Petite intro dub de 1 minute qui démarre l'album en douceur, la 2éme piste voit l'arrivée des guitares saturées qui ô surprise ne sont pas accordées "à la Korn", la voix est claire, les sons électros donnent à ce premier morceaux une touche originale qui va se confirmer sur tout l'album. Le 2éme morceau, encore plus technoïde que le premier avec un rythme beaucoup speed nous rappelleras un Mass Hystéria ou un Crossbreed; mais ici, point de hurlements mais du chant, ça change et ça fait du bien à nos tympans meurtris. La suite est du même acabit, toujours doux même si l'énergie est là, les 14 pistes s'écoutent sans problèmes et les 52 minutes de l'album passent très vite.

Mais faire de Backstab un clone de Mass Hystéria serait un grave oubli de toutes les influences ici présentes. Les rythmiques arabisantes, des instrus traditionnels, du piano, les beats techno, sont autant d'éléments antinomiques justifiant le titre de l'album, en effet l'Aïki-Taïso est un art martial japonais permettant l'éveil des sens avant l'aïkido; et pas de doute sur les facultés auditives des 5 de Backstab.

Tant d'influences différentes si bien harmonisées mettent la barre très haut et la suite sera un vrai chalenge, mais nous ne doutons pas qu'avec un tel talent, ils s'en tireront une fois de plus avec les félicitations.

Preuve de leur réussite, l'album à été sélectionné par la Fnac et tu peux donc l'y retrouver même si faut râler un peu auprès du vendeur pour qui tout est toujours indisponible.

A noter la présence le clip de L'oeil du clone sur la partie multimédia du CD

Un album à écouter pour tout ceux qui veulent se détendre les oreilles avec une fusion savamment maîtrisée difficile à rapprocher d'un style précis si ce n'est celui autoproclamé par le groupe: "metal cyber oriental".