Incroyable album, assez étrange aux premiers abords. Ne pas se laisser décourager par la différence entre cet opus et les précédents/suivants.

Probablement l'album le moins accessible de Blind Guardian, qui a de plus eu la lourde tâche de succéder à deux chefs-d’œuvre. Une chose est sûre : le groupe, en évolution constante est décidé à ne pas nous sortir deux fois le même album.
Ici, les morceaux sont globalement plus longs, et surtout tellement riches qu'ils peuvent paraître indigestes au premier abord. De nombreuses écoutes sont nécessaires afin d'appréhender l'album, et si l'on fait cet effort, force est de constater que s'il n'atteint pas tout à fait l'excellence de ses aînés, il en reste néanmoins un digne successeur.
Mention spéciale à la longue piste de fin d'album inspirée de l'Iliade, And then there was silence, probablement le meilleur titre du groupe tous albums confondus, mais aussi l'un des plus complexes : pour ma part, il m'a bien fallu une dizaine d'écoutes avant de cesser de m'y perdre et commencer à l'aimer, mais ensuite, quel bonheur de s'y replonger, d'en apprécier toutes les subtilités...