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Jeudi 30 novembre 2023
Le nouvel album de Zakk Sabbath (le groupe tribute à Black Sabbath de Zakk Wylde) a un double album à venir, il rendra hommage sur celui ci aux deux albums iconiques de Black Sabbath : Paranoid et Master of Reality.
Lundi 02 octobre 2023
Un ballet en hommage à Black Sabbath ? C'est bel et bien le spectacle qui a été donné à Birmingham le 23 septembre dernier, en présence de Tony Iommi himself. Un teaser est disponible ici.
Vendredi 18 août 2023
Les sorties de la semaine ! - Skálmöld (Viking / Folk Metal, Islande)
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- Horrendous (Prog / Death, USA)
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- Warmen (Death Melo, Finlande, Avec ex de Children Of Bodom (et c'est d'ailleurs un bon paliatif à CoB))
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- Fiddlehead (Post Hardcore, USA)
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- After Earth (Death Melo, Suède)
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- As Friends Rust (Hardcore Melo, USA)
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- Atreyu (Metalcore, USA)
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- Atria (Groove Metal / Metalcore, Canada)
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- Bat Sabbath (Metal, Canada, Cancer Bats qui reprend du Black Sabbath)
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- Bees Made Honey in the Vein Tree (Doom / Psyche, Allemagne)
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- Big Bliss (Indie Rock, USA)
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- Bone Dagger (Heavy Rock / Stoner, USA)
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- Borracho (Stoner Rock / Metal, USA)
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- Creak (Hardcore, UK)
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- Cruel Force (Black / Thrash, Allemagne)
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- Cyhra (Groove Metal / Hard Rock, Suède)
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- Damnation Plan (Death Melo, Finlande)
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- Dripping Decay (Death / Grindcore, Pologne)
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- Fall Of The Albatross (Prog / Mathrock / Jazz, USA)
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- FLO (Death Metal, USA)
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- Godthrymm (Doom Metal, UK, Avec des ex-membres de My Dying Bride, Anathema, Vallenfyre et Solstice)
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- Invultation (Black / Death Metal, USA)
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- Kypck (Doom, Finlande)
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- Milking The Goatmachine (Death / Grindcore, Allemagne)
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- Movements (Alt Rock / Indie, USA)
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- Nocte Obducta (Black Metal, Allemagne)
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- Nott (Black Metal, USA)
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- Occult Blood (Black Metal, USA)
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- Orbit Culture (Death Melo / Groove Metal, Suède)
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- Osees (Garage / Synth Punk, USA)
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- Oxx (Noise / Mathcore / Experimental, Danemark)
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- Princess Alice Manor (Metalcore / Electro Metal, UK)
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- Pyrkagion (Black Metal, USA)
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- Reformat (Electro Rock / Experimental, UK)
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- Ringworm (Hardcore / Thrash, USA)
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- Sanguine Glacialis (Death Melo / Gothic Metal, Canada)
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- Seraina Telli (Hard Rock, Suisse, ex-chanteuse des Burning Witches)
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- Shamir (Alt Rock, USA)
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- Something Is Waiting (Sludge, USA)
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- Spirit Adrift (Heavy, USA)
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- The Circle (Black Metal, Allemagne)
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- The Trousers (Hard Rock, USA)
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- Tusmørke (Prog Rock, Norvège)
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- Unblessed Divine (Death Metal, Afrique Du Sud / Pologne)
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- Witness Chamber (Metal / Hardcore, USA, Avec des membres de Grave Titan, State of Suffering et Natural Evil)
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- Worm Shepherd (Deathcore, USA)
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- Ysbrydnos (Black Metal / Dungeon Synth, UK)
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Jeudi 01 juin 2023
Le batteur Cryogenical Excision (Slam Death) a travaillé pendant deux ans avec une école de Sarthe pour un concert prévu dans la cour de l'école ce vendredi et qui sera couvert par Le Maine Libre et LM TV Sarthe. Les élèves et le musicien ont passé plus d'un an à écouter et étudier chaque semaine un morceau de metal (Iron Maiden, Black Sabbath, Acyl, Trojans, Symphony X, Skindred, ...). Le groupe (renommé Cryo pour ce concert) a partagé un post FB pour l'évènement.
Jeudi 23 mars 2023
T-Pain (Rap - US) a sorti une reprise de War Pigs (de Black Sabbath). Geezer Butler (bassiste de Black Sabbath) semble l'avoir validé en postant sur Insta un message pour aller l'écouter.
Jeudi 16 mars 2023
Rolling Stone a sorti un classement des 100 meilleurs titres metal (bon c'est à prendre comme une façon de voir ce qu'on ne connaît pas). Evidemment on retrouve des classiques de Black Sabbath, Metallica, Mötorhead, Judas Priest, Slayer, Iron Maiden Living Colour mais aussi des titres plus confidentiel (enfin moins "tête d'affiche") comme Emperor, Meshuggah, Kyuss, Neurosis, Celtic Frost, Opeth, Sleep, Accept, Napalm Death, Bathory, Bolt Thrower, Life Of Agony, Helmet, ... A lire sur leur site.
Lundi 12 décembre 2022
Witchcult (Black Sabbath worship - Nouvelle-Zélande) a sorti au début du mois son premier album éponyme et ça s'écoute par là.
Jeudi 07 juillet 2022
Dossier : 5000 groupes de Metal français. C’est le nombre que l’on obtient lorsque l’on fait une recherche sur la plus grande base de données sur la musique Metal depuis le début du genre en France. Mais nous avons décider de remonter aux prémices du genre dans les années 70. Si Black Sabbath est considéré comme le premier groupe de Heavy Metal au monde, on s'est posé la question de savoir quel était le premier groupe du genre en France. Trust ? Adx ? Nightmare ? Vulcain ? Bref, on vous offre un petit voyage dans le temps afin de décortiquer tout cela et ça se lit par ici.
C'est grâce à vos dons Utip que l'on peut se permettre ce genre de contenu ! Merci aux contributrices et contributeurs, si vous pouvez donner quelques € ça nous aide grandement pour continuer ce type d'articles.
Lundi 17 janvier 2022
Un docu de 30 minutes sur Sabotage, le 6ème album de Black Sabbath sorti en 1975, a été un publié par The Tapes Archives. Un album marqué par des tensions avec les managers (d'où le titre).
Lundi 08 novembre 2021
Children Of The Sabbath (nouveau podcast consacré à Black Sabbath avec une moitié de Troll In The Sky) a publié son premier épisode. Il est consacré au premier album du groupe et regorge d'anecdotes sur la genèse des Anglais.
Samedi 02 octobre 2021
Avec la sortie approchante de Blood And Iron, le 3 décembre chez Napalm Records, Wolftooth (Heavy/ Doom Metal) - US) partage The Voyage en images et ça a un bon goût de Black Sabbath.
Mercredi 17 mars 2021
Des membres de Venom Inc, Raven, Obituary, Death et plus encore vont sortir un album de reprises de Black Sabbath. La recette des ventes sera reversée aux travailleurs en première ligne du Covid en Italie. Plus d'infos.
Mardi 09 mars 2021
Le Metal est Politique : l'article est désormais disponible pour tous ! Voilà un premier article pour parler Metal et d'engagement ou de politique. Peut-on vraiment dissocier le genre musical des engagements nombreux de ces groupes (parfois fondateur). De Black Sabbath à Sepultura, en passant par Rage Against The Machine, Mayhem ou encore Napalm Death, le NSBM ou System Of A Down... nombreux sont les exemples. On vous en parle longuement dans l'article. Nous devrions continuer de creuser d'avantage le sujet par la suite de manière thématique.
Nous avons publié un article tronqué la semaine dernière (si vous souhaitez avoir les articles en avant première c'est ici) : malgré cela, vous avez été nombreux à débattre sur les réseaux sociaux. Avec des échanges intéressants (bon pas tous, on reste sur Internet). Quelques précisions suite à ces discussions : - "politique" : c'est un terme vaste, certains le prennent comme un appel à voter pour un parti, mais ici on parle de "politique" dans le sens des règles de notre société (Gojira et ses messages écologiques sont donc politiques) - pour qualifier le genre de "politique" : doit-il être à 100% engagé ? Ne peut-on voir plus loin que l'engagement des paroles ou des artworks ? La provocation, la contre culture ou encore l'éthique DIY ne sont-ils pas déjà des formes d'engagement ?
Les éléments de réponses sont dans l'article et si désirez en parler le Discord est là pour ça.

Merci à nos donateurs qui permettent ce genre de contenu, si vous souhaitez nous soutenir, même pour 1€, c'est ici ou là.
Lundi 15 février 2021
Cette semaine Saccage vous accompagne dans votre session sport et remise en forme avec une playlist de motivation pour bien mouiller le maillot ! Avec le renfort musclé de Black Sabbath, Motorhead, L7, Clutch ou encore Fu Manchu. Le podcast est dispo de suite en ligne, en flux RSS, sur Spotify, Deezer, ou vos applis de podcast en cherchant Saccage ou Metalorgie. Bonne écoute !
Jeudi 03 décembre 2020
Le 12 février prochain Vol. 4 de Black Sabbath aura droit à une version super deluxe : 4 CD / 5 vinyles. On y retrouvera un remaster, des nouveaux mixs, des prises alternatives de certains titres, un live de 1973, ... A précommander ici.
Vendredi 30 octobre 2020
On vous a listé les sorties du jour, au total 50 disques (!!!).

- Tagada Jones (Punk), écouter - Tom Morello (de Rage Against The Machine) - Thou + Emma Ruth Rundle (Doom / Sludge / Shoegaze), écouter - Bring Me The Horizon (Metalcore Pop), écouter - Auðn (Black Metal Atmosphérique), écouter - Autopsy (Death Metal, un live) - Best of Black Sabbath (avec Earthless, Rwake, Solace...), écouter - Bleeding Out (Death Grind, Canada), écouter - Bliss Of Flesh (Black Death), écouter - Bone Crew (le projet Trap Metal de Chris Fonzak de Attila), écouter - Botanist (Black Metal / Experimental), écouter - Carcass (Death Metal), écouter - Convulse (Death'n Roll, Finlande), écouter - Cynabare Urne (Death, Finlande), écouter - Draconian (Doom Metal), écouter - Dead Girl Academy (Metalcore), écouter - Elvis Costello (Rock), écouter - Evildead (Thrash Metal), écouter - Fearsore (Indus / Experimental), écouter - Fenesia (Hard Rock / Heavy, Italie), écouter - Glacier (Power Metal), écouter - Holy Sons (experimental, projet de Emil Amos (de Om, Grails...)), écouter - Ice Nine Kills (Metalcore, un live), écouter - Insidious Disease (Death Metal), écouter - Junior Bruce (Sludge), écouter - Kallias (Death Metal), écouter - Like Moths To Flames (Metalcore), écouter - Mors Subita (Death Metal Mélodique), écouter - Mr Bungle (WTF Metal), écouter - No Coffin (Metal / Hardcore), écouter - Nothing (Rock Alternatif), écouter - Nuclear Power Trio (Thrash / Fusion, avec du Cephalic Carnage, Havok et Allegaeon dedans), écouter - Jahbulong (Stoner / Doom, Italie), écouter - Occult Burial (Black Metal / Thrash), écouter - Omen OKC (Deathcore), écouter - Possessor (Thrash Metal / Sludge), écouter - Puscifer (Rock Alternatif), écouter - Shagor (Black Metal), écouter - Stälker (Speed Metal), écouter - Ruff Majik (Heavy Rock, Stoner), écouter - Seven (Metal Prog), écouter - Subzero (Beatdown), écouter - Sun of Grey (Stoner / Doom), écouter - Svabhavat (Black / Death Metal), écouter - Vessel of Light (Doom Metal), écouter - Violent Life Violent Death (Deathcore / Thrash Metal), écouter - Visions Of Atlantis (Metal Symphonique, un live avec orchestre), écouter - Vol4 Redux (un autre album de reprises de Black Sabbath, avec Thou, High Reeper, Whores, Green Lung...), écouter - War On Women (Punk Hardcore), écouter - Yawning Man (Stoner, un live), écouter
Mardi 13 octobre 2020
Un Funko Pop Black Sabbath ? OK, mais de la femme sur la pochette du premier album ? (photo) Il y aura bientôt plus de Funko Pop que d'habitants sur terre.
Jeudi 08 octobre 2020
Geezer Butler (bassiste d'origine de Black Sabbath) a déclaré qu'il était actuellement en train d'écrire ses mémoires. Plusieurs rééditions vinyles de ses albums solos sont prévu fin octobre (Plastic Planet, Black Science, Ohmwork).
Jeudi 24 septembre 2020
Le magazine Rolling Stone a mis à jour sa liste des 500 meilleurs albums de tous les les temps, on y retrouve du Nirvana, Jimi Hendrix, Led Zeppelin, Guns N'Roses, ACDC, The Stooges, Metallica, Nine Inch Nails, Pink Floyd, Pearl Jam, Rage Against The Machine, Beastie Boys, Kiss, Black Sabbath, Smashing Pumpkins, Black Flag, Mötorhead, Yes, Rush, Aerosmith, The Doors, The Sex Pistols, My Bloody Valentine, ... A voir en entier ici pour une liste de 500 classiques (surtout), on a même apperçu un album français avec Manu Chao.
Jeudi 18 juin 2020
Black Sabbath va sortir son T-shirt Black Lives Matter (que Tom Morello a popularisé via un post sur les réseaux sociaux). Tous les bénéfices iront au soutien du mouvement Black Lives Matter, les précommandes sont disponibles ici.
Mercredi 26 février 2020
La vérité éclate enfin : Black Sabbath aurait semble-t-il volé la gloire d'un groupe antérieur nommé Jazz Sabbath. Leur album de 1969 va sortir le 10 avril et le premier titre, Iron Man, s'écoute sur bandcamp. Par ailleurs, un documentaire disponible ici dévoile le pot aux roses.
Mercredi 19 février 2020
YCKM : nouvel épisode de YCKM, et cette semaine notre podcast se fait un spécial "Lovecraft", une sélection musicale uniquement basé sur l'univers de l'auteur avec des titres de Black Sabbath, Septic Flesh, Sulphur Aeon, The Great Old Ones, Metallica, Orange Goblin, Morbid Angel, ..., nouveaux jingles issus de (mauvais ?) films lovecraftiens, lectures cosmiques, ... A découvrir sur vos applis de podcasts (cherchez YCKM ou Metalorgie) ou en ligne ici.
Jeudi 13 février 2020
Bon anniversaire le Metal ! 50 ans aujourd'hui ! Et oui le 13 février 1970 sortait l'album éponyme de Black Sabbath, enregistré en 3 jours pour 600£, un album que l'on peut considérr comme le premier album metal (même si il y a pas mal de précurseurs comme The Kinks, Cream, Jimi Hendrix, Alice Cooper, Vanilla Fudge, Blue Cheer, ...) c'est Black Sabbath qui est le plus souvent cité comme véritable premier album du genre. Si vous voulez creuser le sujet : nos chroniques de Black Sabbath, l'épisode de Troll In The Sky sur le groupe ou tout simplement ce live à Paris en 1970.
Jeudi 28 novembre 2019
Zakk Sabbath (le groupe hommage à Black Sabbath, avec Zakk Wylde, Rob “Blasko” Nicholson et Joey Castillo) sera à Paris le 15 février prochain au Trianon. La mise en vente devrait se faire vendredi.
Mercredi 23 octobre 2019
Le groupe Day Of Errors, avec notamment Bill Ward (batteur chez Black Sabbath), a sorti le titre Dark.
Jeudi 27 juin 2019
Kirk Hammet et Robert Trujillo (de Metallica tous les deux) vont faire un concert de reprises tous les deux, au programme des covers de ACDC, Black Sabbath, Billy Idol, ... pour les accompagner on retrouvera Whitfield Crane (de Ugly Kid Joe) et Joey Castillo (ex Queens Of The Stone Age). Le prix des places oscillent entre 200 et 300$ (dont des Meet et Greet), si vous êtes blindé les places seront en vente ici aujourd'hui.
Lundi 24 juin 2019
Dernier jour du Hellfest avec une bonne nuit de sommeil ! Nous vous proposons de découvrir toutes les photos du 3ème jour par ici.
En complément, petit résumé de la conférence de presse du Hellfest d'hier :
- Le Hellfest est toujours une association (avec un budget de 27 million, soit le plus gros de France)
- 37000 personnes étaient présentes au Knotfest, contre 180 000 en cumulé au Hellfest
- Le Knotfest était un événement unique, pas de suite prévue
- Vu la demande, le Hellfest pourrait accueillir 2 fois plus de monde, mais ce n’est pas la volonté de l’association
- Le rôle du Hellfest, d’après Ben Barbaud, est aujourd’hui de devenir une aide pour les groupes à être les têtes d’affiche de demain, comme Gojira ou Architects. L’orga précise que cela fait partie des têtes d’affiche dont on aura besoin dans 20 ans.
- Concernant Manowar : l’orga assure avoir tout fait pour les faire venir. Un procédure est prévue, longue, mais pas d’infos divulguées (« langue de bois » assumée par Ben Barbaud).
- Sabaton était resté le vendredi pour voir Manowar, et le groupe s’est proposé de lui-même pour remplacer Manowar.
- Dates de l’an prochain : 19 au 21 juin, avec un projet de bar Hellfest à Paris (à la place du Dr Feelgood).
Concernant les concerts du 23 juin :
Alors que le soleil atteint son zénith, nous arrivons pour nous délecter du bain de fraîcheur Brutus. Mené par une batteuse-chanteuse dont on a déjà fait les éloges ici, le combo Belge a le mérite de dénoter sur la Warzone, dans le bon sens du terme. Stefanie Mannaerts nous happe tout de suite par sa maîtrise vocale, impressionnante de précision par rapport aux versions studio. Un vrai panel allant de la déclamation énergique aux vocalises arrachées nous est offert, habillé tantôt de notes claires et lumineuses, tantôt de départs furieux. Le groupe du plat pays semble carrément convaincre la Warzone, attentive et réceptive et lance avec brio cette journée en terres Hardcore.
Pour les plus sensibles au soleil, le rendez-vous idéal à l’heure du déjeuner de ce dernier jour se passait sous l’ombre de la Valley avec les très prometteurs Messa originaires d’Italie. Venant défendre leur dernier effort Feast For Water paru l’année dernière. Leur musique sait manier avec parcimonie les codes du Traditional Doom Metal pour y insuffler des nappes de Dark Jazz qui n’aurait pas démériter sur une bande originale d’Angelo Badalamenti, le tout sublimé par la voix enivrante de leur chanteuse. Pour une scène où les groupes ont tendance à trop se repomper entre eux sans apporter rien de neuf, voici une valeur montante qu’il faudra suivre de près.
Comment expliquer Cemican si vous n’y étiez pas ? D’une part, un guitariste-chanteur, un batteur, un bassiste, et une envie de bourriner une sorte de Thrash vénère. D’autre part, deux musiciens de plus qui alternent entre didgeridoo, flûtes en os ou en coquillage, cœurs polyphoniques, et percussions tribales. Tout ce beau monde est affublé de frusques de maya ou d’incas, et arbore des corpse paints vraiment pas dingues. Un résultat atypique, original, mais à l’exécution passable et offrant quelques longueurs, rendant l’expérience à peine « pas mal », malgré une dimension chamanique qui aurait pu rendre ça très cool.
On attendait Yob avec une certaine impatience. Ce qu’on attendait moins par contre, c’est qu’ils nous défoncent littéralement la tronche pendant une heure. Nous avions espéré une set-list planante, piochant largement sur Clearing The Path To Descend et Atma, on nous a servi tout l’inverse, un mur de son massif, parfois violent, souvent frontal et débridé. Le propos est différent, mais le résultat tout aussi incroyable. La palette vocale de Mike Scheidt est plutôt bien restituée, le son est très fort et parfois un peu brouillon, mais la chape sonore qui plane au dessus de nous l’emporte et prend le dessus. Le public est très vite conquis par cette musique purement sensorielle, qui ne parle qu’aux tripes, et applaudira très longtemps le groupe, espérant un peu de rab. Incroyable.
Trivium assume ses récents albums, et grand bien leur fasse. Leur setlist fera honneur aux deux derniers disques, mais on restera sur notre faim quant aux titres cultes d’Ascendency. En terme de fan-service pour les vieux de la vieille, on aura seulement droit aux titres Down From The Sky ainsi que In Waves dans une moindre mesure. Les autres ne nous diront rien, mais force est de constater que certains d’entre eux fonctionnent bien en live.
Nouveau round sous l’Altar, cette fois en présence de Vomitory. Les gars nous envoient un Death Old School très honnête, mais souffrant d’imprécision quant au son des deux guitares. Bon, on fait donc un peu moins la fine bouche des oreilles et on se raccroche au vrombissements saccadés par la batterie. Vient alors un souci sur l’une des guitares, libérant la place au gratteux rythmique et voilà que les lignes de six-cordes se dévoilent clairement. Nouvelle coupure de quelques minutes le temps de remettre tous les musiciens en selle (le groupe en profitera pour lancer des patchs à leur effigie dans la foule, sympa) et Vomitory revient de plus belle, cette fois avec un son clairement audible. Les gars balancent alors sur leurs deux derniers morceaux tous les patterns les plus efficaces existant dans le Death Metal : lourdeur, blast, d-beat, mid-tempo...Tout y passe et on oublie rapidement les quelques cafouillages, aidés par la bonne humeur des zicos.
Si le nom de Wiegedood ne vous dit rien, c’est que vous ne devait pas être familier avec la communauté de musicien Church Of Ra dont les membres du groupe, officiant initialement chez Amenra, Oathbreaker ou encore Rise And Fall, sont affiliés. Proposant un Black Metal atmosphérique sans compromis, les Belges viennent de terminer leur trilogie d’album De Doden Hebben Het Goed qui s’étale de 2015 à 2018, que le groupe interprétera en intégralité lors d’une tournée à la rentrée d’ailleurs. Si personnellement, leurs enregistrements studios me laissent sur ma réserve, il n’en est pas de même avec leur version live, bien au contraire, et leur son n’y est pas pour rien. Heureusement, le groupe n’est pas rare pour un sous, ayant régulièrement été programmé à l’affiche de divers festivals ainsi qu’en première partie de Yob sur leur précédente tournée. De bien nombreuses occasions de s'apercevoir du niveau scénique de ce jeune groupe dont les racines s’éloigne du Black Metal pour le Hardcore, le Doom et le Sludge.
Contrairement à Trivium, Testament fait complètement dans le fan-service. Après une ouverture sur deux conventionnels titres du dernier album en date, c’est un total retour en arrière : les thrasheurs joueront même plus de titres de leur second album (The New Order, 1988 tout de même) que de morceaux issus du plus récent opus, The Brotherhood Of The Snake. On notera aussi un petit “jingle joyeux anniversaire” en l’honneur des 57 ans du chanteur Chuck Billy, moment assez fun. Le frontman est tout sourire, toujours à animer le show avec sa manie du air-guitar sur son mini pied de micro. Bonne humeur, bonne setlist, bon son aussi, le Thrash de Testament est un grand “oui”. Plus mélodique que Slayer, plus bourrin que Metallica, la recette est au top depuis 30 ans.
Nasty : Bas du front, primitif, rentre dedans, primaire, … oui on peut coller tous ces adjectifs à la musique de Nasty. Mais quand on veut un défouloir c'est parfait. Évidemment le pit peut être qualifié des même mots, le tout mené par un leader qui va causer français entre les morceaux et des "c'est la guerre", "bisous bisous". Fun et régressif.
I-MMO-LA-TION. La bande de New-York a ouvert un portail vers les Enfers cet après-midi, entraînant dans sa chute un pit bagarreur du début à la fin (avec quelques intermèdes où la valse était autorisée) et le reste des démons de l’Altar. Immolation a bénéficié d’un des sons les plus propres de la tente, laissant apparaître ses lignes de guitares infernales si caractéristiques du groupe. On a donc le droit à un exposé complet des talents du groupe avec une option Robert Vigna qui met carrément l’ambiance, fendant l’air de sa Flying-V et haranguant la foule dès qu’il le faut. Immolation n’a pas un seul titre à jeter et fait passer le temps vitesse grand (Flying-)V, faisant parfois penser à des élans du Morbid Angel des débuts. Plus de vingt ans après les débuts, les Américains sont toujours à un niveau exceptionnel.
Anthrax commence son set par l’intro de Cowboys From Hell (de Pantera bien entendu), avant d'enchaîner sur leur reprise culte de Got The Time : deux covers pour le prix d’une ! Leur set sera clairement orienté sur cette thématique, puisque les célèbres moshers ne peuvent pas ne pas jouer Antisocial, et qu’ils bouclent la boucle en concluant leur set par l’outro de… Cowboy From Hell.
Entre tout ça, Anthrax place une petite poignée de leurs compos, efficaces mais pas transcendantes non plus, en dehors du mythique Indians qui réussira enfin, en fin de set, à fédérer la foule sur un morceau qui ne soit pas une reprise.
Emmenés par leur nouveau chanteur (Jeff Gutt), les californiens de Stone Temple Pilots essaieront pendant une petite heure de faire souffler le vent des années 90, en enchaînant la plupart de leurs tubes grungy sur une Main Stage déserte. La sauce ne prend pas niveau public, et c’est bien dommage car la qualité est plutôt au rendez-vous. Les nostalgiques de cette époque, ils sont peu, repartent quand même avec le smile après un combo Plush / Interstate Love Song / Sex Type Thing.
Vltimas a attiré l’attention des fans de Death comme de Black avec un line-up surprenant : Rune “Blasphemer” Eriksen (Mayhem, Aura Noir…), David Vincent (Morbid Angel) et Flo Mounier (Cryptopsy…). L’écoute de l’album avait révélée que le trio était parvenu à créer quelque chose d’intéressant. Il fallait maintenant savoir si la formation arriverait à assurer sur scène. Et la réponse est oui. Servis par un son très précis, Vltimas vont jouer leur premier album en entier et très bien, avec l’heureuse contribution d’un bassiste et un guitariste de session. Rune Eriksen est exceptionnel à la guitare, une véritable mitraillette à riffs d’une précision effrayante, notamment sur les syncopes. David Vincent s’en sort comme un bon frontman sans avoir une basse sanglée sur son épaule et impressionne toujours avec sa voix au timbre caverneux et grave. Il ne contente d’ailleurs pas de growler, il fait aussi du chant clair sur Monolilith et s’en sort bien, en plus d’ajouter un peu d’air frais aux compositions. Le temps passe très vite et on arrive déjà à la fin du set, moment choisi par le groupe pour faire une reprise du titre éponyme de Black Sabbath, qui fonctionne vraiment bien avec la voix de David Vincent.
La prestation de Beartooth sera complètement, mais alors COMPLÈTEMENT occultée par un match de badminton. Oui, oui. Entre Nasty et Beartooth, deux festivaliers déguisés en sportifs des années 70s installent un filet tendus par deux complices, sortent des raquettes et un volant, et commencent des échanges endiablés pendant qu’un groupe de pom-pom-boys en uniforme les encourage. Le public qui attend le prochain concert se joint aux pom-pom-boys, une holà circule en boucle autour du match, les gens sur les gradins deviennent dingues et se lèvent pour applaudir à chaque point, la foule est plus en feu que lors des concerts. La partie s’arrête quand Beartooth commence, mais on est tellement halluciné que ce genre de situation se produise, que le concert sera anecdotique comparé à ce match incroyable et incongru. On pense que c'était bien.
La formation culte norvégienne Emperor est de retour au Hellfest cette année. Après avoir célébré les 10 ans de leurs albums cultes In The Nightside Eclipse et Anthems To The Welkin At Dusk, le set de cette édition 2016 était prévu comme un concert “best-of” et alors qu’on pouvait s’attendre à des passages de IX Equilibrium et/ou de Prometheus, le terme best-of est appliqué au pied de la lettre à savoir “le meilleur de” Emperor qui se trouvent être les deux premiers albums… Même si ce concert ne vient pas chambouler ce que le groupe a pu nous proposer en 2014 et en 2017, pour ceux présents lors de ces éditions, et que le son reste correct mais pas transcendant, on se laisse piéger à embarquer pour leurs ambiances si orchestrales et grandioses. I AM THE EMPEROR !
En cette fin d’après midi étouffante, c’est au tour des américains de Lamb of God de débouler sur scène, avec dans leur sac une palette complète de baffes format XXL. La bande à Randy Blythe met le feu à la Main Stage, pour le plus grand plaisir du pit qui répond présent au groove inimitable de la bande de Redmond. Le son est parfait, Randy Blythe est survolté comme toujours, et si on peut regretter qu’ils ne passent que très peu de temps sur les trois derniers albums, ils termineront leur set avec un Redneck d’anthologie… Une des plus grosses claques de l’après-midi, et une de leur meilleure prestation au Hellfest.
Le dernier album des Young Gods, Data Mirage Tangram, est une vraie réussite mais était suffisamment planant et atmosphérique pour créer un doute sur son potentiel à être joué sur scène sans créer d’ennui. Il a fallu à peu près 10 secondes au trio suisse pour nous rassurer sur ce point. En concert, ces nouvelles compositions prennent une autre forme, beaucoup plus psychédélique, particulièrement quand Franz Treichler empoigne sa guitare. Il n’y a que du bon à dire de ce set : avec un son d’une précision chirurgicale, des arrangements bien pensés servis par une palette de sons électroniques très organique, un superbe lightshow et une performance d’une intensité remarquable, The Young Gods ont conquis la Valley, tristement peu remplie à cause du chevauchement avec Slash. Tear Up The Red Sky est particulièrement marquante avec son explosion de guitare sur la deuxième partie du morceau, un véritable souffle qui emporte tout sur son passage. Kissing The Sun met le feu au poudre avec son indus dopé aux guitares samplées et fait danser le public. Un des plus beaux concerts du week-end.
Darkthrone ne fait plus de live depuis plus de vingt ans et n’est pas décidé à en faire. Très bien, Carpathian Forest est là pour y remédier, certes avec un bagou moins prononcé que le duo légendaire, mais ce fut un grand plaisir de voir ces joyeux drilles peinturlurés. Enfin, grand plaisir plus particulièrement pour les deux-trois premiers rangs clairement à fond dans le set, enchaînant toutes les postures les plus evil possible. Avec des têtes de cadavres mal faites plantées sur des piques, un sceptre façon crucifix en os, le groupe Norvégien a lâché du riff Black Metal complètement primitif tout droit issu des 90’s. Entendez des patterns dignes d’hommes des cavernes couplés à des guitares aussi basiques que possible. Hyper Punk dans l’attitude, Carpathian Forest va même jusqu’à nous lâcher un morceau limite Hard Rock, visiblement bien connu des fans. Très honnêtement, on ne partait pas gagnants en se dirigeant vers la Temple croyant juste y perdre quelques neurones, mais nous avons été (très) mauvaise langue.
Après le set de Cult of Luna hier, le deuxième groupe originaire de Umeå en Suède à se produire ce weekend est lui aussi un habitué des places de tête d’affiche. En effet, Refused en est à sa troisième passage à Clisson après 2012 et 2016. Peu de changement tant dans leur actualité que dans le choix des morceaux depuis leur dernier passage mais le groupe met un point d’honneur à proposer quelques variations dans la réalisation des morceaux ainsi qu’un nouveau titre dont on ne sait pas encore s’il s'agit de l’avant goût d’un potentiel nouvel album. The Shape Of Punk To Come reste malgré tout le plus représenté pour notre plus grand plaisir avec un final extrêmement attendu sur New Noise… CAN I SCREAM !?!
Cet ultime concert français (à l’heure actuelle) de Slayer a eu son lot d’insatisfactions. D’abord son début avec la setlist axée sur les deux derniers albums. Nous allions nous endormir quand soudain, War Ensemble nous met un coup de boule.. A partir de là, le quatuor va revenir à la raison en enchaînant les classiques jusqu’à plus soif, mention spéciale pour Gemini, Seasons in The Abyss ou Hell Awaits. Tom Araya s’est bien appliqué à faire le minimum à la voix, à l’exception du fameux cri d’Angel Of Death qui était particulièrement réussi. C’est l’occasion de saluer la contribution de Gary Holt au groupe, qui en intégrant Slayer a fait diminuer significativement leur moyenne de pains à la minute, particulièrement en soli. On peut aussi regretter que ce dernier concert n’ait pas été l’occasion pour eux de jouer au moins une chanson de chaque album, jetant ainsi aux oubliettes les quelques pépites de Divine Intervention, Christ Illusion ou le légendairement mal aimé Diabolus In Musica. Enfin, Paul Bostaph a beau ne pas être en reste derrière les fûts, certains de ses fills moins réussis ont rappelé qu’il y avait un grand absent ce soir : Dave Lombardo. Pour le reste, il faut reconnaître que le quatuor a réussi à délivrer une bonne dose de violence sur la Mainstage, en enchaînant des riffs iconiques à un rythme qui en dit long sur leur impact sur la musique Metal, avec un son bien musclé.PS : il y avait des croix renversées en feu !
Tool : Surprise, le groupe débute avec "le pipi c'est du caca mais avec une odeur différente", rendant ainsi hommage à Ultra Vomit. Les fans sont perplexes.
Non sérieusement, Tool ont débuté leur set avec un hymne, Aenema, et ont placé la barre très haut en terme d'intensité pendant 90 minutes qui sont passées comme un éclair. Le quatuor a sans doute eu le meilleur son des trois jours sur les Mainstage, laissant respirer la guitare d'Adam Jones, la basse de Justin Chancellor et la batterie de Danny Carey. Seul Maynard James Keenan est en retrait, à la fois physiquement et dans le mix, ce qui n'a pas été du goût de certains. Le seul vrai défaut de ce concert se situe d'ailleurs du côté du vocaliste, qui a fait le minimum syndical au chant, que ce soit pour interpréter The Pot plus grave ou en dissimulant sa voix derrière un mégaphone pour Vicarious. Les deux nouveaux titres dévoilés pendant la tournée US ont également été joués, révélant un vrai potentiel, particulièrement Invicible et son riff final dantesque. Heavydemment, l'aspect visuel a été une véritable orgie de créativité et d'ingéniosité : lasers, images de synthèse, visuels inspirés par Giger, heptagramme illuminé... Tool ne se contente pas de jouer des classiques mais dégaine également des titres plus rares comme Intolerance et surtout Part Of Me, un titre très musclé tiré d'Opiate qui n'avait pas été joué depuis une vingtaine d'années. La chanson est d'ailleurs un peu remodelée avec le prisme de Tool en 2019, à savoir une touche plus prog' et expérimentale. Il est amusant d'avoir entendu pendant ce week-end un titre vraisemblablement inspiré de 46&Two de Tool (ndr : The Alpha de Dool), puis de voir l'originale jouée avec maestria. Finissant son set avec des classiques comme Jambi, Stinkfist et Vicarious, Tool conclut un concert magistral, maîtrisé et surprenant, de quoi contenter tout type de fan, ancien ou nouveau.
Top dimanche :
Bactéries : Tool, Brutus, Lamb Of God
Méo : Yob, Messa, Ddent
Flo : Tool, Yob, Cancer Bats
Lelag : Tool, The Young Gods, Lamb of God SkaldMax : Yob, Immolation, Carpathian Forest
Pentacle : Enter Shikari, Slash, Beartooth
Neredude : The Young Gods, Tool, Yob
Nonohate : Tool, Refused, Emperor
Zbrlah : … Manowar.
Mercredi 13 mars 2019
Deadland Ritual (le nouveau groupe de Geezer Butler, bassiste de Black Sabbath) reprendra en live du Black Sabbath, du Velvet Revolver et du Billy Idol (les autres membres de Deadland Ritual ayant fait partie de ces formations). Le groupe jouera au Hellfest ainsi qu'au Trianon (Paris) le 18 juin. Plus d'infos.
Dimanche 03 février 2019
Petit événement le 22 février pour Candlemass, la sortie de leur douzième album studio et le deuxième seulement, après le tout premier, avec leur chanteur originel. Pour se donner une idée, voici le second titre de The Door to Doom avec en prime Mr Black Sabbath himself, Tony Iommi
Jeudi 31 janvier 2019
Candlemass a mis en images le titre "Astorolus" (avec dieu en invité, enfin Tony Iommi de Black Sabbath), il est annoncé NWFW (mais c'est surtout si vous bossez dans un presbytère).
Lundi 31 décembre 2018
Tony Iommi aurait débuté le remixage de Forbidden de Black Sabbath pour une sortie en 2019.
Jeudi 13 décembre 2018
Pour jouer Aquaman Jason Momoa s'est inspiré de groupes metal comme Tool, Metallica et Black Sabbath. Il a aussi indiqué que pour son rôle de Conan (celui de 2011) il s'était plutôt inspiré de Pantera.
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