Dustie Waring ne ferra pas la prochaine tournée avec Between The Buried And Me, ce dernier a récemment été accusé de viol, accusations qu'il affirme être fausses mais préfère ne pas faire la prochaine tournée du groupe pour se concentrer sur sa famille et gérer ses accusations. Il sera remplacé par un guitariste de session.
19 janvier 2023
Du nouveau pour Haken avec Taurus, troisième extrait de leur nouvel album Fauna prévu pour le 3 mars chez Inside Out Music. Pour rappel, le groupe sera en France en mars à Lyon, Toulouse, Nantes, Paris avec Between The Buried And Me et Cryptodira.
23 décembre 2022
It Dies Today va se reformer pour un festival en 2023 (le Furnace Fest aux USA), on retrouvera aussi à ce festival le retour de Head Automatica et Training For Utopia. Sur l'affiche on retrouve également Strife, Between The Buried And Me, Gorilla Biscuits, The Callous Daoboys, ...
28 août 2022
Haken et Between The Buried And Me ont annoncé la tournée "Island In Limbo Tour" en mars 2023, avec Cyptodira en première partie. Les places seront en vente le lundi 29 août et les dates par chez nous : - le 7 mars à Lyon (Transbordeur) - le 15 mars à Toulouse (Connexion Live) - le 16 mars à Nantes (le Ferrailleur) - le 17 mars à Paris (l'Alhambra) - le 19 mars au Luxembourg, à Esh-sur-Alzette - le 21 mars à Anvers (Trix Club)
26 mai 2022
Between The Buried And Me a annoncé la sortie le 24 juin d'un album live : The Great Misdirect Live. Enregistré en août 2021, pendant la tournée anniversaire des 20 ans de leur album du même nom, joué en intégralité. Voici la pochette et la tracklist.
09 décembre 2021
Tommy Rogers (de Between The Buried And Me) va sortir un nouvel EP solo sous le nom Thomas Giles, il sort le 30 décembre (jour de son anniversaire) et il aura pour titre Feel Better.
06 décembre 2021
Chronique du dernier-né de chez BTBAM : "Colors avait redéfini Between The Buried And Me. Plus d'une décennie plus loin, Colors II fait pareil, prouvant une nouvelle fois le génie de la bande"[...].
20 août 2021
Les sorties de ce vendredi 20 août (avec les liens d'écoute), un peu plus de trente sorties répertoriées, dont quelques jolis noms : - Between The Buried And Me (Metal Technique, USA) 🎧
- Deafheaven (Blackgaze, USA) 🎧
- Sodom (Thrash, Allemagne, un EP) 🎧
- Wolves In The Throne Room (Black Metal Atmosphérique, USA) 🎧
- Alien Boy (Post Punk / Shoagaze, USA) 🎧
- Altars of the Moon (Doomgaze, USA) 🎧
- Arcane Existence (Black / Death Mélodique, USA) 🎧
- ArkenFire (Power Metal, Canada) 🎧
- Bambies (Punk Rock, Canada) 🎧
- Bonehunter (Black / Crust / Thrash, Finlande) 🎧
- Brainstorm (Power, Allemagne) 🎧
- DARE (Hardcore / SxE, USA) 🎧
- Ild (Black Metal, Norvège) 🎧
- Ingrown (Hardcore, USA) 🎧
- Little Jimi (Stoner, France / Bordeaux) 🎧
- Meadowns (Punk Hardcore, USA) 🎧
- Necronautical (Black Metal, UK) 🎧
- Noutaja (Death, Finlande) 🎧
- Oceanhoarse (Heavy, Finlande) 🎧
- Ramihrdus (Ambient / Black, USA) 🎧
- RanCoffiN (Black / Crust, USA) 🎧
- Settle Your Scores (Pop Punk, USA) 🎧
- Telethon (Pop Punk, USA) 🎧
- The Bridge City Sinners (Punk / Alt-Country, USA) 🎧
- Tropical Fuck Storm (Punk Blues, Australie) 🎧
- Warkings (Power Metal, Grèce) 🎧
- Witchcryer (Doom, USA) 🎧
- Woman Is The Earth (Black Metal, USA) 🎧
- Zahn (Krautrock / Psyché, Allemagne) 🎧
Grosse journée aujourd'hui ! Voici les sorties de ce 16 avril : - Cannibal Corpse (Death, USA) 🎧
- The Offspring (Punk Rock de Boomer, USA) 🎧
- Liquid Tension Experiment (Metal Prog, USA, 22 ans après le précédent) 🎧
- The Armed (Ca va dans tous les sens core, USA) 🎧
- Bewitcher (Black / Speed, USA) 🎧
- Bushido Code (Crossover, USA) 🎧
- Corr Mhóna (Pagan / Doom, USA) 🎧
- Crown (Sludge / Doom, France / Colmar) 🎧
- Dark Horse | White Horse (Prog, Pays Bas) 🎧
- Disorder Assembly (Jazz / Fusion, USA, Collectif avec un membre de Between The Buried And Me) 🎧
- Dope Purple (Psyché, Taïwan) 🎧
- Endseeker (Death, Allemagne) 🎧
- Escape The Fate (Punk Rock / Emocore, USA) 🎧
- Fortunato (Heavy, France / Lyon) 🎧
- Fragmentum (Death Melo, Belgique) 🎧
- Greta Van Fleet (Led Zeppelin, USA) 🎧
- Hadal (Post Black / Sludge, France / Lyon) 🎧
- Hail The Sun (Math Rock, USA) 🎧
- Hell Hordes (Death / Thrash, Inde) 🎧
- Holding Absence (Metalcore / Rock Alternatif, UK) 🎧
- Ildaruni (Black Pagan, Arménie) 🎧
- Incarceration (Death, Allemagne) 🎧
- Intonate (Tech Death, Canada / Quebec) 🎧
- Larsen (Grunge, Australie) 🎧
- Melkor (Black Metal, Allemagne) 🎧
- MetalBlack (Black Atmo, Russie) 🎧
- Monarch (Thrash, USA) 🎧
- Mustasch (Heavy / Stoner, Suède) 🎧
- Near Death Experience (Doom / Gothic, France / Nantes) 🎧
- Obsolete (Thrash / Death, USA) 🎧
- Primal Creation (Thrash, Belgique) 🎧
- Shadowspawn (Death Metal, Danemark) 🎧
- Solar Sons (Heavy / Prog, UK) 🎧
- Spectral Wound (Black, Canada / Quebec) 🎧
- Superlynx (Stoner / Occult Rock, Norvège) 🎧
- The Fly Downs (Punk Rock, Canada / Québec) 🎧
- The Vintage Caravan (Rock / Stoner /, Islande) 🎧
- To The Grave (Deathcore, Australie) 🎧
- Vallendusk (Black Metal Atmo, Indonésie) 🎧
- Wednesday 13 (Indus Metal, USA, un EP) 🎧
- While She Sleeps (Metalcore ?, USA) 🎧
- Worst Doubt (Hardcore, France / Paris) 🎧 - Zac Crye (Stoner, USA) 🎧
08 avril 2021
Un nouveau titre pour Disorder Assembly (Jazz / Fusion / ...) avec Lizars Of Boz, on retrouve dans ce collectif de 8 musiciens le basiste de Between The Buried And Me Dan Briggs. Leur premier EP, intitulé Combustion Fossil, sort le 16 avril.
La prochaine édition du Ready For Prog? Festival se tiendra comme l'an dernier au Metronum (Toulouse) les 11 et 12 octobre. Cette année l'affiche est composée de Eldritch, Manigance, Shattered Skies, Adimiron, Mobius, Special Providence, Threshold, et Pain Of Salvation. Une soirée "warm up" aura lieu le 6 octobre avec Anima Tempa et Between The Buried And Me. Le festival vient de mettre en vente son merch en avance de phase. Pour commander, c'est ici. Et bien sûr, les places sont toujours dispo ici.
17 juillet 2019
Trois dates françaises pour Between The Buried And Me à l'automne : 06/10 Toulouse - Ready For Prog Festival 07/10 Nantes - Le Ferrailleur 08/10 Paris - Le Forum de Vauréal
12 mars 2019
Le Ready For Prog? Festival se tiendra les 11 et 12 octobre 2019 au Metronum (Toulouse) et son line-up est connu depuis une dizaine de jours : Pain Of Salvation, Threshold, Eldritch, Adimiron, Manigance, Special Providence, Mobius, et Shattered Skies. L'orga vient d'annoncer une soirée de "warm-up" le dimanche 6 octobre 2019 avec Between The Buried And Me qui jouera deux sets. Plus d'infos sur le festival par là et sur la soirée "warm-up" par ici.
BTBAM jouera aussi le lundi 7 octobre à Nantes (Ferrailleur) et le mardi 8 octobre à Paris (Forum De Vaureal).
Chronique et nouvel Album Du Moment avec BTBAM et leur Automata II (la suite du I, chroniqué ici à sa sortie en mars dernier) : "sur tous les niveaux qui viennent à l’esprit en découvrant cette suite, Between The Buried And Me s’illustre en étant au sommet de ce qu’on peut attendre d’eux"[...]
Between The Buried And Me et The Dear Hunter, dans le cadre de leur récente tournée commune, ont sorti un split 7'' où chaque groupe reprend un titre de l'autre. L'édition physique est assez limitée, mais le son se trouve dans la suite.
13 avril 2018
Automata II, deuxième partie du dernier album de Between The Buried And Me, est attendue pour le 13 juillet. Vous pouvez retrouver ici notre interview du bassiste Dan Briggs au sujet de la première partie.
09 avril 2018
[Interview] Chez Metalorgie, nous avons une affection toute particulière pour la musique de Between The Buried and Me. C'est donc avec plaisir que nous nous sommes entretenus avec leur bassiste Dan Briggs sur la première partie de leur album Automata. [...]
Chronique avec Automata I, la première moitié du nouveau Between The Buried And Me : "reconnaissable, mais pas rigoureusement identique au BTBAM qu'on connaissait" [...] L'album est sorti hier chez Sumerian Records.
Afin de célébrer la sortie de son demi album Automata 1 (composé de six morceaux et Automata 2 sortira cet été) Between The Buried And Me offre a Millions son clip qui se découvre ici.
08 mars 2018
TesseracT, Between The Buried And Me et Plini feront une tournée commune à la fin de l'année. Une date française le 12 novembre à Paris (Le Trabendo), une au Luxembourg (Esch, Rochhal) le 25 novembre. Une le 11 novembre également en Belgique (Vosselaar, Biebob).
18 février 2018
"Yellow Eyes", un nouveau titre de Between The Buried And Me, a été partagé sur le Twitter du groupe. Il est extrait de Automata I prévu pour le 9 mars.
30 janvier 2018
Between The Buried And Me sortira son prochain disque, Automata I, le 9 mars chez Sumerian Records. Voici la pochette et la tracklist. Il s'agit d'un double concept album dont la seconde partie sortira cet été.
24 janvier 2018
Nouveau clip pour Between the Buried and Me avec "Condemned to the Gallows", amorçant la sortie de Automata I pour le 9 mars chez Sumerian Records.
17 juin 2017
Vendredi au Hellfest 2017!
Les photos : Nos photos sont en ligne. Pas mal de photos d'ambiance, et des photos d'un peu tout ce que nous avons capté sur la journée. Le tout se dévoile par ici. Les photos sont de Meo Photo, Bacteries et Chazo et d'autres arriveront dans la semaine.
12ème cuvée du Hellfest, complet sans même avoir annoncé un groupe, le 3ème week-end de juin voit Clisson devenir une nouvelle fois le point de convergence des amateurs de musiques amplifiées. Alors comme d’hab on va débuter par les changements au niveau du site, des scènes, … cette année assez peu de changement pour le grand public, le site reste globalement le même, mais les 2 scènes principales sont reculées donnant plus d’espace quand le site se remplit, devant Deep Purple on aura vu l’effet (positif) de cette modif. Le gros changement de l’année sera pour la partie VIP (décalée pour donner de la place aux mainstage).
Verdun : 10h30. Du Doom pour ouvrir les festivités de cette première journée de festival. Ca commence déjà très fort puisque les Montpellierains bénéficient d’un son énorme et qui plus est hyper propre. Peu de temps pour jouer quelques titres de The Eternal Drift's Canticles, mais les riffs massifs, la basse sourde, les coups de caisse claire monstrueux et le chant presque mystique par moment nous mettent clairement dans le bain. Les mecs sont chauffés, nous aussi.
The Decline : Warzone, soleil qui commence à taper à 11h, Punk-Rock... Comment vous expliquer que c’était plutôt la combinaison parfaite de ce début de matinée ? C’est super entraînant, les mecs débordent d’énergie communicative et ça rappelle légèrement Dropkick Murphys sans le côté celtique, bref du tout bon !
Myrath : La Mainstage 2 rassemble déjà un peu de monde pour Myrath, malgré l'heure matinale. Quelques drapeaux tunisiens sont même de sortie, preuve que les fans se mobilisent pour le groupe ! Sans backdrop mais avec un décor en forme de porte tout en arabesques, le show commence par une danseuse, qui entre sur scène par cette porte justement. Puis les musiciens entrent en scène, en costume sobre et classe mais ornés de détails arabisants, pour entamer le tube Believer. Le set, bien que bref, donnera à tout le monde le temps de s'exprimer : solos de guitare et de basse, chant en anglais et en arabe, claviériste qui vient danser avec la performeuse... Seul Morgan Berthet derrière ses fûts semble moins investi dans le concert, mais son jeu technique est néanmoins bien au rendez-vous. Un des sets les plus “trop court” de la journée, d'entrée de jeu…
Okkultokrati : Les norvégiens placés sous la Valley sont plutôt une énigme. On les aurait plutôt vu sous la Warzone, vu leur mélange de Hardcore / Crust / Black et certaines touches vaguement Doom. La prestation reste cependant en demi-teinte. Les musiciens sont statiques, la scène semble trop grande pour eux (plutôt à voir en petite salle ?) et les compositions trop linéaires pour se mettre vraiment dedans. Les deux derniers titres dont un très méchant et un final hypnotique et lancinant sont bien plus convaincants.
True Black Dawn : Cette année, la scène Black Metal au Hellfest est davantage représentée par ses aspects Pagan / Folk ou par les groupes dits Post. On est donc plutôt ravis d’entendre des hurlements haineux, des riffs qui glacent le sang et du blast à foison. Oui, True Black Dawn joue du Black Metal à “l’ancienne” et même s’ils n’inventent rien, ça fait du bien par là où ça passe.
Textures : C’est sans doute l’une des dernières fois que l’on a l’occasion de voir Textures en dehors de la petite tournée avant le split qui se prépare d’ici la fin d’année. Pour le moment, on savoure, donc. Rythmique au poil, gros riffs dans la gueule, passages plus mélodiques, Daniel De Jongh est plutôt en forme vocalement alternant les growl et le chant clair aisément. Pas mal de titres de Phenotype sont joués ainsi qu’un petit Singularity de derrière les fagots. On aurait bien repris quelques titres en rab.
Animals As Leaders : Animals As Leaders ne sont que trois, n'ont pas de bassiste, pas de chant, et pourtant ils investissent l'énorme Mainstage 1 avec aisance et désinvolture. Tout sourire, Tosin Abasi mène son groupe virtuose sereinement pour quarante minutes de guitares slappées, de tapings à huit doigts, de polyrythmies syncopées... L'enchaînement final The Woven Web / CAFO termine de satisfaire les aficionados de Prog djenty, et de prouver que Animals As Leaders a sa place sur la scène principale du Hellfest.
Evergrey : Bien qu’offrant un véritable best-of des derniers albums du groupe (Leave It Behind Us, Passing Through, King Of Errors...), Evergrey semble un peu à côté de la plaque. Interludes au piano entre les trois premiers titres le temps de changer de guitares, de parler aux techniciens, les musiciens semblent avoir quelques soucis. Mais l'interprétation des morceaux est parfaite, avec un son excellent, et la voix de Tom Englund reste inégalée dans l'émotion qu'il transporte. Poignant dans son chant, souriant comme jamais quand il n'est pas au micro, le frontman semble s'éclater.
Subrosa : Il y deux mois Subrosa jouait un set d’un tristesse et d’une grâce absolue au Roadburn. Ici, ce sera tout l’inverse. Les musiciennes ont bouffé un lion. Le set est d’une lourdeur qui mettrait presque à l’amende Electric Wizard. Les cordes sont énervées, la rythmique fracasse tout et pourtant l’ensemble est si cohérent et si intelligent. Ce n’est pas une fureur ivre de sens que nous livre Subrosa mais bien une plongée dans les ténèbres à la puissance émotionnelle et réfléchie. Comme en 2014, c’est une nouvelle fois un coup de coeur.
Queensrÿche : Pendant ce temps sur la Mainstage 2, Queensrÿche distribue son Prog de papys. De papys ? Pas tant que ça. Le groupe à beau faire partie des meubles, certains de ses membres ont beau commencer à réellement accuser le poids des ans, l'efficacité est là à 100%. La foule est beaucoup plus dense que ce à quoi on pouvait s'attendre, et Queensrÿche réussi à ambiancer tout le monde, du quinqua qui attend Deep Purple jusqu'au gamin qui découvre le Heavy Prog. Une programmation audacieuse mais un pari réussi.
Devin Townsend Project : "My name is Devin Townsend ! Are you ready for some awkward progressive metal ?" C'est comme ça que le Canadien ouvre son concert sur la Mainstage 1 avant de lancer Rejoice. Le son est excellent, aussi bon qu'en salle. La voix de Devin est parfaite, autant en clair qu'en chant hurlé, et le bonhomme s'en sert pour ambiancer le public : toujours dans le quatrième degré, il blague entre les morceaux ("vous savez ce qui est cool ? Nous on est à l'ombre !"). Quant à la setlist, elle ressemble malheureusement à celle que nous avons déjà pu voir au début de l'année lors de la tournée avec Between The Buried And Me et Leprous. Mais c'est si bien fait qu'on se laisse faire sans rechigner.
Dodheimsgard : Dodheimsgard s'annonçait comme un show à ne pas manquer pour tout fan Black Metal avant-gardiste. Les Norvégiens grimés de jaune, noir et blanc s'avancent sur scène et envoient une intro orientaliste, psychédélique avant que les guitares ne se mettent à parler. Et si la curiosité était piquée au vif, malheureusement le son des nordiques ne fut pas au rendez-vous. Une basse envahissante, des riffs beaucoup trop enfouis et inintelligibles, et au final une déception pour ce qui aurait pu être l'un des concerts les plus surprenants de la journée.
PuissanceLoup : Quoi de mieux en plein après-midi ensoleillé que d'aller prendre l'air vers les Mainstages ? Bof ? Non non mais là on parle de PuissanceLoup, autrement dit du Puissance (pardon, Power) Metal à base de corpse paint et de loups-garous, du « Alleluia » à toutes les sauces et surtout une bonne humeur communicative. Avec des tubes pleins la set-list (We Drink Your Blood, Resurrection By Erection,...), et un frontman qui s'improvise prof de chant du public, comment ne pas adhérer au set des Allemands ? On se prend très facilement au jeu et le groupe en redemande, lançant de plus belle ses claviers des cathédrales et ses rythmiques ultra-prenantes. Et que ça danse avec ses potes ici, que ça arrose tout le monde par là, en somme un public gonflé à bloc qui repartira avec le sourire et des refrains plein la tête.
Tagada Jones : En 2014 Tagada Jones avait sur-bondé la Warzone, une des raisons qui avait poussé le festival a refaire cette scène. Et bien en 2017 Tagada Jones fera de même ! C’est fou de voir autant de personnes pour un groupe français. Et l’ambiance est folle ! 10 minutes avant le début du concert le public slamme déjà. Après c’est sans surprise, le groupe déroule ses titres Punk, aux refrains faciles, mais oui il faut l’avouer c’est efficace et le frontman sait comment dynamiser le set.
Behemoth : Même si la communication n'est pas le fort de Behemoth (on aura pas un "merci" ou un "c'est le dernier titre"...), les Polonais nous font néanmoins vivre un show grandiloquent qui ne laisse personne de marbre. Changement de costumes, faux sang qui dégouline de la bouche de Nergal, musiciens dissimulés par des masques cornus inexpressifs et glauques (sur O Father O Satan O Sun). Seuls les pyrotechniques paraissent moins impressionnants qu'ils ne le sont probablement réellement, car le groupe joue sur la Mainstage 2 à 20h et il fait encore grand jour... Le set de Behemoth n'en sera pas moins carré. Hallucinant de patate, Nergal mène son groupe avec passion et énergie le long d'un set irréprochable, principalement axé sur le dernier album en date, The Satanist.
Cryptopsy : None So Vile, LE saint album de Brutal Death Metal joué en entier sur leur tournée et donc durant leur passage, c’est forcément un évènement qu’il ne fallait pas louper aujourd’hui. S'exprimant autant en anglais qu'en français, nos confrères québécois ont délivré un set parfait au son propre de bout en bout face à une Altar clairsemée souffrant forcément de jouer en même que le set Behemoth sur la Mainstage 2. Mais pour les amateurs, manquer une prestation à la fois variée, brutale avec une dose de groove et de violence viscérale, ça tenait du sacrilège. Le plus impressionnant dans tout ça c’est qu’on voit bien que ce groupe / album a influencé une bonne partie de la scène Deathcore, sauf que là on a clairement ce qui se fait de mieux avant que ça devienne n’importe quoi.
Baroness : Voilà une paire d’année que je n’avais pas revu Baroness sur scène. Sans être amateur des derniers albums, le groupe a généralement donné des concerts qui mérite le détour. Le début du concert sera mollasson, mou, fade, lent… et il faudra attendre la fin du concert pour que le groupe se penche sur ses premières productions et redonne un coup de fouet à son set, un peu tard.
Deep Purple : Tête d'affiche de ce premier jour de festival, et légende incontestable du Rock au sens le plus large possible, Deep Purple rassemble bon nombre de chroniqueurs de Metalorgie, certains pour une heure et demi de passion béate, d'autre pour quelques titres en mode curieux. La Mainstage 1 s'est dotée d'un grand écran en fond de scène, qui diffuse des images du groupe différentes des écrans sur les côtés de la scène, détail non-négligeable vu l'affluence énorme autour de Deep Purple... Les Britanniques ouvrent leur set avec quelques titres récents, et même s'il est évident qu'ils ont une super forme et qu'ils n'ont toujours pas d'arthrite (surtout Don Airey aux claviers, LE virtuose de la journée), on sent que quelque chose cloche... C'est tout simplement que ce ne sont pas ce que les gens attendent de Deep Purple (même s'ils ont le bon goût de choisir des titres intéressants comme The Surprising ou Birds Of Prey, qu'on avait déjà salués dans notre chronique). C'est d'abord Strange Kind Of Woman, premier classique à être joué qui réveillera l'ardeur de la foule, puis Lazy, tous deux distillés au milieu d'une heure de morceaux récents. Puis vient le le final, une demi-heure de grands classiques incontournables : Perfect Strangers, Space Truckin', Smoke On The Water, Hush (avec l'ajout d'une bataille de solos entre Don Airey et Steve Morse) et Black Night...
Obituary : Direction Obituary pour se réchauffer les esgourdes à coups de Death Old School. Sans surprise, les Américains livrent un live calibré où les vieux morceaux ont une place de choix. Avec une Altar bien remplie, les Slowly We Rot ou Chopped In Half trouvent un écho chez beaucoup de fans. Ralentissements, lourdeur des riffs, batterie tirant par moments sur le Punk, rien de nouveau sous le soleil mais ces papas du Death ont une fois de plus ravi leurs fans avec talent.
Electric Wizard : Doom Fuzz et pattes d'eph en coucher de soleil, Electric Wizard s'apprête à prendre possession de la Valley et le terme « possession » est faible. Il plane déjà une très forte odeur de marijane dans l’air alors que le groupe foule à peine la scène et que les lampes des amplis Marshall commencent à chauffer. "Hear me, Lucifer !" Un Black Mass à réveiller les morts ne tarde pas à s’emparé du public sur fond de projections nsfw psyché-erotico-sanatico-sadomaso. Le son des anglais, très élevé comme à leurs habitudes, est très bien maîtrisé jusqu’au terme de l’heure de set accordé au combo clôturé comme en 2014 par Funeralopolis.
Marduk : Au détour de la Temple, Marduk crie toute sa haine et déploie son imagerie guerrière à qui veut l'entendre. Rien de surprenant pour qui connaît un tant soit peu l'ardeur des Suédois. Bon, c'est méchant, pas très fin et la batterie est un peu trigguée, mais pour qui recherche une dose de Black rentrée dans le crâne à coup de Panzer, le show fait l'affaire sans extras particuliers.
Rancid : ...And Out Come The Wolves est un album qui a régulièrement tournée sur ma platine il y a quelques années. Sans être un connaisseur de Rancid néanmoins, leur venue au Hellfest s'annonçait comme un des moments fort sur la partie Punk du festival. Et le contrat est remplit, le groupe va jouer anciens les titres (dont beaucoup de And Out Come The Wolves) et deux ou trois récents. L’énergie est là, le groupe semble s’éclater sur scène même si la machine est bien huilée. Bonne ambiance, énergie : Rancid donc?
Autopsy : Autopsy n'est pas une tête que l'on voit souvent dans nos contrées, pas d'excuse pour rater les garçons bouchers du Death-Doom en cette fin de soirée. « We are Autopsy and we play Death Fucking Metal » : Chris Reifert annonce la couleur du haut de sa batterie et entame les hostilités. Et le sieur et ses sbires nous ont réservé un grand écart discographique, allant de Severed Survival en passant par Mental Funeral pour aboutir sur le dernier EP Skull Grinder. Quelque peu taquin avec l'audience éparse et un peu engourdie, le leader n'aura de cesse d'envoyer pain sur pain derrière les fûts tout en haranguant la foule de sa voix grasse. Tu t'endors un peu avec les pavés Doom-Death et leurs mélodies lugubres ? Compte sur Autopsy pour te caler des départs en trombe foutrement idiots mais efficaces qui font simplement remuer la tête sans réfléchir malgré la fatigue. Accompagnée d'un son très correct, cette rareté scénique aura fait son effet malgré une affluence injustement basse.
In Flames : Ne nous voilons pas la face : les deux derniers albums d'In Flames sont insipides, pour rester poli. L'épreuve du live avait tout pour effrayer, d'autant plus qu'on découvre que le groupe est agrémenté d'un claviériste full hipster, mais le groupe s'en sort finalement extrêmement bien. Les récents titres fades sont boostés par l'énergie de la scène et réussissent presque à passer inaperçus au milieu des vieux titres joués (Cloud Connected, Only For The Weak... même Deliver Us passe crème !). Seul bémol, le hit Take This Life, joué en toute fin de concert, est le titre de trop pour Anders Fridén. Son chant, vraiment en place sur le reste du set, était une preuve que l'évolution musicale du groupe n'est pas liée à la perte de ses capacités de screameur. Mais la fatigue d'une heure intense doit avoir eu raison de lui, et les refrains de Take This Life sont méconnaissables... Malgré tout, le groupe partait de loin et la surprise est très bonne pour clore ce premier jour. A peine le show d’In Flames terminé que résonne dans les haut-parleurs des Mainstages le célèbre Black Hole Sun de Soundgarden. Un hommage non dissimulé à Chris Cornell qui nous a quitté il y a déjà un mois de cela.
The Damned : "We are The Damned. Fuck brexit." C’est au punk-gothic de The Damned qu’il revient cette année de résonner sur la Warzone pour clôturer cette première journée. Les anglais, et tout particulièrement leur claviériste fou qui ne tient pas une seconde en place, déploient une forte énergie pour maintenir éveiller les festivaliers qui sont venus en nombre assister à leur prestation. Sous le regard de sa statue qui surplombe le côté Punk/Hardcore du festival, le combo londonien dédie Love Song, morceau d’ouverture de l’excellent Machine Gun Etiquette, à feu Lemmy Kilmister.
Coma Ecliptic: Live, le dernier album live de Between The Buried And Me, s'écoute en intégralité via Bandcamp. Le groupe a également rappelé qu'il entrera en studio cet été afin d'enregistrer le successeur de Coma Ecliptic.
28 avril 2017
Chronique avec The Source, le nouvel album d'Ayreon qui sort aujourd'hui même : "Commençons directement par le name-dropping qu'un tel objet engendre. Un opéra Rock/Metal progressif avec James LaBrie (Dream Theater), Tommy Rodgers (BTBAM), Zaher Zorgati (Myrath), Nils K. Rue (Pagan's Mind), Simone Simons (Epica), Hansi Kürch (Blind Guardian), Russel Allen (Symphony X), Tobias Sammet (Edguy), Floor Jansen (Nightwish), Tommy Karevic (Kamelot), ou encore Mickael Eriksen (Circus Maximus), ça vous branche ? [...]".
Nous avons d'ailleurs eu la chance de pouvoir nous entretenir avec Arjen A. Lucassen, la tête pensante du projet Ayreon. Une interview ou le Néerlandais nous parle de façon décomplexée de sa vision du live, de science-fiction, de sa façon de coordonner une douzaine d'invités par album... Un entretien à lire ici.
25 avril 2017
Between The Buried And Me a dévoilé un premier extrait de Coma Ecliptic Live qui sort le 28 avril chez Metalblade (préco). Turn On The Darkness (live) se regarde dans la suite
Between The Buried And Me sortira un live en DVD et Blu Ray, Coma Ecliptic Live, le 28 avril. Il s’agit d’un concert enregistré en octobre 2016 au The Observatory North Park de San Diego, où le groupe a joué son dernier album Coma Ecliptic en intégralité.
Alors que Leprous jouaient au Bataclan hier soir en compagnie de Devin Townsend et Between The Buried and Me, nous avons appris du chanteur que les norvégiens avaient presque terminé d'enregistrer leur cinquième album. Il a encore une fois été principalement composé par Einar Solberg et devrait sortir début 2018.
06 décembre 2016
Nova Collective c'est le nom du nouveau groupe composé de membres de Between The Buried And Me, Haken et Trioscapes dont le premier album verra le jour en 2017. Un petit avant goût se découvre dans la suite.
15 octobre 2016
Thomas Giles, frontman de Between the Buried and Me vient de publier son premier morceau solo. ça s'appelle Slow Gold Becoming et ça s'écoute là.
20 septembre 2016
Thomas Giles (Between The Buried And Me) sortira son nouvel album Velcro Kid le 4 novembre. Strangers In A Paranoid Mind, son premier extrait se découvre dans la suite.