 ans vous aviez certainement moins la classe qu’elle, elle pourrait être à un concert de Justin Fucking Bieber mais elle est là”. La setlist est plutôt oldschool, on aura même droit à un Copkiller (avec un flic qui passera à coté de moi, dans la foule, à ce moment là, il a le sens du tempo et l’amour du risque). Gros concert donc, la nostalgie n’y es pas pour rien, mais le gratteux de Body Count est une putain de bête! Et puis Ice-T, qui change de nom pour l’occasion, en Ice Motherfucking T Bitchaz, qui nous présente son fils (aux backing vocals), le dénommé Little Ice (glaçon), ça n’a pas de prix.

Même chose que chez Finntroll pour Ensiferum en terme d’affluence, sauf que cette fois-ci la sauce ne prend pas. Il faut dire que le son exécrable ne les aide pas, mais même avec ça leurs compos au rabais ne donnent pas envie de s’y intéresser.

On préférera largement l’autoroute du riff d’Orange Goblin qui jouent fort, propre et bien. Quel son. Essayer de ne pas headbanger dessus, c’est mission impossible.

Faith No More éclabousse cette dixième édition de toute sa classe. Tous de blanc vétus, les musiciens débutent par un Motherfucker de bon aloi, et après un début un peu mou du genou, et un Epic assez décevant, les 'ricains enclenchent la seconde et enchaînent leurs grands classiques. Mike Patton, en prédicateur du dimanche, ne tarde pas à sermonner le public “Fuck Hellfest, we’ll put some heaven into Hellfest, and you're gonna like it", Patton se réveille, motive, entraîne et joue avec le public comme lui seul sait faire. Hallucinant comme cet homme a su préserver cette voix unique, hallucinant aussi la bonne humeur et les facéties que génère le groupe. Et puis ce son de basse complètement fou... 
Florilège - Avant d’entamer Midlife Crisis, Patton pointe son pouce vers le haut en disant “Heavy Metal”, puis baisse son pouce en disant “Heavy Merdal”, tout ça n’étant qu’un prétexte pour troller le public de Clisson sur la fin de la chanson et de la finir en version funky/easy listening. Au milieu d’Easy, Mike appelle “Sécurité, sécurité” pour échanger sa chemise contre le tshirt d’un des vigiles.
A noter que même si le groupe semble quelque peu bouder The Real Thing (un seul titre joué), toutes les chansons de Sol Invictus, le dernier album en date, passent vraiment très bien. Mention spéciale à Superhero et Cone of Shame. Un des concerts de la journée qu’il ne fallait pas manquer.

On tente malgré tout Mayhem, malgré nos mauvais retours des précédents concerts… et ça sera la même chose. En dehors de l’intro tribale et d’un titre de Deathcrush, le reste est mauvais, plombé par une batterie et surtout une caisse claire au son sur-abusé, au riffs complètement noyés et une voix hyper mal mixée. On s’éloigne assez vite du lieu du carnage.

A 23H, plus de concert, mais un feu d’artifice monstrueux sur fond de AC/DC, Queen et Slayer. Juste avant une vidéo présentant quelques chiffres (et les artworks des 10 années du fest), voilà ce qu’on a retenu : 1 million de litres de bières vendus, 850 000 spectateurs sur les 10 ans, 400 tonnes de metal et de bois. Bon annif le Hellfest!
Et le feu d’artifice : bah oui on devient gamin pendant 20 minutes, mais faut dire que le fest a mis le paquet, belle scénographie, et explosions dans tous les sens.

Obituary, ou l’incarnation du death old school en personne, mettra tout le monde d’accord avec très peu d’arguments : ça joue vite, fort, bien, ça groove, le son est monstrueux et personne ne peut décemment dire du mal de cette prestation ultra… hum... grasse. Et groovy. Mais surtout grasse.

Triggerfinger était un peu l'un des groupes un peu à part de cette prog' de la Valley, plus pop et plutôt habitué des festivals hors metal le groupe va pourtant prouver que sa place n’est pas déméritée. Gros son, gros light, grosse présence scénique, le rock bien blues et bien énergique des Belges fait mouche. Vraiment un groupe de live, et qui arrive à avoir une classe folle.

Cette deuxième journée se termine tout en douceur (!) par une prestation extrêmement bizarre d’un Marilyn Manson qui a l’air, sinon fatigué, complètement cocké jusqu’à l’os. Tonton fétide réussit à sauver la plupart de ses titres in extremis, la voix est percutante, mais l’envie et la niak dans les chaussettes, et les pauses interminables entre les morceaux viendront vraiment gâcher la setlist, à la base pas bien folichonne, entre tubes évidents et nouveaux titres pas très excitants. Dommage, car les zikos sont présents et le son vraiment excellent. Repose toi bien tonton, et reviens nous en forme la prochaine fois.

Top 3
Grum : Faith No MoreOnslaught, Slash 
nonohate : Faith No More, Ahab, Monarch
Bacteries : Body Count, Brant Bjork, Triggerfinger
LeLag : Body Count, Faith No More, Obituary
Pentacle : Ahab, Obituary, ASG

Mardi 21 avril 2015

Les noms des groupes du Hellfest en version Française? Mais oui (Et oui, cette année vous allez voir Mais, Foi Pas Plus, Noeud CoulantBébés de l'arrière-cour, Nombre de Corps (avec T-Glacé!). Et encore une fois on remerciera Le Culte De La Croix Gamay pour ce moment de rigolade. Il avait déjà fait de même en 2014 et 2013.

Mardi 10 mars 2015

Chronique Body CountManslaughter : "Les premières écoutes sont incroyables, il suffira de quelques riffs basiques et beats de l'époque pour se replonger illico au beau milieu des années 90, casquette et cartable sur le dos. [...]"

Lundi 26 janvier 2015

Nouveau clip pour Body Count pour le très bon titre Institutionalized, basé sur un titre de Suicidal Tendencies. "Fuck A Vegan"

Jeudi 15 janvier 2015

On va bientôt boucler le top lecteurs (on va donc figer dans un article vos avis sur l'année passée). Donc si vous n'avez pas encore était noter vos écoutes de 2014 c'est le moment!
Pour vous aider quelques albums sortis en 2014 :
Machine Head - Bloodstone&Diamonds
- Colour Haze - To The Highest Gods We Know
Plebeian Grandstand - Lowgazers
Fallujah - The Flesh Prevails
Mastodon - Once More Round The Sun
Darkspace  - Dark Space III I
Hexis - Abalam
Body Count - Manslaughter
Ghost Brigade - IV - One With The Storm
- AqME - Devisager Dieu
Tagada Jones - Dissident
Mantar - Death By Burning
...

Samedi 03 janvier 2015

Vous êtes partis pour battre des records de commentaires cette année! Le top lecteur va donc être sacrément sélectif.
Voilà une petite salve d'album sortis en 2014 a qui il manque encore quelques notes (et y'a pourtant de gros morceaux dedans!).
A Silver mt Zion - Fuck Off Get Free We Pour Light On Everything
ACDC - Rock Or Bust
Blut Aus Nord - Memoria Vetusta III : Saturnian Poetry
Godflesh - A World Lit Only By Fire
Devil Sold His Soul - Belong ╪ Betray
Betraying The Martyrs - Phantom
Totorro - Home Alone
Triptykon - Melana Chasmata
Young And In The Way - When Life Comes To Death
Revocation - Deathless
Monuments - The Amanuensis
Morbus Chron - Sweven
Et évidemment vous pouvez toujours noter les autres sortis de 2014 comme The Great Old Ones, Solstafir, Behemoth, Machine Head, Slipknot, Body Count, YOB, Trepalium, ...

Dimanche 21 décembre 2014

Fin de l'année signifie aussi top annuel, on fera le notre en janvier ainsi que le votre. Pour celui des lecteurs on se base sur vos notes laissés sur les albums sortis en 2014. Un album peut apparaître dans le top si il a plus de 5 notes.
En 2014 vous avez pour le moment postés 2250 avis, mais 550 sur les albums sortis dans l'année, donc à vos souris! (pour voter : vous devez être connecté avec votre compte et aller sur les pages des albums, là vous pourrez laisser une note et si vous le souhaitez la compléter d'un commentaire).
Pour rappel les tops lecteurs de 2013 et 2012.
Pour vous aider : tous les albums de 2014 répertoriés sur le site, la liste de nos albums du moment. Sachez que pour le moment on retrouve dans le top 10 : The Great Old Ones, Trepalium, Lofofora, Solstafir, YOB, Body Count, ... mais que cela bouge encore beaucoup!

Jeudi 11 décembre 2014

New Noise a publié sa liste de 54 albums pour 2014, à lire ici (avec du Jessica93, Body Count, Swans, Dirge, Ben FrostIron Reagan, ...). D'ailleurs pensez à noter vos albums de 2014 ici même, pour le classement lecteur de l'année!

Dimanche 09 novembre 2014

Le nouveau Rock Hard a Machine Head en couverture, et au programme : AqME, Brant Bjork, Lordi, Gorod, Body Count, Sepultura, Bloodbath, Devin Townsend, Primordial, Orange Goblin, ... La couv' est à voir ici.

Mercredi 18 juin 2014

Body Count est allé faire un tour chez Jimmy Kimmel, c'est à voir par ici.

Dimanche 15 juin 2014

Body Count était invité sur la télé ricaine pour y jouer un titre de son nouvel album, à voir ici.

Jeudi 12 juin 2014

Manslaughter, le tout dernier Body Count est en streaming intégral sur YouTube.

Mercredi 04 juin 2014

Body Count a dévoilé un nouveau morceau : "Bitch In The Pit", à écouter dans la suite.

Jeudi 22 mai 2014

Nouveau clip pour Body Count avec Talk Shit, Get Shot, où l'on apprend qu'il vaut mieux pas dire de la merde sur Body Count sur le net, sinon Ice T va venir te chercher en personne. Manslaughter sort le 10 juin (préventes ici).

Vendredi 09 mai 2014

Huit ans après Murder 4 Hire, le Body Count d'Ice-T sera de retour le 10 juin avec Manslaughter, album décrit comme "brutal". La pochette est à découvrir sur la page du groupe.

Jeudi 05 décembre 2013

Nouvelle vidéo de Metal Un-Rapped (des rappeur qui mattent des clips metal), aujourd'hui avec There Goes The Neighborhood de Body Count, à voir ici.

Jeudi 28 novembre 2013

Manslaughter sera le nom du prochain Body Count, c'est Ice T qui l'a annoncé sur Twitter.

Jeudi 18 avril 2013

C'est en Mai que Body Count a prévu d'entrer en studio.

Samedi 15 décembre 2012

Manslaughter est le nom du prochain Body Count.

Vendredi 14 décembre 2012

Body Count poussera la porte du studio le mois prochain afin d'y enregistrer Manslaughter.

Mardi 11 décembre 2012

Body Count vient de signer chez Sumerian Records. Le groupe entrera en studio dès le mois de janvier pour enregistrer son futur album.

Dimanche 02 septembre 2012

La première partie du cycle Le métal décalé, voyage au pays des fous est terminée, en attendant la deuxième partie réservée aux groupes plus progressifs, moins déjantés, voici quelques chroniques déjà parues sur Metalorgie permettant d'approfondir l'expérience :

Empalot : des membres de Gojira avant l'heure, leur album Tous Aux Cêpes est une récréation musicale très décalée. A essayer.
Primus : pas la peine de présenter le groupe : écoutez au moins une fois Sailing The Seas Of Cheese et Pork Soda pour comprendre ce qu'est vraiment un univers décalé...
Kunamaka : groupe de Fusion à la française
Flying Pooh : autre groupe de Fusion française, leurs albums Viva San Antonio et Spanking Day sont des classiques à posséder.
Psykup : ces toulousains là nous manquent, à écouter : Le Temps De La Réflexion
The Bloodhound Gang : grand classique américain
Faith No More : Mike Patton et son groupe phare, un monument d'inspiration pour de nombreux groupes.
Body Count : Fusion, Rapcore et Punk-Hardcore au programme, un délice.
Pin Up Went Down : groupe de Fusion français méconnu, l'essayer c'est l'adopter.

A très bientôt pour la partie numéro deux.

Lundi 08 août 2011

Body Count vient d'enregistrer un titre pour la bo de Gears Of War 3 (ça veut déjà dire que le groupe existe toujours), de plus Ice T sera un des perso jouable dans le jeu (sous le nom de Griffin). Et ça s'écoute ici.

Dimanche 10 janvier 2010

Chronique Rétro avec Body Count par Body Count : "1992 est  une année phare de la révolution musicale. Rage Against The Machine sortait son culte premier album avec des titres phares tel Know Your Enemy. Il en allait de même pour Body Count et Cop Killer, rapidement banni des disquaires puis remis en vente sans le titre incriminé. [...]"