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Jeudi 03 décembre 2020
Behemoth et Arch Enemy feront tournée commune en 2021 (accompagné de Carcass et Unto Others), 3 dates sont annoncées pour la France : - 05/10 : Paris (Zénith), préventes - 06/10 : Toulouse (Le Bikini), préventes - 12/10 : Lyon (Le Radiant) En Belgique : - 24/10 : Bruxelles (Forest National) En Suisse : - 26/10 : Zurich (Samsung Hall)
Jeudi 26 novembre 2020
Disciples Of Verity (avec des membres de Living Colour, God Forbid) a dévoilé le clip de I Am I. Leur premier album sortira en 2021, il a pour nom Pragmatic Sanction et verra pas mal d'invités y participer comme Morgan Rose (Sevendust), Phil Demmel (Machine Head), Jeff Loomis (Arch Enemy), Tara McLeod (Kittie), JJ Sammataro (Negative Sky).
Vendredi 06 novembre 2020
Chronique avec une vieillerie et du Death Metal scandinave avec Like An Ever Flowing Stream, le premier album de Dismember : "1991, on disait donc : Nuclear Blast Records sort le premier album de Dismember, groupe jusqu’alors quasi-inconnu, si l’on occulte sa première incarnation Carnage avec tout de même Michael Amott d’Arch Enemy, mais le groupe sort presque de nulle part comme ses homologues suédois de Grave et Entombed. [...]"
Mardi 01 septembre 2020
Nonexist (Death Metal Mélodique - Suède, si tu aimes Arch Enemy) vient de sortir Like The Fearless Hunter chez Mighty Music et c'est en écoute sur Spotify.
Vendredi 14 août 2020
Alissa White-Gluz (de Arch Enemy) et Charlotte Wessels (de Delain) ont enregistrés un duo pour le titre "Lizzie" (dispo sur le patreon des deux chanteuses). Un court extrait est à voir ici.
Mercredi 20 mai 2020
Des membres de Arch Enemy dans un autre groupes ? Ça donne Black Earth (Death Metal), qui a sorti un extrait live filmé au Japon.
Lundi 06 avril 2020
Suite au départ de Niklas Sundin, guitariste et fondateur de Dark Tranquillity, le groupe suédois a annoncé l'arrivée de deux nouveaux musiciens : Christopher Amott (ex-Arch Enemy) et Johan Reinholdz (Andromeda). Le groupe débuté l'enregistrement du successeur de Atoma paru en 2016.
Samedi 15 février 2020
Amaranthe n'ayant d'ordinaire en leurs rangs "que" trois vocalistes, ils ont demandé du renfort à Angela Gossow (qui n'avait plus chanté dans aucun groupe depuis son départ d'Arch Enemy en 2014), pour le titre Do Or Die. A voir ici.
Samedi 26 octobre 2019
Soilwork a dévoilé le clip d'un nouveau titre nommé Feverish. On retrouve ce titre sur le single Stålfågel (avec Alissa White-Gluz d'Arch Enemy) en écoute par là.
Vendredi 18 octobre 2019
Live-Report qu'on avait failli oublier dans nos tiroirs : Arch Enemy (accompagné par AcoD) était de passage à Toulouse début juillet (oui on sait... vieux motard que j'aimais...). On y était et on vous raconte ça ici.
Dimanche 29 septembre 2019
Vendredi 13 septembre 2019
C'est inutile donc indispensable de le savoir : Alissa White-Gluz (Arch Enemy) est la doublure vocale du "Swarm Hunter", l'un des personnages de Gears 5, le nouveau jeu vidéo de la franchise Gears Of War.
Mardi 02 juillet 2019
Concours : Arch Enemy est actuellement en tournée en France. Pour l'occasion la salle du Bikini (Toulouse) vous propose de gagner 2 x 1 place pour voir le groupe (accompagné des français de AcoD) le mardi 09/07/2019. Pour participer, c'est par ici !
Samedi 08 juin 2019
On a une date de sortie et un clip pour le nouveau Carnifex. Dans l'ordre : World War X sortira le 2 août, et pour le clip il se visionne ici et est en collaboration avec Alissa White Gluz (Arch Enemy, The Agonist ...)
Vendredi 26 avril 2019
Depuis 2010, la Foire Aux Vins de Colmar organise une soirée nommée Hard Rock Session. L'affiche de 2018 regroupait Ghost, Powerwolf, Doro, et H.E.A.T. ; et Judas Priest, Motorhead, Nightwish, Arch Enemy, ou encore Stratovarius y ont déjà participé tout au long de l'histoire de ce mini-festival. Mais il n'y aura pas de dixième Hard Rock Session cet été, à cause du fait qu'aucun groupe adéquat ne tourne à ce moment. Le communiqué de l'orga dans la suite.
Samedi 23 février 2019
Arch Enemy fera un passage pour 4 dates en juillet prochain : - 01/07 : Bordeaux (Rocher de Palmer) - 02/07 : Biarritz (Altabal), il se passe quoi chez vous les Biarrots ? - 08/07 : Marseille (Espace Julien) - 09/07 : Toulouse (Bikini)
Vendredi 22 février 2019
Pour le prochain Arch Enemy Jeff Loomis bossera sur des guitares 7 cordes ... Bien bien, avec de l'inspi on l’espère !
Jeudi 20 décembre 2018
Arch Enemy va sortir une compilation de reprises (enregistrés au cours de leur carrière), nommé Covered In Blood il sortira le 18 janvier et on retrouvera des reprises de Judas Priest, Tear For Fears, Discharge, Europe, Kiss, Manowar, Megadeth, Iron Maiden, GBH, ...
Samedi 11 août 2018
Nothgard (Death Metal Mélodique - Allemagne) sortira son nouvel opus, Malady X, le 26 octobre chez Metal Blade Records. il a été enregistré au Def-Creation&Southern Deathcult Studios et masterisé par Jens Bogren (Amon Amarth, Arch Enemy, Kreator, Opeth). Voici la pochette et la tracklist. Le clip pour le titre éponyme se visionne dans la suite.
Jeudi 28 juin 2018
The Night Flight Orchestra (avec du Soilwork / Arch Enemy dedans) vient de publier le clip de "Turn To Miami". Sometimes The World Ain’t Enough sort ce vendredi.
Lundi 25 juin 2018
Live Report : Dernier jour du Hellfest 2018, c'est passé très (trop ?) vite. Retour sur les derniers groupes du festival.
Plebeian Grandstand : Le rendez-vous immanquable pour démarrer cette dernière journée du weekend se passait sous la Temple à 11h00 afin de voir les toulousains de Plebeian Grandstand. La musique du groupe agit sur l’auditeur comme un tank qui lui roule dessus et qui ne le laissera pas souffler pendant toute la durée du set, ou alors très peu. Les quelques rares moments de pause sont d’autant plus oppressants que l’on redoute ce qui va arriver ensuite. Faisant la part belle au dernier album False Highs, True Lows avec un détour par 2014 avec Lowgazers le temps de deux morceaux, la prestation du groupe est aussi maîtrisée que jouissive avec un son parfait, la meilleure entrée en jambe possible pour ce dernier jour.
Au Dessus : La Lituanie à l’honneur sous la Temple en ce dimanche matin, les gaziers envoient leur dossier Black Metal moderne sans défaillir et réveillent un auditoire conquis. Sans trop se la jouer ces messieurs ont aligné un set de mecs qui maîtrisentleur sujet, propre, simple, basique. Environ tout le monde était d’accord pour confirmer la qualité de la chose. Le quartet n’a qu’un album en stock, mais ils sont déjà assuré de marquer les esprits. On verra ce qu’ils sont capables de produire par la suite, en attendant on peut se permettre d’être confiants et de savourer un set fameux et bien trop court.
Warning : Sous la Valley, nous voilà devant Warning, groupe culte dans le genre pour son album Watching From A Distance, simplement beau à pleurer par sa simplicité et ses vocalises pleines de sensibilité. Le show démarre en effet sur l’entame de l'album en question, rayonnant par ses arpèges crève cœur et son tempo plombé. La Valley se recueille, écoute religieusement les Anglais, Accompagnée par une lumière tamisée et une brise légère. L'ambiance est définitivement intimiste et on en oublierait presque le contexte du festival. Seul vrai bémol, la voix de Andy Prestidge est assez souvent trop perdue dans la reverb et pas assez en avant. Les guitares quand elles jouent en harmonie sauvent la mise et assurent le rôle de fil rouge tout au long du set. Pour l'expérience, le contexte particulier de cette performance et mine de rien de beaux moments de nostalgie, Warning était l'une des formations à aller écouter sous la tente des musiques Fuzz et lentes.
Et on ne saura que trop conseiller d'écouter ce fameux Watching From A Distance si déprimant et personnel.
The Great Old Ones : La journée des concerts à capuches de la Temple continue avec les bordelais de The Great Old Ones pour leur troisième passage au Hellfest mais le premier avec le nouveau line-up après le départ de Jeff Grimal, et l’arrivée, notamment, de Benoît "Barby" Claus bassiste de Gorod. Benjamin Guerry en maître de cérémonie horrifique prend ainsi la responsabilité de s’occuper de l’intégralité des parties de chant et que ce soit au niveau des lumières et de tous les éléments disposés sur scène, tout nous rappelle à l’univers de Lovecraft et ses démons pour mieux nous immerger dans cette ambiance si particulière. Un set génial et immersif avec un climax atteint sur le fantastique Je Ne suis Pas Fou. Encore une grande réussite pour les bordelais.
In This Moment : Alors, musicalement, In This Moment n’a pas été la révélation du festival, comme on pouvait d’ailleurs s’y attendre. Avec son espèce de Néo Metal à chanteuse sans vraiment d’originalité, le groupe arrive néanmoins grâce à son aspect visuel à créer une vraie ambiance et galvaniser la foule dense. En effet, le show est presque comparable à un spectacle de Rammstein (certes en modèle réduit, un " Rammstein du pauvre" comme le dit l’un de nos chroniqueurs) croisé avec une performance de danse contemporaine. Munie d’un micro attaché près de son visage (un peu comme un micro de conférencier), Maria Brink a les mains libres pour danser, jouer avec ses nombreux masques, interagir avec une figurante (son sosie, d’ailleurs), tenir un canon à fumée, etc. L’arrière de la scène est occupée par un véritable vestiaire dissimulé par un rideau, derrière lequel la vocaliste et son acolyte danseuse se changent presque entre chaque morceau pour des mises en scènes à chaque fois différentes. La fin de set est l’image la plus marquante : la figurante est en robe blanche avec un masque blanc inexpressif, du sang coulant des yeux, et portant un panneau où est écrit "shame" en lettre rouges dégoulinantes, pendant que la chanteuse la martyrise avec une longue règle de professeur d’école en portant un chapeau pointu en mode KKK sur lequel est verticalement écrit "whore". Sur un fond de lâcher de ballons de baudruche pour égayer le tout.
Exumer : Petite leçon de Thrash Metal à l’ancienne avec les allemands d’Exumer en début d’après-midi sous la Altar. Trente secondes après le début du set, les pogos sont lancés. Le public manque à l’appel, mais les moshers sont présents et le groupe est hyper énervé déversant des riffs scalpels et un chant à te prendre des patates dans la gueule. Les mecs en veulent et transmettent une énergie hyper positive qui se répercute dans le pit qui va se grossir au fur et à mesure des morceaux du culte Possessed By Fire avec par exemple A Mortal In Black, Fallen Saint et la putain de tuerie de titre éponyme. Circle pit à foison, pogos, la fosse est au taquet et Exumer en est plus que ravis. Le groupe qu’il fallait en plus de ton café pour se réveiller un dimanche après-midi.
Grave Pleasures : Anciennement Beastmilk, Grave Pleasures est l’un des nombreux projets de Mat McNerney (Code, Hexvessel, Dødheimsgard). Ayant sorti le nouvel album Motherblood l’année dernière, ça ne les empêche pas de taper allègrement dans le répertoire de Beastmilk. En effet, la formation finlandaise de Death Rock / Post Punk n’ayant pas entièrement coupé le cordon, ne boudons pas notre plaisir de voir le groupe interpréter plusieurs titres de l’album Climax comme Fear Your Mind, Love In A Cold World ou Death Reflect Us. Un set mené d'une main de fer par son leader Mat McNerney, comme d'habitude.
Asking Alexandria : A l’instar de Bullet For My Valentine hier, une Mainstage accueille aujourd'hui aussi des hipsters metalcoreux. Comme hier, Asking Alexandria n’arrive pas vraiment à créer une émulation dans le public, malgré un groupe beaucoup plus sympathique et simple. Depuis le retour du frontman originel et la sortie du dernier album, le tournant Rock’n’Roll / Emo sensible est assumé, et ceci explique peut-être cela. Le hit des débuts, Final Episode, est même adapté au nouveau style du groupe, et est chanté au lieu d’être hurlé comme en studio. L’efficacité est néanmoins là, surtout sur le final Alone In A Room, leur dernier single tubesque.
The Lurking Fear : Du Death Metal tendance suédoise avec le chanteur Tomas Lindberg d’At The Gates. En une ligne tout est résumé, ou presque. Ca riff manière HM-2, Tomas est en forme, mais ça semble déjà tellement entendu ou générique qu’on a du mal à y accorder plus d’attention qu’un quart d’heure de politesse. Pourtant les musiciens sont impliqués mais ça ne suffit pas. Ni mauvais, ni génial, ni spécialement bon. Le genre de groupe sur lequel tu te dis “oui, ok” et tu passes à autre chose.
Killswitch Engage : Les américains sont en forme, ce qui permet d’excuser la coupe de cheveux douteuse de Jesse Leach. Au moins le frontman assure dans le rôle de frontman et, surtout, sur ses lignes de chant qu’il soit en clair ou en registre hurlé. Des morceaux de tous les albums, comme A Bid Farewell ou Always, des leads de guitares qu’on entend et un public bien réactifs, que demander de plus donc ? Killswitch Engage a fait largement le boulot et il se permet de conclure sur My Curse et une reprise d’Holy Diver, de quoi se mettre les derniers récalcitrants dans sa poche. Un très bon concert !
Re - Killswitch Engage (vu par un autre chroniqueur) :
« This n’est pas le festival de les pussies : we fucking want to fucking see a motherfucking fucking circle fucking pit, mother-fucking-fuckers ! ». C’est ce que demande subtilement le chanteur de Killswitch Engage environ à la moitié d’un set à l’image de cette phrase : c’est kitsch tellement c’est too much, mais le côté vénère est quand même à la fois drôle et prenant. La foule sera moyennement réactive jusqu’au vieux hit My Curse que tout le monde reconnaît, quasiment à la fin de la prestation. On notera aussi la bonne humeur de l’un des guitaristes, en short au motif du drapeau ricain et ne perdant pas une occasion de grimacer ou de tortiller du cul, alors que les quatre autres adoptent le look et l’attitude du coreux-bourrin. Mosh-parts et bonne humeur.
Exhorder : L'Altar laisse place au Thrash Metal pas super fin de Exhorder, coupable de deux albums dans les années 90. Exumer avait déjà bien ratissé la foule quelques heures plus tôt et on retrouve à peu près les mêmes têtes pour faire honneur aux Américains. Moins subtils que leurs confrères Allemands, les gars d'Exhorder jouent un Thrash Metal plutôt rythmique, basé sur les schémas qui tabassent purement et simplement sans proposer du riff très travaillé. Attention, aucun jugement là dedans parce que les coups de médiator tombent juste et la batterie se fait le métronome des corps en pleine convulsion. Bête et méchant, Exhorder n'en est pas moins content d'être là, remerciant plusieurs fois le public au micro alors que le chanteur gesticule avec hargne comme un Hardcoreux en colère. Air guitar et patates imaginaires, la foule s’enflamme et c’est le départ furieux d’un circle pit digne des meilleures course-poursuites de cartoons. Après quarante minutes de concert, on laisse quelques neurones sur le bord de la route, mais on repart le sourire aux lèvres.
Arch Enemy : Le public qui patiente devant la Mainstage 2 semble conquis d’avance à Arch Enemy à en juger l’ambiance que le single The World Is Yours déclenche dès le début du set. Peut-être est-ce aussi grâce aux nombreux effets pyrotechniques, à la fois sur le devant de la scène mais aussi à l’arrière, de part et d’autre du kit du batteur. Le groupe sait ce qu’on attend de lui, et sert une collection de tubes récents (You Will Know My Name, As The Pages Burn...) et anciens (We Will Rise, Nemesis...). Jeff Loomis a toujours l’air blasé, l’accent canadien de la frontwoman est toujours aussi charmant ("est-ce qu’on s’amuse bien aujourd’hui ?", les "chantez !" pendant les refrains...), sa voix growlée est toujours un poil moins rocailleuse qu’en studio, un show toujours aussi carré depuis la dernière fois qu’on vous en a parlé ... Au final, ce qui change le plus, c’est qu’Alyssa White-Gluz est désormais frisée et à des mèches blondes dans sa crinière bleue. Le concert est très bon, mais ni mieux ni moins bien que d’habitude, et la lassitude s’installe.
Batushka : Chose inhabituelle, Ghost se produisait sous la Temple cette année. Étrange mais bon, quand on voit le matos qu'ils nous ont ramené pour la messe du dimanche on ne va pas se plaindre : autel, icônes disséminées un peu partout et robes monacales de circonstance. Les fidèles sont nombreux, mais pas toujours attentifs (sérieusement, filmer un concert avec un téléphone tenu à bout de bras c'est inutile au possible mais passons). Les choeurs sont en place et donnent le la de cette cérémonie. Ah mais attends, ce serait pas plutôt Batushka en fait ? Bon peu importe, on est quoi qu'il arrive là pour voir du grand spectacle et il n'y a pas de quoi être déçu entre l'encensoir et les voix de stentor des mecs encapuchonnés encerclés par la fumée. Alternant mid tempos sentencieux et envolées Black Metal, les Polonais nous ressortent les rituels de Litourgiya marqués par d'excellents passages mélodiques. Parfois malheureusement les voix empiètent carrément sur les six cordes que l'on aimerait plus entendre, mais le concert tient globalement très bien la route. Aidé d'un public venu en nombre et réceptif, Batushka livre un set marquant, tant dans sa mise en scène (malgré l'heure pas tout à fait nocturne) que dans les morceaux prenant une vraie ampleur en live.
Megadeth : Pour leur quatrième passage au Hellfest, Megadeth commence son set de la pire des manières. Un problème sonore vient perturber le début du concert car aucun son de semble sortir des enceintes pendant que le groupe, non perturbé ni alerté par cette incident qui durera jusqu'à la fin du premier morceau, continue sans prendre connaissance de cela. Après ce faux départ, les choses sérieuses peuvent commencer sur le second morceau avec Hangar 18. Malheureusement même si on entend à nouveau Dave Mustaine et sa bande, le mixage du son est tout bonnement horrible et les tubes qu’on est d’habitude ravi de voir comme The Conjuring ou Take No Prisoniers deviennent un gâchis total. À côté de ça Dave se veut communicatif et prend également le temps de dédicacer à son ami Vinnie Paul le titre My Last Words, morceau que le groupe n’avait pas joué depuis une douzaine d’année. A partir de Symphony Of Destruction sur lequel Michael Amott, guitariste d’Arch Enemy, s’est vu invité sur scène, l’ensemble semble redevenu à la normale. La fin du concert verra interprétés un triple enchaînement avec à la suite A Tout Le Monde, reprise en cœur par tout le public, Peace Sells et enfin Holy Wars... The Punishment Due.
Amorphis : Tomi Joutsen n’a plus son micro-sèche-cheveux ! Par contre les siens (de cheveux) repoussent bien, merci pour lui. Ses dreadlocks emblématiques pourraient être de retour d’ici quelques années. Mais on est pas devant Amorphis pour parler chiffon ni pour enfiler des perles : les Finlandais ne perdent pas une seconde et envoient une setlist de fou, avec entre autres le récent single The Bee, le déjà culte Sacrifice, le tube Silver Bride, Wrong Direction que l’on espérait voir sur scène lors de notre chronique de Queen Of Time, Daughter Of Hate avec son saxophone, le classique Cast Away issu du tout premier album, ou encore l’énorme House Of Sleep en guise de final, sur lequel on voit slammer une personne en fauteuil roulant. Si le chanteur semblait timide au début du set, il prend de l’assurance après deux titres et fini par investir l’espace scénique et headbanger comme un forcené quand les titres s’y prêtent - souvent, donc - et l’ambiance sous la Altar devient rapidement dingue, sans temps mort jusqu'à la fin de la prestation. La voix de Tomi Joutsen est aussi incroyable qu’on le pensait à l’écoute de Queen Of Time, confirmant tout le bien qu’on pensait déjà de cette formation.
Baroness : Pour des raisons personnelles aussi importantes qu’imprévues, le batteur de Baroness a dû quitter les lieux à peine quelques heures avant leur concert. Malgré tout, les autres membres ont choisi de maintenir la prestation en la transformant en set acoustique, sans batterie. Ne s’étant jamais livré à cet exercice avant, les musiciens ont passé quelques heures à adapter leurs titres et à répéter avant de monter sur scène. Des hommes désemparés, l’âme à vif, plus inquiets et fébriles pour leur ami que pour leur concert quasi-improvisé. Un moment encore plus puissant que ce qu’on espérait, qui fera pleurer plus d’une personne dans les premiers rangs.
Alice In Chains : Soleil rasant et foule absolue pour l’un des groupes emblématiques des années 90, l’un de ceux qui a démocratisé la lourdeur du Rock. Malgré l’éloignement relatif vis-à-vis de la scène, le ressenti fut massif et un brin nostalgique. Ok, Layne Staley n’est plus là, paix à son âme, mais le chanteur actuel fait son office et s’octroie même des variations techniques au potentiel plus que certain. Les titres de Dirt autant que ceux du dernier album se succèdent et embarquent tout le monde dans un cycle majestueux, bien qu’on soit loin et que le vent fasse valser le rendu. Alice In Chains is not dead !
Septic Flesh : Les grecs sont visiblement très attendus pour leur venue sur la Temple. faut dire que Septic Flesh en live, si tu aimes la dernière fournée Death Metal moderne symphonique sur leur albums tu sera servi notamment avec pas mal de titres de Codex Omega. Mais le son est réglé au poil de cul près, que ça soit la basse ou le chant de Seth, les guitares ou les samples symphoniques qui envoient du folklorisme par paquet de douze. Ajouté à cela deux morceaux qui défoncent avec Persepolis et Anubis issus de Communion et on en avait largement pour notre argent.
Iron Maiden : Un étrange phénomène s’est répandu sur l’ensemble du festival aujourd’hui avec un nombre conséquent de festivaliers arborant un t-shirt Iron Maiden. Il faut dire que l’heure de la tête d’affiche, et sans doute du plus gros groupe de cette édition 2018, approche. Cette fameuse tournée estampillée The Legacy Of The Beast Tour nous réserve du grand spectacle digne de la tournée Maiden England ainsi que de nombreuses surprises. Doctor Doctor de UFO résonne dans les enceintes comme avant chacun de leurs concerts puis intervient alors le célèbre Churchill’s Speech, introduisant le premier morceau de ce concert : Aces High. Un des événements marquants de ce concert, au-delà du dépoussiérage d’un bon paquet de titres pas interprété depuis de nombreuses années, c’est surtout le grand retour du morceau Flight Of Icarus dont la dernière apparition sur une tournée d'Iron Maiden date de 1986 ! Je ne chercherai pas entrer davantage dans des détails qui gâcheraient la surprise à tous les lecteurs présents à leurs concerts à Paris Bercy les 5 et 6 juillet car s’il ne fallait retenir qu’une chose, c’est qu’au bout du compte, c’est toujours Iron Maiden qui l’emporte.
Scream for me Hellfest !!!
At The Gates : La fessée, cul nu, intégralement. Bien que sur album on soit encore loin, en direct y a pas photo, ça casse la gueule plus qu’il n’en faut. Le Death / Thrash mélodique des suédois met au pas un public en phase de décomposition en ce dimanche pétri de soleil mais suffisamment réceptif pour réceptionner la matière, propice au cassage de nuques, propre et sans fioritures. Les papas, ni plus ni moins.
Ensiferum : J’avais prévu, comme tout le monde, de voir Iron Maiden. Mais n’ayant pas campé aux Mainstages depuis 14h30, je me retrouve si loin que même regarder le set des Britanniques sur les écrans géants relève du défi. Le son m’arrive tout étouffé, et en prime, une dizaine de membres du gang de Jacky Grobof (surnommé "Jacky La Cuite"), mugissent les riffs de Maiden en les ponctuant de leur cri de guerre, el famoso "apérooo". Résigné, je suis allé voir autre chose, un peu par défaut, un peu parce que j’aime bien ce qu’a fait Ensiferum à une époque et au final c’était cool. Le groupe a une palette entière d’hymnes sous le coude et ne se sont pas privé de nous servir From Afar et autres Twilight Tavern. Voilà. C’est tout. Quoi ? Oui, je sais, je parle plutôt du fait de ne pas voir Iron Maiden que du fait de voir Ensiferum, mais que voulez-vous, la festivité du Metal Folk/Pagan des Finlandais n’efface pas l’amertume de la situation.
Exodus : Bagarre générale pendant le set des thrashers, où huit brûlots tirés des trois premiers albums s’imposent en maîtres (seuls trois titres post-2000 sont joué !). Le groupe est content d’être là et déborde d’énergie, et le public de l’Altar le leur rend bien. Pas un, mais deux bravehearts sont demandés par les Américains et le pit est ravi de s’exécuter. Pendant ce temps, depuis le fond de la Altar, on aperçoit les écrans géants de la Mainstage sans en percevoir le son : Marilyn Manson semble faire un spectacle à la Steel Panther à base de filles à poil. Bon bah on reste sur Exodus qui nous termine avec son massif Strike Of The Beast.
Amenra : Qu’est-ce qui fait un bon concert d’Amenra ? Sans doute l’état d’esprit avec lequel on appréhende le groupe. Car leur musique est- plus que viscérale. Ca, les fans le savent, et ceux qui ne connaissent pas encore, vont en faire les frais. Un concert monolithique, comme à leur habitude, un son d’une lourdeur rarement égalée et Colin qui dégueule sa haine sur scène. Mais tu le sais déjà si tu as déjà écouté les belges ou vu l’un de leurs concerts. Et en soit rien ne diffère trop de leurs précédents sets avec une setlist parfaite sur un créneau d’une heure (Razoreater, Plus Près De Toi, Nowena - mais sans Scott Kelly hélas -, Am Kreuz, Silver Needle) un son incroyable tellement noir et profond et surtout Colin qui n’est pas en reste vocalement. Un truc que tu te bouffes en plein bide, qui te fait ressurgir les choses les plus malsaines au fond de toi. Une catharsis comme peu de groupes peuvent le faire.
Nightwish : La caution Metal Symphonique du festival se sera fait attendre jusqu’au dernier créneau du dernier jour, mais l’attente valait le coup. L’introduction est grandiose et pleine de tension, et débouche sur un End Of All Hope puissant et souligné par des effets pyrotechniques. Pour rappel, Nightwish est en ce moment au milieu de sa tournée Decades, qui sert de prétexte à déterrer de vieux titres rarement joués ces dernières années. On aura droit à 10th Man Down, à Come Cover Me ou encore à Gethsemane, dont le riff d'intro aurait certes pu être plus propre. D'ailleurs puisqu'on parle des détails qui fâchent, deux choses dérangent : d’abord, symétrie oblige, une estrade sur un des cotés de la scène est occupée par les claviers de Tuomas Holopainen, mais l’autre est... vide : pendant trois titres, Troy est tout simplement absent de la scène, l’effet est étrange. L’autre point est la caméra qui diffuse les images du concert sur les écrans géants : un seul plan fixe filmé de loin reste affiché tout du long, contrairement aux autres groupes des Mainstages qui bénéficient généralement d’une demi-douzaine de caméras. Vraiment bizarre, mais l’exécution au poil et les choix de setlists font oublier ces détails.
Carpenter Brut : Après un final du feu de dieu l’année dernière sur Perturbator, la Temple remet ça et se pare de couleurs plus fluos qu’à l’habitude. C’est Carpenter Brut qui a pour tâche ce soir de réunir tout le monde pour un au revoir à cette édition 2018. Après avoir encaissé des pavés remplis de couleuvres comme Amenra, les sonorités 80’s du Français sont les bienvenues et rameutent bien rapidement une foule conséquente. Bah ouais, on écoute du Metal mais on aime aussi dandiner son fessier sur du beat efficace et des claviers fleurant bon la SF, peu importe notre chapelle de prédilection et les vestes à patch plus true les unes que les autres. C’est le moment de se lâcher, notamment sur le très bon Disco Zombi Italia avec sa mélodie aussi neuneu qu’accrocheuse. Kvohst (chanteur de Grave Pleasures) tape l’incruste pour chanter Beware The Beast et on aura même droit à une reprise de Maniac qui mettra tout le monde d’accord. Se trémousser de la sorte fait oublier la fatigue et le retour à la normale dès le lendemain. L’heure de set passe à toute vitesse et les lumières s’éteignent, on se dit au revoir à contrecœur. On entend des "Maniaaac ! Maniaaaac !" de toutes parts. C’est bel et bien fini et on espère fortement une fermeture dans la même veine pour le dernier concert du dimanche l’année prochaine.
Top 3 Dimanche :
Meo : Amenra, Nebula, Warning
Pentacle : Amenra, Exumer, The Great Old Ones
Skaldmax : Amenra, Exumer, Batushka
Florian : Amenra, Iron Maiden, Zeal And Ardor
Bacteries : Amenra, Iron Maiden, The Lords Of Altamont
Zbrlah : Amorphis, In This Moment, The Great Old Ones
Tang : Carpenter Brut, Amenra, At The Gates
Julien : Alice In Chains, Marilyn Manson, Plebeian Grandstand
Nonohate : Amenra, Iron Maiden, Plebeian Grandstand
Lundi 11 juin 2018
The Night Flight Orchestra (Hard Rock - Suède avec Björn Strid de Soilwork et Sharlee D'Angelo d'Arch Enemy) sortira son prochain disque, Sometimes The World Ain't Enoughh le 29 juin chez Nuclear Blast Records. Le clip pour Lovers In The Rain se visionne par là.
Jeudi 10 mai 2018
Dee Snider (Twisted Sister) va sortir un album solo nommé For The Love Of Metal le 27 juillet. Il sera produit par Jamey Jasta (de Hatebreed), on retrouvera sur l'album du beau monde : - Howard Jones (Light The Torch, ex-Killswitch Engage, ...) - Mark Morton (Lamb Of God) - Alissa White-Gluz (Arch Enemy) - Joel Grind (Toxic Holocaust) - Nick Bellmore (Toxic Holocaust) - Charlie Bellmore (Kingdom Of Sorrow)
Samedi 27 janvier 2018
Jinjer a mis en ligne un clip live de son titre Bad Water. Le groupe va réediter son premier album le 16 février chez Nuclear Blast. Ils étaient en live avec Arch Enemy récemment en France (nos photos, notre report).
Mercredi 17 janvier 2018
Concours-express : Arch Enemy, les patrons du Death Melo, sont en tournée européenne avec Wintersun, Tribulation, et Jinjer. Metalorgie et Le Bikini vous proposent un concours de dernière minute pour gagner 2 x 1 place pour la date du 22 janvier à Toulouse. Pour participer (jusqu'au 20/01), rendez-vous dans la suite où une petite question vous sera posée. Bonne chance !
Lundi 13 novembre 2017
Bon Plan : Il y a en ce moment des promos sur les vinyles chez Amazon, Nervermind ou MTV Unplugged de Nirvana à 10€, même prix pour Dummy de Portishead, le premier Rage Against The Machine, ... à voir là. Et même une sélection permettant d'acheter pour 55€ 5 vinyles (avec du Noir Désir, Patti Smith, Airbourne, Magma, Arch Enemy, Carcass, Killing Joke, Neck Deep, ...), à sélectionner ici.
Mercredi 08 novembre 2017
Chronique du récent Arch Enemy, Will To Power : "cela fait maintenant une petite décennie qu’on reproche à la bande à Amott de trop peu se renouveler, d’être en constant auto-plagiat..." [...] .
Samedi 26 août 2017
The Eagle Flies Alone est le nouveau clip d'Arch Enemy et ça se visionne dans la suite. Will To Power sort le 8 septembre chez Century Media Records
Jeudi 22 juin 2017
Arch Enemy a dévoilé l'artwork de son nouvel album : Will To Power. Un crâne, une tête de bouc, des serpents, un loup : 100% metal! L'album sort le 8 septembre.
Mardi 23 mai 2017
Will To Power, le prochain album d'Arch Enemy, sortira le 9 septembre via Century Media Records.
Vendredi 21 avril 2017
Arch Enemy est en studio, nouvel album prévu pour cette année.
Samedi 01 avril 2017
Dans une semaine le Betizfest fête ses 15 ans, l'événement aura lieu les vendredi 7 et samedi 8 avril au Palais des Grottes à Cambrai (59). Toutes les infos sont disponibles sur le site officiel et la page Facebook. Les groupes présents sont : Sick Of It All, Tagada Jones, Les Rats, No One Is Innocent, Existence Saine Acousticopunkoréaliste, Ramones Tribute Band Ramines le vendredi et Arch Enemy, The Haunted, Loudblast, Betraying The Martyrs, Smash Hit Combo, Headblaster, Sadraen le samedi. Billets 1 et 2 jours dispos sur Digitick.
Mercredi 08 mars 2017
Dans un mois le Betizfest fête ses 15 ans, l'événement aura lieu les vendredi 7 et samedi 8 avril au Palais des Grottes à Cambrai (59). Toutes les infos sont disponibles sur le site officiel et la page Facebook. Les groupes présents sont : Sick Of It All, Tagada Jones, Les Rats, No One Is Innocent, Existence Saine Acousticopunkoréaliste, Ramones Tribute Band Ramines le vendredi et Arch Enemy, The Haunted, Loudblast, Betraying The Martyrs, Smash Hit Combo, Headblaster, Sadraen le samedi. Billets 1 et 2 jours dispos sur Digitick.
Vendredi 24 février 2017
War Eternal d'Arch Enemy repris en version acoustique, c'est là que ça se passe.
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