Angus McSix

Power Metal Symphonique

Royaume-Uni

Angus McSix And The Sword Of Power

2023
Type : Album (LP)
Labels : Napalm Records , Avalon
Tracklist
01. Master Of The Universe
02. Sixcalibur
03. Laser-Shooting Dinosaur
04. Amazons Of Caledonia
05. Ride To Hell
06. Starlord Of The Sixtus Stellar System
07. The Vision In The Fires (Intro)
08. Eternal Warrior
09. The Key To Eternity
10. In A Past Reality
11. Fireflies Of Doom
12. Just A Fool Will Play Tricks On Angus McSix

Chronique

par Marine

Angus McSix, ce nom vous dit sûrement quelque chose. Thomas Laszlo Winkler, ancien chanteur de Gloryhammer, avait bâti tout un lore au sein de son ancienne formation en tant qu’Angus McFife. Pour rappel, Thomas a été évincé du groupe, notamment à cause de dissensions internes. Suite à son départ en 2021, il a tout de même décidé de revenir sur la scène Metal rapidement en débutant une carrière solo sous le pseudonyme d’Angus McSix, un nom proche de son ancien pseudonyme, certes, mais qui se justifie tout de même.  Angus McSix And The Sword Of Power dépeint une toute nouvelle aventure. Angus n’est plus à la recherche du saint marteau de la gloire à la flamme cosmique mais de Sixcalibur, une épée tout aussi légendaire. Laissez-vous embarquer dans une virée épique avec ses nouveaux allié.e.s, en les personnes de Thalìa Bellazecca (ex Frozen Crown), Manu Lotter (ex Rhapsody Of Fire) et Sebastian Levermann (Oden Organ). Sortez votre dragon, votre épée et la chope de bière, on vous emmène pour la première épopée d’Angus McSix

Le premier titre de cet album, Master Of The Universe, met en scène le renouveau du personnage, que ce soit par le clip ou par les paroles. "Glory left my hammer, but now I wield the sword", littéralement "La gloire a délaissé mon marteau, maintenant je brandis l’épée"; "My green has turned to gold" qui se traduit par "Mon vert s’est changé en or", en référence à la couleur de son costume actuel, différent depuis son départ de Gloryhammer. Côté musique, on retrouve un Heavy / Power Metal Symphonique bien énergique, qui donne envie de sauter partout dès le refrain. Tout est catchy. Tout est entraînant. On reste quand même sur du Power Metal classique : des riffs qui marchent, un rythme entêtant, des petits solos de guitare, une batterie qui tape là où il faut et un morceau qui se termine en apothéose avec pleins d’harmonies et une augmentation qui fait toujours plaisir. Pour la deuxième piste, Sixcalibur, on prend les mêmes et on recommence. Puis finalement on applique la même recette dans pas mal de titres. Certaines pistes sortiront moins du lot, comme Amazons Of Caledonia, Eternal Warrior ou encore In A Past Reality, pour lesquelles il manque un petit je-ne-sais-quoi plus accrocheur. 

Au fur et à mesure de l’écoute, le parallèle avec Gloryhammer se fait tout de même très rapidement. Notamment pour l’imagerie toujours heroic-fantasy / science-fiction / animaux qui tirent des rayons lasers, et un son eighties assez kitsch qu’on peut retrouver dans des titres tels que Laser-Shooting Dinosaur, Fireflies Of Doom ou l’intro d'Eternal Warrior avec un synthé assez proche de Strangers de Dragonforce. Fort heureusement, Thomas Laszlo Winkler a tout de même réussi à se détacher de ses racines musicales et à proposer une approche différente, peut-être plus légère aussi par moments. On va par ailleurs retrouver des morceaux absolument géniaux, avec des petites influences qu’on n’avait pas vu venir. L’intro de Ride To Hell fait indéniablement penser à du Electric Callboy, un son électro, avec des chœurs rappelant le pont de We Got The Moves. Si vous n’aviez pas encore dépoussiéré votre épée forgée dans les flammes du Power, c’est le moment où jamais. Laser-Shooting Dinosaur quant à lui, va vous donner envie de troquer votre dragon préféré pour un dinosaure exterminateur de gobelins. C'est probablement le morceau le plus débile de l’album, mais l’un des plus mémorables, tout comme Starlord Of The Sixtus Stellar System, plus Heavy que le reste des pistes, que ce soit dans l’instrumentation ou dans la performance vocale. On y sent même d’autres influences que le Power Metal Symphonique, avec un feeling plus Hard-Rock. Ca fait plaisir d’avoir un son qui sort enfin des sentiers battus.

Ce premier effort peut être couronné de succès. Thomas Laszlo Winkler a réussi à se détacher musicalement de ce qu’il faisait depuis dix ans avec ses anciens camarades pour proposer un style musical toujours aussi décalé et Power Metal, certes, mais qui semble tout de même plus personnel, dans lequel il peut s’exprimer plus librement et suivre sa propre ligne de composition. Cet opus vous lassera probablement assez vite aux vues de certains morceaux qui se ressemblent. Malgré tout, de petites pépites se cachent tout du long, que ce soit par des mélodies entêtantes cachées dans des rythmes parfois trop plats, ou par des paroles absurdes et excellentes de débilité. Une bonne dose de joie de vivre, de bagarre, d’épique, pour un héros qui renaît de ses cendres. Comme lui-même le chante : "Guess who’s back? One better!" 

14

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