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Biographie

Black Veil Brides

Andy Biersack, chanteur de la formation mais également multi-instrumentiste, donne naissance à Black Veil Brides en 2006, dans l'Ohio. Mais ce n'est qu'en 2009, à Hollywood, après de nombreux changements de musiciens, que le line-up se dessine avec Andy Biersack au chant, Jeremy Miles Ferguson à la guitare, au violon et aux chœurs, Jake Pitts à la guitare, Christian Coma à la batterie et Ashley Purdi à la basse, remplacé en 2019 par Lonny Eagleton. Inspiré par des groupes comme Misfits ou Motley Crue, Andy Biersack souhaite proposer au monde une musique de ralliement pour la communauté emo, trop souvent victime de discriminations. Leur premier single, Knives and Pen, sort le 17 juin 2009, accompagné de son clip. Le succès est tel que ce jour sera renommé BVB Day par les fans. En 2010, la formation sort son premier album : We Stitch These Wounds. En 2011, grâce au succès retentissant de ce premier effort, Black Veil Brides reçoit aux Revolver Golden Gods Awards le prix du "meilleur nouveau groupe de musique 2011".
Un an après leur premier opus, le groupe sort déjà leur second album : Set the World on Fire, accompagné du single Fallen Angels. Et on peut dire que les musiciens n'auront pas chaumé, un premier EP, Rebels, sortira fin 2011 et la formation rentre en 2012 en studio pour enregistrer leur troisième album : Wretched and Divine : The Story of the Wild Ones qui sortira début 2013. Une nouvelle fois, cette œuvre sera saluée par la critique, notamment car il s'agit d'un album-concept accompagnant la sortie du film Legion of the Black, créé également par le groupe.
Ils continuent sur leur lancée en sortant l'album Black Veil Brides en 2014 puis Vale en 2018. Les américains prennent alors de plus en plus de temps pour finaliser leurs albums, et en 2021, en plein pendant la pandémie, sort The Phantom Tomorrow. Ce sixième opus se veut également proche de Wretched and Divine en termes de composition. Même si cet album n'est pas accompagné d'un film, le côté cinématographique se fait énormément ressentir puisqu'il s'agit de nouveau d'un album-concept.
Black Veil Brides sortira ensuite en 2022 leur second EP : The Mourning.

Chronique

The Mourning ( 2022 )

Après la sortie en 2021 de l’excellent The Phantom Tomorrow, Black Veil Brides nous a proposé en cet automne 2022 un EP bien plus intimiste que ce à quoi le public aurait pu s’attendre. The Mourning est certes court (il ne comprend que quatre titres) mais le voyage est intense et saura sans nul doute réjouir les fans de la première heure. 
Devil, le titre ouvrant ce disque, nous plonge dans ce qui a fait la renommée du groupe : des guitares saturées, une batterie plutôt brute, des refrains agrémentés de chœurs et des mélodies mélancoliques. L’EP prend donc la direction opposée de l’aspect plus cinématographique amorcé dans le précédent opus. The Revival et Better Angels sont totalement dans la même veine. Tout au long du disque, on ressent l’intensité et le travail d’écriture mis en avant, que ce soit sur les plans instrumentaux ou vocaux.
La ballade de cet album, Saviour II (suite directe du titre Saviour, sorti sur l’album Set the World on Fire, qui se veut être une lettre ouverte aux fans du groupe) respire la mélancolie. Les mélodies sont vraiment magnifiques tout comme l’entremêlement des guitares et des violons avant le dernier refrain, donnant à la fois un sentiment de tristesse et d’exutoire. Andy Biersack restitue l’émotion avec brio, s’imprégnant du texte en profondeur et délivrant un travail vocal sublime. Par ailleurs, le clip (que vous pouvez retrouver ici) permet de se rendre compte de l’intensité dévoilée dans ce titre. 
The Mourning est un EP absolument maîtrisé du début à la fin. Les morceaux, certes, ne renouvellent pas le genre de Black Veil Brides mais le travail technique assuré derrière apporte une perception complètement différente. On sent que la formation souhaitait offrir à ses fans une proposition plus mature, plus aboutie, plus sombre aussi mais plus recherchée en termes de textes. En effet, si on prend le temps de se pencher sur les paroles, on constate rapidement qu’un sens bien plus profond se cache, notamment dans The Revival. Libre à chacun d’en faire l’analyse qu’il souhaite. Les titres présents rappelleront probablement le temps de We Stitch These Wounds avec un volet plus adulte et moderne assumé de bout en bout. 

A écouter : Tout, c'est pas long.