Beirut

Pop/Rock Indé

États-Unis

Biographie

A l'origine, un homme, Zach Condon, chanteur, musicien et compositeur américain, né à la fin des années 80 au Nouveau-Mexique, plutôt précoce le jeune homme n'en est pas à son premier fait d'arme, avant de créer Beirut, il est à l'origine de divers projets dont The Real People et 1971, mais c'est à la suite d'un voyage dans les balkans ou il rencontre parmi d'autres groupes (de musique tziganes, de World Music...) le Boban Marković Orkestar, que son orientation musicale fut tracée.

Beirut prend forme en 2006 peu de temps après son retour aux Etats-Unis, et dès mai le premier album du groupe Gulag Orkestar voit le jour, si pour le goupiller en studio il se fera aider de son ami Jeremy Barnes (Neutral Milk Hôtel), Condon a entièrement écrit et composé l'album, s'en suivra un premier concert à New-York pour lequel il recrutera des amis musiciens. Peu avant le second opus, et après la sortie de trois EP (Lon Gisland, Pompeii et Elephant Gun), Beirut devient un groupe à part entière, et si les fortes influences en matière de musique francophone (Serge GainsbourgJacques Brel et Yves Montand en tête) de son leader guideront très nettement l'orientation de The Flying Club Cup, celui ci sera le fruit d'un travail commun, sorti en Octobre 2007, il sera en partie enregistré au studio d'Arcade Fire et verra la collaboration d'Owen Pallett.
Comme en attestent les sorties nombreuses et rapprochées, Zach Condon est un homme qui ne perd pas de temps, mais cela a un prix, en avril 2008 après une tournée nord américaine, Beirut devait poursuivre en Europe, mais la venue est annulée puisque le leader du groupe est épuisé.
Début 2009, Beirut refait surface avec un double EP March of the Zapotec/Holland, dont le premier est inspiré par un récent voyage de son leader à Oaxaca (sud du Mexique) et le second qui est composé de morceaux electro que ce dernier a écrit du temps de The Real People, en découlera une première apparition à la télévision américaine et une interprétation d'A Sunday Smile chez David Letterman. En Juin 2011 au milieu d'une tournée US, Beirut annonce la sortie de son prochain méfait préalablement enregistré en août, si ses prédécesseurs étaient signés chez Ba Da Bing et 4AD, The Rip Tide débarque chez Pompeii Records qui n'est autre que le label de Condon, qui pour écrire cet album plus intimiste que les précédents, a passé six mois cloitré dans une cabane à Bethel en plein hiver.