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Mercredi 15 février 2023

Deux dates en France pour Blind Guardian en octobre :
22/10 Paris - Elysée Montmartre (Event FB / Billetterie)
24/10 Toulouse - Le Bikini (Event FB / Billetterie)

Mardi 24 janvier 2023

Chronique : aujourd'hui, on parle de The God Machine de Blind Guardian, sorti en septembre dernier : "renouant avec un Heavy / Speed plus agressif, sans pour autant sacrifier leur implacable science de la mélodie [...]"

Jeudi 08 décembre 2022

Le Plane'R Fest 2023 a annoncé sa programmation : Blind Guardian, Carpenter Brut, Mass Hysteria, Alcest, Paradise Lost, Myrath, LoudblastCrisixNovelistsTen56.Nightmare, Visions Of AtlantisResolveAkiavelBad SituationODCLast Addiction, Ever After.
Ca se passe à Colombier-Saugnieu (69) les 7 et 8 juillet. Les places sont en vente ici.

Jeudi 20 octobre 2022

L'Alcatraz Metal Festival (en Belgique, du 11 au 13 août) a annoncé une cinquantaine de noms de son affiche, dont : Killswitch Engage, Anthrax, Trivium, Heaven Shall Burn, Biohazard, Blind Guardian, Obituary, Gloryhammer, Overkill, Madball, Terror, Agnostic Front, Tribulation, Bloodbath, Elder, TaakeSlapshot, Wolves In The Throne RoomGaupa, Mad SinDrainSlomosaVital Remains, Midnight, Death Before DishonorGaera, ...

Jeudi 13 octobre 2022

Le titre Life Beyond the Spheres de Blind Guardian a droit à son clip.

Lundi 05 septembre 2022

Architects Of Doom est le nouveau clip de Blind GuardianThe God Machine vient de paraitre chez Nuclear Blast Records.

Vendredi 02 septembre 2022

C'est vendredi c'est les sorties ! Et encore une semaine avec pas mal d'album attendus (c'est la rentrée !).
- Megadeth (Thrash, USA) 🎧
- Blind Guardian (Power, Allemagne) 🎧
- The HU (Folk Metal / Hard Rock, Mongolie) 🎧
- Miss May I (Metalcore, USA) 🎧


- 156/Silence (Hardcore / Metalcore, USA) 🎧
- A Hope For Home (Post Metal, USA) 🎧
- Aeternam (Death Melo, Canada) 🎧
- And Now The Owls Are Smiling (Black Metal Atmo, UK) 🎧
- Angel of Suicide (Black Metal, France) 🎧
- Anxious Wave (Noise / Punk Hardcore, USA) 🎧
- Aphonic Threnody (Doom Death, UK) 🎧
- Asylum (Thrash, Australie) 🎧
- Carnal Ruin (Death, USA) 🎧
- Catbite (Punk / Ska, USA, Split avec Mike Park) 🎧
- Death Creation (Death Metal, USA) 🎧
- Defacing God (Death Melo, Danemark) 🎧
- Diabolic Oath (Black / Death Metal, USA) 🎧
- Dungeon Steel (Black / Speed Metal, Equateur) 🎧
- Ego Depths (Death Metal / Doom Metal, Canada) 🎧
- Enablers (Spoken Words / Post Rock / Experimental, USA, Avec des membres des SwansNice Strong ArmAva Mendoza, ...) 🎧
- Ensanguinate (Death Metal, Slovénie) 🎧
- Etrange (Prog Metal, France) 🎧
- Excurse (Doom / Experimental, Espagne) 🎧
- Feather Mountain (Prog Metal, Danemark) 🎧
- Figure Of Speechless (Prog Metal, Australie) 🎧
- Gone Cosmic (Psych Rock / Stoner, Canada) 🎧
- Grand Theft Audio (Alt Rock, UK) 🎧
- Heads for the Dead (Death, International) 🎧
- Heksebrann (Black / Heavy Metal, Allemagne) 🎧
- Imperium (Technical Death, UK) 🎧
- In Grief (Doom Death, Italie) 🎧
- King Buffalo (Heavy Rock / Stoner, USA) 🎧
- King's X (Prog Rock, USA) 🎧
- Lean Year (Indie / Slowcore, USA) 🎧
- Life Of Crime (Beatdown / Hardcore, USA) 🎧
- Mad Max (Hard Rock, Allemagne) 🎧
- Mantic Ritual (Thrash Metal, USA) 🎧
- Middle-Aged Queers (Punk, USA) 🎧
- Noctu (Funeral Doom, Italie) 🎧
- Oceans Ate Alaska (Metalcore / Djent, UK) 🎧
- Phobophilic (Death Metal, USA) 🎧
- Silurian (Black / Death, USA) 🎧
- Starer (Black Metal Sympho, USA) 🎧
- Sunflo'er (Mathcore, USA) 🎧
- Teens in Trouble (Garage Rock / Punk Rock, USA) 🎧
- The Callous Daoboys (Mathcore, USA) 🎧
- The Front Bottoms (Punk / Emo / Indie, USA) 🎧
- Trial (Heavy Metal, Suède) 🎧
- Two Door Cinema Club (Electro Pop, UK) 🎧
- Unloved (Avant Garde / Rock, USA) 🎧
- Veldune (Dark Folk, USA, Avec des membres de Hammers Of Misfortune, GorgutsSabbath Assembly, Dysrhythmia) 🎧
- Vermin Womb (Black / Death Metal / Grindcore, USA) 🎧
- Waco (Punk Rock, UK) 🎧
- Wine from Tears (Doom Death, Russia) 🎧
- Woodsplitter (Prog Metal, USA) 🎧
- Xenobiotic (Deathcore, Australie, Un EP) 🎧
- ZeTA (Black / Death, USA) 🎧

Samedi 30 juillet 2022

Blind Guardian clippe un nouveau titre de The God Machine, cette fois-ci c'est au tour de Violent Shadows. Sortie de l'album prévue le 2 septembre via Nuclear Blast Records.

Vendredi 08 juillet 2022

Quelques publications en lien avec le Hellfest :
- Le report de Horns Up (+ leur émission). 
- Slate : un article critique sur le positionnement (ou l'absence de positionnement) du festival face à la présence de certains groupes. 
- Le Sounds Mag' a publié son report du premier WE. 
- Les vidéos Arte Concert tournées au Hellfest (avec Bring Me The Horizon, Bad Religion, Nightwish, Thou, Orange Goblin, Avatar, Blind Guardian, Touché Amoré, ...).
- Le bilan de Ultradelta
Et évidemment nos reports et photos.

Dimanche 26 juin 2022

Hellfest : 6ème jour de festival ! Et la boue a envahi plusieurs des scènes; mais ce samedi était chargé en groupes à voir ! De Humanity’s Last Breath à Blind Guardian, des Guns N'Roses à Igorrr, de Hällas à Moonsorrow, ... c'était varié et intense (comme d'habitude). Voici notre report et nos photos.

Samedi 28 mai 2022

Les légendes du Power Metal, les allemands de Blind Guardian ont du nouveau dans leur discographie. Ça s'appelle Blood Of The Elves et ça se visionne dans la suiteSecrets Of The American Gods sortira le 2 septembre chez Nuclear Blast Records.

Jeudi 19 mai 2022

Blind Guardian a annoncé qu'un nouvel album sortirait le 2 septembre via Nuclear Blast Records, il aura pour nom Secrets Of The American Gods. Voici la pochette et la tracklist.

Samedi 19 mars 2022

Les légendes de l'epic Metal Blind Guardian sortent un single qui s'appelle Secrets Of The American Gods. Ça s'écoute et se visionne par ici.

Samedi 04 décembre 2021

Du nouveau chez les vétérans de Blind Guardian. Sortez les dés et les feuilles de perso avec ce single : Deliver Us From Evil.

Jeudi 04 février 2021

Hansi Kürsch (de Blind Guardian) quitte Demons&Wizards dans lequel il était avec Jon Schaffer.

Samedi 19 décembre 2020

Blind Guardian souhaite à tout le monde un joyeux noël

Lundi 14 décembre 2020

Un live de Blind Guardian qui célèbre les 25 ans de l'album Imaginations From The Other Side, vient de sortir chez Nuclear Blast Records et s'écoute par ici. Pour un morceau en vidéo, Another Holy War, ça se visionne dans la suite.

Samedi 07 novembre 2020

Une version live de "Bright Eyes" de Blind Guardian est dans la suite.

Samedi 03 octobre 2020

A l'occasion des vingt cinq ans de Imaginations from the Other Side, Blind Guardian va sortir une réédition avec des bonus notamment des morceaux live comme celui-ci.

Mercredi 05 août 2020

Blind Guardian a joué un nouveau morceau au Wacken nommé Violent Shadows

Samedi 14 décembre 2019

Le troisième album de Demons And Wizards se nommera... III. Il sera disponible le 21 février 2020 et le premier extrait, Diabolic, est déjà clippé.
De plus, on apprend que les deux membres de Demons And Wizards (Jon Schaffer (Iced Earth) aux guitares, et Hansi Kürsch (Blind Guardian) au chant) se sont adjoint les services (entre autres) de Brent Smedley et de Jake Dreyer, respectivement batteur et guitariste lead de Iced Earth.
La pochette et la tracklist de III sont sur la page du groupe.

Mercredi 13 novembre 2019

Du clip pour Blind Guardian avec War Feeds War issu de Legacy Of The Dark Lands qui vient de sortir chez Nuclear Blast Records. L'album s'écoute d'ailleurs en intégralité sur Spotify.

Samedi 22 juin 2019

Et voilà la première véritable journée de ce Hellfest qui peut commencer : et celle ci démarre en fanfare avec l’annonce par le festival de l’annulation de Manowar (présent la veille mais parti entre temps). Ca doit donc être ça le fameux “Other Band Play, Manowar Kills”, beaucoup de rumeurs circulent sur les raisons de l’annulation mais officiellement le groupe accuse les organisateurs et le festival laisse sous entendre que le groupe s’est barré sans véritable raison. La suite nous dira qui avait raison, en attendant les fans ont perdus l’occasion de voir cette tournée d’adieu; le créneau manquant est comblé par Sabaton (déjà là la veille, au Knotfest). Mieux que rien, ou double peine ? A vous de juger ! En parallèle de ce report, toutes nos photos sont en ligne par ici !

En ce premier jour de Hellfest, la Mainstage 2 ne met à l’honneur que des groupes français. Après Fallen Lillies, le groupe des gagnantes du tremplin Voice Of Hell, c’est Klone qui offre une trop courte demi-heure de Prog intense et à fleur de peau, massif et pourtant aérien. L’interprétation et le son sont incroyables de précision, rendant encore plus facile pour la musique de Klone de se charger en émotion. Un vocaliste peu loquace entre les titres et un jeu de scène très épuré (les musiciens ne se permettant que quelques coup de cervicales, servis avec parcimonie) finissent de créer un aura de magie autour de la performance du quintet, qu’on aurait volontiers laissé se prolonger.

La tradition du Hellfest qui programme des groupes français d’excellente qualité pour inaugurer chaque matin les “petites” scènes du festival est encore respectée cette année. Parmi ces groupes se produisent les parisiens de Sublime Cadaveric Decomposition en cette matinée timide de première journée. Véritables patrons de la scène Goregrind à tendance Brutal Death française, le trio réveille à sa manière les premiers festivaliers à se balader du côté de la Altar et par la même occasion nous communique sa bonne humeur, au beau fixe de plus de 20 ans d'existence du groupe.

Gloryhammer, c’est du Power-Heavy-Speed-Symphonique avec le chanteur de Alestorm, ici aux claviers. C’est moins ouvertement crétin que son autre groupe, mais on se dirige néanmoins vers la Mainstage 1 pour une dose de bonne humeur, histoire de bien commencer la journée. Et au final, on se laisse prendre au jeu ! On est venus en touristes, sans trop connaître autre chose que leur récent clip, mais en fait quand on a pas peur du kitsch, Gloryhammer c’est vraiment très bon ! Bon par contre, tous les clichés du genre sont là (et on conçoit que ça en freine certains), mais les Écossais semblent en être conscients et en jouer. Les titres s’enchaînent, et tous sonnent comme des hymnes en puissance. Encore un concert trop court.

Les conditions pour voir Cult Leader ne sont pas optimales, le groupe joue à 2 mètres de haut sous la Altar et ne bénéficie clairement pas d’un son à sa mesure. Les basses sont très fortes, le tout surnage dans le mix, et le batteur tape comme un sourd comme à son habitude. Donc vraiment, pour reconnaître les morceaux, faut être au taquet. Début sur I Am Healed / Curse Of Satisfaction : malgré tout on est dedans, le chanteur dégueule son mal-être, la basse claque autant que le batteur est à fond. Si on aime ce type de Hardcore / Metal chaotique et viscéral, difficile d’y rester insensible. Great I Am ou Suffer Louder du premier album sont également joués. Pas de temps morts, peu de pause, le maître mot reste la violence et les titres calmes du dernier albums ne seront pas joué aujourd'hui. Alors certes, le fait de voir Cult Leader sur ce type de scène en début de journée n’est pas le top, surtout après un concert à même le sol et avec un bon son à Rouen, il y a deux jours, mais il se dégage toujours ce truc méchant, violent et cathartique quand on les voit, et c’est bien là le principal !

C’est triste à dire, mais Gloryhammer a fait un meilleur concert de Sonata Arctica, que Sonata Arctica eux-mêmes. Les choix de setlists sont peu judicieux, seules Fool Moon et Black Sheep se démarquent comme vrais hits (alors que les Finlandais en ont à la pelle, où sont Wolf And Raven, Don’t Say A Word, Letters To Dana…?), les autres titres joués seront sans réel impact sur la foule qui attend que la sauce prenne, en vain. Le son n’aide pas, le synthé est trop discret, la grosse caisse est trop présente, le tout fait un peu “carton”. Tony Kakko semble aussi un peu fatigué, avec sa dégaine de vieux qui veut faire jeune et sa voix un peu poussive.

Originaire de Portland aux États Unis, malgré un son très emprunt à la scène polonaise, Uada n’aura pas laissé le public indifférent en ce premier jour de festival, réussissant à nous transporter dans leur ambiance glaciale et sombre malgré un contexte festival qui ne se prête pas souvent à cette atmosphère ; surtout quand on joue à l’heure du déjeuner. Malgré un aspect visuel qui peut rebuter les festivaliers qui passent par curiosité avec ce lightshow minimaliste (inexistant) poussé à l’extrême, le public s’était amassé en nombre pour profiter de ce Black à tendance mélodique, qui plus est avec un son excellent. S’il est exécuté ainsi, le « Black à capuche » a encore de belles années devant lui, et c’est tant mieux.

Si vous suivez un peu l’actualité du site et les chroniques que l’on y publie, vous n’avez pu passer à côté du raz-de-marée qu’a été la sortie de You Won’t Get What You Want, le nouvel album de Daughters. Unanimement encensé par la critique et les publics de tous horizons, les américains enchaînent les tournées suite à une demande toujours plus importante dont celle de l’équipe du Hellfest qui a été jusqu’à les faire venir sur notre continent pour une date unique, avant qu’ils ne refoulent le sol européen pour une vraie tournée des festival au mois d’août. Débutant sur The Reason They Hate Me, le groupe ne proposera aucun extrait de leurs anciens albums pour se concentrer sur You Won’t Get What You Want en enchaînant entre autres sur les excellents Long Road, No Turns, Satan In The Wait ou encore Less Sex. Malgré quelques problèmes techniques notamment au niveau de l’amplification du guitariste Nick Sadler qui était à deux doigts de quitter la scène de rage, le groupe livrera un set aussi excellent que frustrant de part sa durée et terminera de détruire ce qu’il nous reste de neurones avec le combo Guest House / Ocean Song sur lequel le chanteur Alexis Marshall profitera de faire quelques bains de foule assez chaotiques.

My Sleeping Karma et le Hellfest c’est une grande histoire d’amour qui dure depuis presque 10 ans maintenant. J’ai encore le souvenir de l’édition 2013 où les allemands débutaient leur concert sous une Valley au public clairsemé jusqu’à ce que la météo se gâte et que des trombes d’eau s'abattent sur Clisson et poussent le public à s’abriter sous une tente rapidement pleine à craquer. Sur scène les allemands n’en revenaient pas et marquaient de plusieurs temps d’arrêt leur set pour s’extasier de la réception dithyrambique de ce public surprise et nous remercier chaleureusement à répétition. Nous sommes en 2019 et le constat est à peu de chose prêt le même si ce n’est que la météo est excellente et que si la Valley est déjà bien remplie avant le début de leur set, ce n’est pas un hasard cette fois. Bien que l’actualité du groupe soit inchangée depuis la sortie de Moksha en 2015, très représenté dans la setlist aujourd’hui, on ne peut cacher son plaisir devant une si bonne performance. Espérons seulement que pour leur retour en terre clissonnaise, les allemands auront dans leurs bagages des nouveaux titres à nous interpréter.

Si la terre a tremblé près de vous et que vous étiez dans les dix kilomètres à la ronde autour de Clisson Rock City, vous avez sans doute subi les chocs et fracas causés par Power Trip et la bande de sauvages qui les ont acclamés tout au long du set. Leur Thrash Crossover en main, les Texans ont à peine eu à lever le petit doigt pour retourner la fosse, déjà chaude bouillante et acquise à leur cause dès les premiers morceaux. Marée humaine, gestes brusques et en rythme avec des coups de médiators aussi lourds qu’agiles, l’Altar a vu son sol solidement labouré. La faute à des titres beaucoup trop efficaces, déjà connus depuis un moment (Nightmare Logic en 2017) et qui ont fait leur chemin dans les caboches et les cœurs. Power Trip n’a pas démérité, et est reparti en fier vainqueur, lâchant au passage un nouveau titre qui ne présage que du bon pour l’avenir.

Enfin ! Il aura fallu quatorze longues années entre la sortie de Touched By The Crimson King et la présence au Hellfest du groupe Demons And Wizards récemment reformé. S’il était évident que les deux protagonistes seraient bien là, Jon Schaffer et Hansi Kürsch sont accompagnés pour le live par un backing-band de luxe, composé de membres de leurs groupes respectifs, Iced Earth et Blind Guardian. Le sextet propose d’ailleurs une reprise de chacune de ces formations (Burning Times de Iced Earth, et Welcome To Dying de Blind Guardian).
Un problème de guitare sur l’excellent Crimson King oblige Jon Schaffer à assurer seul les parties de six-cordes. Mais en dehors de cet incident, le son est excellent sur les autres titres. On aura droit à un best-of des deux albums (malheureusement aucun inédit), et un final en beauté sur Blood On My Hands et le poignant Fiddler On The Green. Vivement la suite.

Dream Theater : les papas du Prog n’ont pas de backdrop, rien à projeter sur les écrans derrière eux. En plus, James Labrie n’est vraiment pas en forme, sa voix est poussive, fébrile, et le frontman semble s’essouffler très rapidement. Et pourtant l'interprétation virtuose, fidèle à la réputation des gaziers, ainsi que la sonorisation optimale et les bons choix de setlists font que l’heure attribuée à Dream Theater est incroyable. L’excellent dernier album est mis à l’honneur sur la moitié des pistes jouées, les autres allant taper dans les vieilleries à la fois Heavy, efficaces, et relativement courtes (As I Am, Peruvian Skies, The Dance Of Eternity, et Lie). Lors du final Pale Blue Dot, le vocaliste semble mieux réussir à placer sa voix, pour qu’on parte sans regret, avec de vraies étoiles dans les yeux.

La palme du groupe cra-cra du jour revient sans hésiter à Impaled Nazarene, passablement pas très intelligent (bon, on était prévenus) et balançant des titres sonnant comme une lune de miel de bulldozers. Alors c’est rigolo quelques minutes mais dans l’absolu, pas facile donc de rentrer dans le trip, notamment à cause d’une prestation scénique proche du néant, avec un chanteur faisant les cent pas et arborant le charisme d’un gibbon malade. A tel point qu’il en perd son public, râle gentiment en ne désignant qu’un petit groupe de « vrais fans », ce qui n’arrange pas forcément la situation. Le concert décolle enfin un peu lorsque le son s’améliore et que la set-list prend un tournant plus Thrashy ou Rock n’ Roll (toute proportion gardée quand même), sans convaincre franchement.

On n’attendait pas grand chose du concert de Kvelertak. On se trompait. Le nouveau chanteur a semble-t-il redonné une âme au groupe et surtout une flamme ! Quelle patate ! Les vieux morceaux font plaisir à attendre. La foule est ultra réactive, ça pogote, ça lance même des walls of death. Tout le groupe est à fond et clairement le nouveau chanteur instaure une dynamique incroyable dans ce concert. Kvelertak c’est le Rock’n Roll, la bonne humeur, le Motorhead norvégien. Même les passages mid-tempo sont plutôt cool et ne font pas redescendre la température. On en attendait pas tant et on a passé un super moment !

Ultra Vomit, on aime ou on n’aime pas, mais ça ne laisse personne indifférent. Et visiblement ce soir le public du Hellfest a choisi son camp. Incroyable de voir autant de monde au pied de la main stage qui accueille en ce début de soirée les désormais (trop ?) célèbre nantais. Impossible de marcher dans ce bourbier, il vous faudra des chaussures de golf… Les blagues (pas toujours inspirées) fusent, fétus et ses comparses sont en forme, visiblement contents d’être là, et enchaînent leurs tubes pendant une petite heure. De Boulangerie Pâtisserie à Evier Metal en passant par Maïté Ravendark, on ne voit pas le temps passer tellement la bonne humeur semble s’être répandue à toute l’assemblée. Quelques guests (Tagada Jones, Black Bomb A, un sosie de Calogéro…), quelques surprises (une chorale de gospel sur Jesus), et on repart de la Mainstage, si ce n’est grandi ou plus intelligent, au moins les zygomatiques détendus...

Du côté de la Warzone Hank Von Hell (ex chanteur de Turbonegro) vient défendre son album solo devant une scène bien vide. Et à l’image de son album plutôt fade le concert peine à vraiment être fun. Dommage, on attendait Hank sur le live.

Possessed a remis les pendules à l'heure sur ce qu'est le Death Metal Old School. Avec un jeu de scène très statique et solennel lors des morceaux (n'empêchant pas de grands sourires du chanteur lors des interludes), les Américains ont déroulé un set bardé de riffs tous plus méchants les uns que les autres, combinant à merveille la vélocité du riffing Thrash aux gammes infernales du Death, sans omettre le quota de lourdeur par morceau. Possessed délivre un Death Metal racé, très classe et enlevé dans son exécution sans forcer quoi que ce soit. Le groupe n'est ni particulièrement mélodique, lourd, lent, rapide ou technique, des attributs sur lesquels misent beaucoup d’autres formations en choisissant particulièrement une voie précise. Les Américains de leur côté conjuguent à merveille toutes les facettes du genre avec des musiciens parés à toute épreuve et aidés par un son très fin et dosé sous l'Altar. Une leçon de Death Metal.

Pour cette fin d’après midi, une belle surprise nous attend sous la Valley. Si Uncle Acid And The deadbeats nous propose depuis quelques années déjà des albums de très bonne qualité, s’installant de plus en plus confortablement sur la planète Doom, nous avons été soufflé par leur prestation scénique. A mi chemin entre Rock psychédélique et Doom, les anglais jouent fort, très fort même, et choisissent bien leur setlist : sans jamais s’enfermer dans une succession de titres qui auraient pu tourner en rond, Tonton Acide transforme peu à peu la Valley en fournaise. Le déroulé du concert est assez fou : un premier titre assez timide, puis le soleil se couche, les lights s’installent, se mêlent aux extraits de films des années 70 projetés sur un écran, et la Valley au départ assez vide se remplit, les gens dansent, ferment les yeux, pendant que le groupe enchaîne les cartons Doom / Psyché avec une énergie folle. Un des meilleurs concerts de la journée, sans aucun doute...

Le concert de Triumph Of Death revêtait une importance historique certaine pour le Metal Extrême, tout simplement parce que Hellhammer n'avaient jamais pu faire de concerts et la plupart de leurs chansons n'avaient jamais été jouées sur scène. En connaissant Tom Warrior, on pouvait s'attendre à ce que cet hommage à son groupe devenu culte et pionnier du Black Metal ne se contente pas de baigner dans la nostalgie. Ces chansons ont donc été réimaginées avec un accordage plus grave et un rythme légèrement plus lent que les versions studio, ce qui fonctionne particulièrement sur The Reaper. Il est d'ailleurs presque étrange de les entendre avec une production « normale » de concert Metal, venant d'un groupe connu pour la qualité légendairement mauvaise de ses enregistrements. La performance ne fait pas un pli, les musiciens sont très appliqués et le son est excellent, massif. Les classiques comme Maniac, Aggressor sont joués, des titres qui ont donné leurs noms à des grands acteurs de la scène Black Metal norvégienne. Bien sûr, ce concert est un bon rappel qu'un certain nombre de chansons d'Hellhammer sont de piètres contrefaçons de Venom, et que leur meilleure sortie reste Apocalyptic Raids. De fait, c'est une interprétation qui reste fidèle à l'héritage du groupe, tout en y apportant une nouvelle approche.

On a déjà vu Sabaton hier soir, du coup c’est de loin qu’on jette une oreille distraite sur leur prestation d’aujourd’hui. La set-list est la même, et l’énergie (déjà pas bien dingue la veille) est plus basse. Le chanteur n’a plus de voix et assure le minimum syndical, ”parce que nous, on n’annule pas”. On le verra scotcher les paroles devant ses musiciens pour qu’ils l’aident à assurer les parties vocales, et les titres où la chorale militaire est présente riment avec absence du frontman.

Gojira : On rigole, on rigole, mais c'était la première fois que Gojira jouaient de nuit au Hellfest depuis un long moment, de quoi leur laisser un contexte plus propice pour envoûter le public avec leurs visuels soignés. Au niveau de la setlist, les landais ne prennent aucun risque et optent pour du classique et rodé : une ouverture sur Oroborus, suivie de Backbone et il y aura peu de sorties fantaisies, mis à part la plus rare et biscornue Blow Me Away You(niverse), qui sera pour l'occasion jouée dans une version allongée se terminant dans une sorte de jam psychédélique, un exercice assez surprenant de la part de Gojira. Le reste ne surprend guère mais fait très plaisir avec Clone, Terra Inc ou même le nouveau incontournable Silvera avec ses lignes de tapping harmonisée. C'est l'occasion pour Joe Duplantier de remercier le Hellfest et les groupes français qui ont partagé la scène avec eux pour cette journée spéciale « groupes français ». On a également droit à un solo de guitare de Joe Duplantier très planant, qui renvoie aux rythmes hypnotiques de The Shooting Star. On a presque envie de soupirer avec le final sur Vacuity, tant cette chanson a trusté leurs fins de set, mais c'est sans compter une dernière surprise du quatuor, qui balance The Gift Of Guilt très mélodique, toujours avec de belles lignes de tapping. On regrette juste ce moment gênant où le feu d'artifice a commencé à exploser pendant le final du morceau, venant ainsi le gâcher royalement. Mais ne boudons pas notre plaisir, Gojira est venu, a vu et a vaincu avec un son très musclé, une mise en place toujours aussi chirurgicale et une setlist qui aura mis le plus grand nombre d'accord. Un concert qui restera sans doute dans l'histoire du festival.

Sum 41 au Hellfest. Qui l’eut cru ?! Deryck Whibley semble toujours avoir 17 ans, à la fois physiquement et vocalement. L’énergie est au rendez-vous, mais la spontanéité pas toujours. Si les titres les plus récents ne trouvent pas forcément écho, les Still Waiting, Motivation, The Hell Song, Fat Lip, et autres In Too Deep fédèrent une Warzone complètement sursaturée de monde, au point d’en être tout à fait impraticable. Mention spéciale pour les reprises un peu WTF : Another Brick In The Wall (de Pink Floyd) vient ménager une pause dans le set avec son interprétation assez fidèle à l’originale, alors que We Will Rock You (de Queen) est accéléré à fond et joué le plus Punk possible. Un concert qu’on devait à l’adolescent qu’on était il y a encore pas si longtemps...

Tops 3 du jour :
Bacteries : Daughters, Uncle Acid And The Deadbeats, Diamond Head
Chazo : Gojira, Godsmack, Kvelertak
Florian : Fu Manchu, Descendents, Dropkick Murphys
Méo : Uncle Acid And The Deadbeats, My Sleeping Karma, The Necromancers
LeLag : Uncle Acid And The Deadbeats, Gojira, Daughters
Neredude : Possessed, Gojira, Power Trip
Nonohate : Daughters, Possessed, Gojira
Pentacle : Daughters, Possessed, Gojira
Skaldmax : Possessed, Daughters, Power Trip
Zblrah : Manowar.

Lundi 04 mars 2019

Blind Guardian a annoncé la sortie d'un nouvel album, Legacy Of The Dark Lands, qui sortira le 1er novembre chez Nuclear Blast Records. Celui-ci sortira sous le nom Blind Guardian's Twilight Orchestra. Voici un teaser.

Lundi 08 octobre 2018

Zix (Heavy Metal - Liban) a dévoilé Rise From Your Ashes Your Grave, avec en featuring le chanteur de Blind Guardian

Samedi 04 août 2018

Sinbreed (Power Metal avec le batteur de Blind Guardian) a signé un contrat avec Massacre Records pour son quatrième album à paraître en fin d'année. Ce sera le premier avec le nouveau chanteur.

Vendredi 27 octobre 2017

Orphaned Land vient d'annoncer le successeur d'All Is One paru en 2013. Unsung Prophets And Dead Messiahs sortira le 26 janvier chez Century Media Records. Voici la pochette (réalisée par Valnoir). Hansi Kürsch (Blind Guardian) et Tomas Lindberg (At The Gates) y feront une apparition.

Mardi 27 juin 2017

Blind Guardian a dévoilé la vidéo live de Twilight Of The Gods, extrait de l'album Live Beyond The Spheres qui sortira le 7 juillet

Lundi 22 mai 2017

Blind Guardian sortira son nouvel album live intitulé Live beyond the spheres (3CD/4LP) le 7 juillet.

Vendredi 28 avril 2017

Chronique avec The Source, le nouvel album d'Ayreon qui sort aujourd'hui même : "Commençons directement par le name-dropping qu'un tel objet engendre. Un opéra Rock/Metal progressif avec James LaBrie (Dream Theater), Tommy Rodgers (BTBAM), Zaher Zorgati (Myrath), Nils K. Rue (Pagan's Mind), Simone Simons (Epica), Hansi Kürch (Blind Guardian), Russel Allen (Symphony X), Tobias Sammet (Edguy), Floor Jansen (Nightwish), Tommy Karevic (Kamelot), ou encore Mickael Eriksen (Circus Maximus), ça vous branche ? [...]".
 
Nous avons d'ailleurs eu la chance de pouvoir nous entretenir avec Arjen A. Lucassen, la tête pensante du projet Ayreon. Une interview ou le Néerlandais nous parle de façon décomplexée de sa vision du live, de science-fiction, de sa façon de coordonner une douzaine d'invités par album... Un entretien à lire ici.

Vendredi 27 janvier 2017

Le nouvel album d'AyreonThe Source, sortira le 28 avril sur le label d'Arjen Lucassen, Mascot Label Group/Music Theories Recordings. Le casting des chanteurs est comme de coutume prestigieux, avec cette fois-ci James LaBrie (Dream Theater), Simone Simons (Epica), Hansi Kürsch (Blind Guardian), Floor Jansen (Nightwish), Tobias Sammet (Edguy, Avantasia) et Russell Allen (Symphony X).

Le premier extrait, The Day That The World Breaks Down, s'écoute ici (avec des images de l'enregistrement en studio).

Vendredi 02 décembre 2016

Blind Guardian a composé un titre pour le jeu vidéo The Dwarves, ça s'écoute ici.

Lundi 14 novembre 2016

Live-Report : MetalDays 2016, troisième et dernière partie ! Voici donc la fin de nos aventures en terre slovène avec au programme du tourisme (si si !) et les concerts de Blind Guardian, Exodus, DragonForce, Einherjer... Et c'est à lire ici.

Le MetalDays va faire une annonce massive de groupes le 29 novembre prochain concernant son édition 2017. Sont déjà confirmés : Opeth, Doro, Bloodbath, Hell, Xandria, Batushka, Katana, Visions Of Atlantis. Toutes les infos se trouvent .

Lundi 20 juin 2016

Fin de Hellfest, on passe en mode déprime post-festival, heureusement on a de jolies photos pour vous permettre de surmonter cela (merci à Chazo de nous avoir accompagné pour la partie photo sur cette édition 2016).

Photos du dimanche au Hellfest (pour les autres jours : SamediVendrediJeudi). Il manque encore quelques galeries qui devraient arriver vite comme Ghost, GojiraSlayer, ...).

Report :

Dernière journée de cette édition 2016, et aujourd’hui y’a du lourd et il va falloir soit courir soit faire des choix, entre Puscifer, Refused, Black Sabbath, Ghost, Gojira, Mgla, Kadavar, Heaven Shall Burn, …y’a de quoi becter!
Encore une fois cette journée semble moins “fun” que ce qu’on a pu connaître les années précédentes, météo ? climat actuel ? public modifié ? (mais pourquoi ?)
En tout cas le Hellfest a fait fort cette année encore, le site est de plus en plus dingue, l’orga continue d’optimiser le bonheur des festivaliers et c’est appréciable. On est certes un peu serré du coté des mainstages, et on se retrouve parfois très loin de la scène, mais c’est le jeu !

Voilà le résumé des concerts de la journée :

Les amplis des américains de Fallujah ont résonné aux alentours de 13 heures sous la Altar avec un son fidèle au groupe. Alternant les passages atmosphériques très mélodiques et les passages saccadés propres au Deathcore, le quintet offre un beau début de journée avec un set presque trop court pour embrasser pleinement le talent de la formation. Avec trois albums forts intéressants au compteur, Fallujah aurait peut-être mérité quelques minutes supplémentaires pour déballer son approche aérienne du Metal technique.

Direction la Warzone, aujourd'hui ensoleillée et prête à accueillir un groupe de Hardcore totalement convivial et fraternel répondant au nom de Turnstile. Blindé d'énergie, le combo balance du riff bon pour taper du pied et hocher frénétiquement la nuque. Et l'ambition ne va pas beaucoup plus loin, puisque Turnstile s'assure avant tout que son public passe un bon moment et s'éclate sur la demie-heure qui leur est allouée. Pari réussi car encore une fois la disposition de la scène joue en faveur des artistes : que l'on veuille pogoter au premier rang ou regarder depuis les gradins, le rendu sonore est excellent et permet de profiter quoi qu'il arrive de cette ambiance bon enfant et à la cool.  

La question était de savoir sur quel format allait se présenter le King Dude entre Folk ou version électrique. C’est en fait cette seconde option à laquelle nous aurons le droit, le musicien étant accompagné d’une bassiste, d’un second guitariste et d’un batteur pour une setlist très axée Post-Punk / Deathrock. On sent d’avantage les réminiscences de Fields Of The Nephilim que la scène Néo-Folk avec des morceaux froids et presque répétitifs. Parfois on pense à Wovenhand pour ses aspects mystiques et la prestation est aussi froide que captivante, à un niveau bien supérieur de Grave Pleasures l’an dernier.

The Vision Bleak c’est peut-être le seul groupe de Goth Metal du Hellfest. Les Allemands s’en tirent bien, menés par la voix grave de Schwadorf. Les titres sont variés, les mélodies se retiennent et ça tire parfois vaguement sur le Black Metal mélodique. Question ambiance, pas facile d’instaurer un climat d’horreur et de tristesse en plein après-midi, mais le groupe y parvient tout de même avec un feeling à la Tiamat qu’on apprécie. Dommage que le groupe ne fasse pas plus parler d’eux en France, car la musique proposée est de qualité.

Dans le genre des groupes qui portent très bien leur nom Power Trip est en bonne position, ambiance de feu à 15 h sur la Warzone, qui pour le coup portait elle aussi merveilleusement bien son blase. La guerre thrash crossover, musicalement et physiquement. Un circle pit d’enfer s’est formé rapidement devant la scène, son énorme, set hyper calibré, propre, limpide. L’une des prestations les plus puissantes de la journée, gorgée de feeling et de groove, idéal après Turnstile.

Enchaînement magique avec Unsane sous la Valley après Power Trip, section rythmique gargantuesque comme d’habitude avec les New-Yorkais, bien que leur set soit davantage “gras” que noise. Un show somme toute classique mais beaucoup trop habité pour ne pas succomber sous les scuds plus ou moins récents du trio. Groove destructeur et incontournable, sans doute l’un des meilleurs concerts de la scène, voir même du jour. On attend maintenant un nouvel album (depuis 2012 !) avec une terrible impatience.

La claque Gojira. Les Landais reviennent remontés comme jamais devant un public blindé et extrêmement motivé. Côté setlist, que du lourd : "Flying Whales", "The Heaviest Matter Of The Universe", "Wisdom Comes", "Backbone", "Vacuity", ainsi que trois nouveaux morceaux dévoilés dont "Silvera" et "Stranded" qui possèdent déjà leurs clips et sont accueillis très favorablement par le public. Le son est lourd, mais propre, Mario ne retient pas ses coups et les guitares cassent des dents. L’enthousiasme des musiciens est palpable, notamment sur le joyeux anniversaire pour Mario - qui a entre “25 et 35 ans” dixit Joe - repris en coeur par la foule. Vivement la nouvelle tournée sur Magma !

Après avoir du annuler leur venue il y a deux ans, la formation polonaise Mgla ne bénéficie pas d'un excellent créneau puisqu'ils jouent en même temps que les superstars du Metal francais Gojira. Pourtant les fans sont venus en nombre pour assister à leur concert et ils ne s’y sont pas trompés. Leur dernier album Exercises In Futility, à compter parmi les meilleurs du genre de ces dernières années, fût plutôt bien représenté dans une setlist qui fera le tour du parcours du groupe. Tout de cuir noir vêtus, visages voilés, sans un mot et avec peu de mouvement scénique, le quatuor délivre un concert bluffant de maîtrise de bout en bout. Le son de la temple est lui aussi exceptionnel car c’est tout simplement le meilleur qui me sera donné d'entendre de tout le week-end sur cette scène. De quoi me faire rapidement oublier que j’ai du m’abstenir d’aller voir Gojira.

À la sortie du show de Mgla, la Valley semble bien difficilement accessible mais est ce une surprise sachant le groupe qui va suivre? Sous une ovation instantanée, le trio allemand de Kadavar commence son concert sur les chapeaux de roue. Il faut dire que ce groupe à la notoriété exponentielle n'en est pas à son premier Hellfest. Malgré tout, il faudra attendre un ou deux morceaux avant d'avoir un son suffisamment bien équilibré entre les musiciens pour discerner le jeu du groupe. Un bon concert de Stoner sans plus en somme, comme Kadavar sait si bien en faire en enchaînant les tubes pour le plus grand plaisir de ce public qui déborde littéralement des limites de la Valley.

Le début de Blind Guardian n’étant pas particulièrement convaincant car trop de batterie et chant convenable mais sans plus, direction la Altar pour le Death Metal mélodique d’Insomnium. Le son est moyen, les six cordes sont noyées dans une basse - batterie également trop mise en avant. Du coup les Finlandais perdent en nuance, notamment en ambiance nostalgique typique de leur son, ce qu’ils gagnent en efficacité. Pas mal d’anciens titres sont joués telles que "Mortal Share" ou "Bereavement", ce qui est très appréciable avec une belle conclusion sur "The Day It All Came Down", épique à souhait. Insomnium, ça reste une valeur sûre du Death Metal mélodique à la finlandaise.

De passage sur la Mainstage 1, Slayer est comme à son habitude en phase avec le public, Paul Bostaph derrière les fûts assure les titres classiques ("Raining Blood", "Angel of Death", etc) comme les plus récents issus de Repentless. RAS, Tom Araya et les siens sont toujours au taquet malgré le poids des années, ça fait plaisir à voir, et à entendre, comme d’habitude finalement.

On croyait bien parti le concert d’Amon Amarth. Deux têtes de dragons crachant de la fumée encadrent la scène lorsque le groupe ouvre sur le très glorieux "The Pursuit Of Vikings", mais l’on se rend rapidement compte de l'entourloupe. La double pédale vient bouffer le reste des instruments de manière atroce au point de ne presque plus entendre les guitares, ni même la voix de Johan. Même en reculant au fond du site le problème reste constant, pénalisant les riffs des pourtant excellents "Death In Fire" ou "Runes To My Memory". "First Kill" sera par ailleurs le seul titre joué du dernier album récemment sorti, Jomsviking. Dans l’ensemble le concert est décevant ce qui est d’autant plus dommage que le groupe est content d’être là et n’est pas avare en headbang sur scène.

L’album fraîchement sorti de Katatonia est joliment mis en valeur d’entrée avec le titre "Takeover" qui place immédiatement le contexte mélo-metal propre aux Suédois, point de départ d’un collier de perles de tubes qui remontent jusqu’à la pierre angulaire discographique The Great Cold Distance. A ce moment précis l’Altar n’est que partiellement remplie mais les forces en présence s’agitent en chœur. Très bon moment qui aurait mérité plus de longueur pour en apprécier toute la substance.

Voir Empyrium au Hellfest a quelque chose d’assez unique. Reformé en 2010, le groupe est extrêmement rare en concert et n’a même jamais joué en France. Ajoutez à cela que Schwadorf et Allen B. Konstanz de The Vision Bleak épaulés du français Fursy Tessier (Les Discrets également en session live de TVB) réalisent leur deuxième concert de la journée et l’évènement prend des proportions assez folles. Leur mélange de Metal mélodique / Doom / Néo-Folk à ce quelque chose de captivant et propice au recueillement. On pense parfois à Agalloch à la fois dans la dimension musicale, mais aussi mystique, ce qui est un beau compliment. Une belle prestation.

L’expectative est de mise concernant Jane’s Addiction, encore un groupe “qui surfe sur son succès passé”, mais le résultat est fort plaisant, aussi classe et cool en terme de scénographie (deux performeuses en suspension dans les airs au-dessus des membres) que sur le choix des morceaux. D’accord, les penchants “hard FM” toujours présents peuvent  déstabiliser mais le rendu est excellent - comme souvent sous la Valley - et ça joue à mort. On ne s’attendait pas à une prestation flamboyante mais on a eu de quoi manger, avec du rab imprévu. Le plus important, Jane’s Addiction n’a pas vieilli, et c’est déjà bien. Y compris Dave Navarro, étrangement...
(NB : pour une autre partie de l'équipe ce concert était une purge, sauvé par quelques fulgurances des zicos et les performeuses qui font des suspensions pendant le concert se balançant au dessus du public)

Ghost et le Hellfest c’est une longue histoire d’amour que le groupe célébra durant cette édition par un concert spécial pour le public clissonnais. La nuit commence doucement à tomber sur la scène lorsque l’intro "Masked Ball", musique extraite du film Eyes Wide Shut de Stanley Kubrick, résonne rapidement suivie par le titre "Spirit". On ne présente plus ce groupe dont l’aspect visuel en concert a beaucoup aidé à accroître leur notoriété. "Body And Blood" est l’occasion pour le maître de cérémonie Papa Emeritus d’appeler sur scène une vingtaine de nonnes prêtes à descendre dans la fosse, verres de whisky en main, communier avec le public. Changement de tenue de soirée pour Papa avant "Cirice" puis "He Is" dont le refrain a été repris en coeur par le public. Frissons garantis.
Cinq ans après le premier concert qu’il m’ai été donné de voir de Ghost, c’est fulgurant à quel point le groupe a su acquérir en notoriété et en assurance. "Monstrance Clock" vient sans surprise clôturer ce concert spécial où une vingtaine d’enfants sur scène rejoints par les nonnes pour scander les “Come together, together as one” avec un nouveau feu d’artifice en guise de final. Le show spécial Hellfest de Ghost a tenu ses promesses.

Nous avons la chance d’assister à un set un peu spécial d’Enslaved ce soir. Les Norvégiens ont décidés, comme pour le Roadburn en 2015, d’axer leur set sur des morceaux anciens tels que "The Crossing", "Return To Yggdrasil" ou "Convoys To Nothingness" ou "Fenris". On a rarement connu un Enslaved aussi agressif et haineux sur scène depuis des années mené par un Grutle Kjellson qui en a gros.Tout transpire le Vinking Black Metal des débuts, sans les (excellentes) tournures progressives actuelles et ça fait du bien. L’ingé son a fait au mieux pour sonoriser tout cela, même si on n’atteint pas les nuances des albums.

Sur la warzone les allemands de Heaven Shall Burn vont prendre d'assaut la scène, effets pyrotechniques, lancer de confettis, … on se croirait en mainstage. Sauf qu’on a droit à du gros deathcore qui tâche. Normalement tout pour me faire fuir mais au final nos amis teutons savent y faire, la warzone est réellement en guerre. Efficace!

Si l’on excepte Ozzy Ozbourne plus ou moins mort attaché à son micro telle une huître sur son rocher, le concert de Black Sabbath est de bonne qualité. Heureusement le chanteur est plus en forme qu’en 2014, Tony Iommi = toujours dieu tant son touché de guitare est incroyable et la présence de basse de Geezer toujours aussi groovy. Tommy Clufetos a nuancé son jeu et en fait moins des tonnes que par le passé. A partir de là, on résiste difficilement aux plus grand tubes du Metal comme "N.I.B", "Iron Man", "War Pigs" ou "Children Of The Grave" repris en coeur par la foule, jusque dans ses moindres lignes de guitare. Un bien beau concert, même si l’on se pose la question, de pourquoi Tony et Geezer apparaissent si peu sur les grands écrans?

S’il est une figure emblématique de la scène Rock/Metal que je n'espérerais plus voir en France c’est bien Maynard James Keenan. Son projet Puscifer, bien moins connu que Tool ou A Perfect Circle mais infiniment plus prolifique, est ainsi programmé suite à l’affaire Phil Anselmo qui conduit à l’annulation de Down cette année. Neuf longues années que Maynard ne nous avait pas gratifié de sa présence en France, c’est donc un concert particulier qui se profile sous la Valley ce dimanche soir.
Puscifer sur scène c’est avant tout une scénographie étonnante et un fil théâtral qui, part leur dernier album Money Shot sorti l’année dernière, tourne autour de la discipline du catch. Ainsi, quatre performeurs se baladeront sur scène tout au long du show, jouant avec Maynard et Carina Round. Une prestation captivante au son absolument parfait et une setlist variée. Espérons que ce passage présagera la venue futur de Tool au Hellfest, enfin. 

Quatre ans après leur dernière venue à Clisson, Refused est programmé cette année en clôture du festival, sur une Warzone pleine de viande saoûle, néanmoins alerte sur les morceaux phares des Suédois : "Rather Be Dead", "The Deadly Rhythm" qui a eu droit à une coupure/reprise de "Raining Blood" (de qui ?), "Refused Are Fucking Dead", et bien évidemment "New Noise" pour finir qui fera exploser un auditoire qui semblait attendre que ça. Les morceaux de Freedom ("Elektra" en ouverture, "Dawkins Christ"…) leur dernier album controversé, passent très correctement en direct, et se fondent dans une setlist bien rodée.  Une chose est sûre, Refused est toujours aussi fabuleux sur scène, comme doté d’une fougue éternelle, moins évidente sur album, mais il paraît qu’un nouveau bébé est en chemin...


A voir aussi : Vendredi et Samedi

Top 3 du dimanche :
Bacteries : Refused, Puscifer, No One Is Innocent
Chazo : Refused, Puscifer, Ghost
Nonohate : Puscifer, Refused, Mgla
Pentacle : Refused, Gojira, King Dude
Tang : Power Trip, Unsane, Refused

Lundi 23 mai 2016

Le MetalDays devrait prochainement afficher complet, mais il est encore temps de réserver vos places et trajet en bus sur le site officiel MH Shop. Toutes les infos en français ici.
Le MetalDays se tiendra à Tolmin (Slovénie) du 24 au 30 juillet 2016 avec à l'affiche : Kreator, At the Gates, Blind Guardian, Napalm Death, Testament, Cattle Decapitation, Dark Funeral, Delain, Die Apokalyptischen Reiter, Dragonforce, Dying Fetus, Pro-Pain, DevilDriver, Electric Wizard, Exodus, Graveyard, Immolation, Incantation, Marduk, Melechesh, Obscura, Skálmöld, Skindred, Bury Tomorrow, Gama Bomb, Gutalax, Horna, Jess Cox (Tygers of Pan Tang), Monolithe, Orphaned Land, Rise of the Northstar, Rosetta, Septicflesh, Skyforger, The Stone, Valkyrja, Cryptex, Dead Label, Dirge, Double Crush Syndrome, Drakum, Gloryful, Hackneyed, Infernal Tenebra, Larceny, Little Dead Bertha, Nameless Day Ritual, Nightmare, Obscurity, Painful, Penitenziagite, Sarcasm, The Canyon Observer, Victims of Creation, Weeping Silence, Blaze of Sorrow, Dead End, Deserted Fear, Elferya, Enthrope, Eruption, Fleshdoll, Fogalord, Halo Creation, Howling in the Fog, Jioda, Kain, Layment, Mist, Morana, Morywa, Mynded, Na Cruithne, Nemost, Nolentia, Retrace My Fragments, Sabaium, Sanity’s Rage, Sarcom, Scarred, Seduced.

Jeudi 04 février 2016

De nouveaux noms pour le Heavy Montreal Festival (6&7 août à Montréal donc) avec Five Finger Death Punch, Disturbed, Nightwish, Volbeat, MastodonBreaking Benjamin, Killswitch Engage, Black Label Society, GhostZakk Wylde, Blind Guardian, SabatonAlter Bridge, Kataklysm, Despised Icon, Carcass, Fear Factory, Animals As Leaders, Biohazard, Mantar, ...

Lundi 28 décembre 2015

Blind Guardian sortira un album live en 2016 et continue à travailler sur son projet orchestral, directement inspiré du Seigneur des Anneaux, qui devrait paraître en 2017 selon le chanteur Hansi Kürsch.

Samedi 14 novembre 2015

Le festival Metal Days, qui se déroulera à Tolmin (Slovénie) du 24 au 30 juillet vient d'annoncer la bagatelle de 77 groupes. On retrouve pêle-mêle : Electric Wizard, Testament, At The GatesObscura, Kreator, Exodus, Marduk, ImmolationKrisiun, Between The Buried And Me, Rosetta, Incantation, Blind Guardian et bien d'autres. Le site du festival est maintenant disponible en français et on vous renvoie vers l'annonce officielle par ici

Vendredi 30 octobre 2015

Le Hellfest 2016 dévoile une partie de son affiche (et remet des places en ventes), voilà les noms confirmés :
Mainstages : Rammstein, Black Sabbath, Korn, MegadethGhost, SlayerBring Me The Horizon, The Offspring, VolbeatDropkick Murphys, Bullet For My Valentine, Disturbed, Gojira, Within TemptationKing Diamond (pour jouer Abigail en intégralité), Twisted SisterForeigner, Anthrax, Amon Amarth, Blind Guardian, Sixx AM, Joe SatrianiGlenn HuggesHatebreed, Turbonegro, Mass HysteriaHalestormLe Bal Des Enragés, Audrey Horne, Orphaned Land, Delain, DragonforceTremonti (le groupe du guitariste de Creed / Alter Bridge), ShinedownNo One Is InnocentThe Amity Affliction, August Burns RedBury Tomorrow, Thy Art Is MurderThe ShrineArthemisNightmare
Tentes extrêmes : Testament, Overkill, Napalm Death, Deicide, Abbath, Dark Funeral, Sacred Reich, VoïvodTerrorizerEntombed A.D, Paradise Lost (pour jouer Draconian Times en intégralité), Katatonia, Korpiklaani, Primordial, Moonsorrow, EnslavedEmpyrium, Inquisition, Marduk, Taake, KampfarVader, AsphyxAgoraphobic Nosebleed, InsomniumEntrailsFallujahThe Skull, Heidevolk, Archgoat, Cattle Decapitation, Grand Magus, Havok, Fleshgod Apocalypse, Cruachan, SadistEntrails, SolefaldDark Fortress, MyrkurBehexenThe Vision BleakDust BoltWitchesSkälmoldStille Volk, OtargosHegemonMoonreich
Hardcore&Stoner : Refused, ConvergeSick Of It All, Down, The MelvinsRival SonsFu ManchuHermano, Goatsnake, Kadavar, Kylesa, Kvelertak, Walls Of Jericho, Heaven Shall Burn, Caliban, Architects, Vision Of Disorder, DischargeStrife, TurnstileUK SubsThe Toy DollsLes Sales Majestes, Power Trip, Victims, Ratos De PoraoSaviours, TorcheJambinaiHarm's Way, Earth, Windhand, Mantar, With The Dead, King Dude, MonolordCrobot, All Pigs Must DieWo FatValkyrieStoned Jesus, Hangman's Chair, DopethroneAlea Jacta EstBacktrackWinterCowardsDirty FonzyLecherous GazeStoneBirds.
Il manque donc encore des noms (et une tête d'affiche), en tout cas les places restantes devraient avoir disparues très vite!
Le festival aura lieu du 17 au 19 juin à Clisson.

Mardi 04 août 2015

L'édition 2015 tout juste terminée, le Wacken Open Air Festival a dévoilé les premiers noms de sa prochaine édition :
Blind Guardian, Ministry, Steel Panther, Eluveitie, Dragonforce, Callejon, Axel Rudi Pell, Legion Of The Damned, Orden Ogan, Orphaned Land, Borknagar, Eskimo Callboy, Therion, Unisonic, Kylesa et Pyogenesis se produiront donc à Wacken en Allemagne du 4 au 6 août 2016 pour une édition qui affiche déjà Sold Out !

Dimanche 31 mai 2015

Serious Black (avec d'anciens Helloween et Blind Guardian) a posté le clip de "Older&Wiser".

Mardi 14 avril 2015

En concert aujourd'hui :
- Blind Guardian et Orphaned Land seront ce soir au Bataclan (Paris). Les places sont en vente dans les réseaux habituels DigitickFnac Spectacles,Ticketmaster.fr. Toutes les infos pratiques se trouvent sur l'event FB.

Bukowski et Meredith seront au Point Ephemère pour la release party des premiers nommés.

Bon concert !

Lundi 30 mars 2015

Concours : Blind Guardian sera en concert le 14 avril 2015 au Bataclan (Paris). Et si vous les aviez ratés le 3 novembre dernier, c'est Orphaned Land qui assurera leur première partie !

Les places sont en vente dans les réseaux habituels DigitickFnac Spectacles,Ticketmaster.fr. Toutes les infos pratiques se trouvent sur l'event FB.
Vous pouvez également vous procurer vos billets au format "- cher + joli" par envoi postal (contact) ou à Paris, via À Jeter Prom et chez le disquaire Rock'n'Roll Voltage (infos complètes dans l'event facebook dédiée).
 
Pour l'occasion, Garmonbozia et À Jeter Prom vous permettent de gagner 2x1 place pour assister à cette soirée. Pour participer, rendez vous sur cette page. Bonne chance !

Samedi 03 janvier 2015

Un 4ème trailer de Beyond the Red Mirror de Blind Guardian se dévoile dans la suite.

Mardi 09 décembre 2014

Twilight Of The Gods, le nouveau single de Blind Guardian se découvre dans la suiteBeyond The Red Mirror est attendu pour le 31 janvier chez Nuclear Blast Records.

Dimanche 09 novembre 2014

Beyond The Red Mirror, le dixième album de Blind Guardian, sortira le 31 janvier chez Nuclear Blast Records. Voici sa pochette et sa tracklist.

Dimanche 12 octobre 2014

Twilight Of The Gods, le prochain single de Blind Guardian, verra le jour le 5 décembre chez Nuclear Blas Records. Il préfigure l'album à venir pour janvier 2015. Plus d'infos (et précommandes) sur leur site.

Samedi 11 octobre 2014

Le prochain album de Blind Guardian arrivera en début d'année prochaine, janvier pour être plus précis.

Mardi 21 janvier 2014

Sinbreed (Power Metal avec le guitariste et le batteur de Blind Guardian) sortira son second disque, Shadows, le 28 mars chez AFM Records. Pochette et tracklist sont à découvrir dans la suite.

Dimanche 01 décembre 2013

Sinbreed, Power Metal avec le guitariste et le batteur de Blind Guardian, a signé chez AFM Records.