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Biographie

Ambryo

Formé en 2004, Ambryo livre la même année une première démo saluée par la presse. Quartet composé de Lionel, Nicolas, Fabien et Victor, le groupe veut, à la base, offrir une musique sombre, violente… En octobre 2004, le groupe sort son premier album, intitulé Ambryo, puis se lance dans une tournée jusqu’en mars 2006, date à partir de laquelle le groupe se remet à composer, entrant en studio en août de la même année. L’album, Dead End Street, ne sort que fin 2007, influencé par le métal, le heavy, le hardcore, et surtout le métal scandinave…

 

- Nicolas : guitariste
- Lionel : chanteur
- Fabien : batteur
- Victor : basse

Chronique

13 / 20
1 commentaire (19/20).
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Dead End Street ( 2007 )

Ambryo, jeune groupe français signe ici son premier essai après l’album de 2004 sobrement intitulée Ambryo, et on peut dire que ce Dead End Street ne passera pas inaperçu. Enregistré au Split Second Studio en Hollande par Jochem Jacobs (Textures) et avec un artwork de Carlos Del Omberg (Soilwork, Scarve, Kaizen), le quartet nous livre un album empli d’influences, mixant Metal, Heavy, Death Scandinave, …
Après une intro relativement urbaine (dans le sens froide et mystérieuse) à l’image de l’artwork, ca démarre fort. Un chant torturé, une son et une production digne des grosses écuries scandinaves du moment (Soilworkin Flames, Mnemic, …), voilà le Ambryo cru 2007. La voix, arrachée, se permet par moments des envolées mélodiques (Salvation), donnant presque dans un chant clair. Lionel chante cependant à son meilleur niveau lors de ces moments quasi hurlés, à la limite de la rupture (A Lightening Pass is What We Leave Behind). Dans un autre registre, Changing Those Things offre une voix plus plaintive, poussée dans les extrêmes émotionnels, tel un cri de désespoir…
Musicalement, on a droit à un métal carré servi par une production quasi parfaite. Les instruments sont ravageurs et la batterie utilise la double pédale sans concessions. Les guitares, sans être lourdes, jouent leur rôle à la perfection : accompagner le chant, car celui-ci est présent sur la totalité de l’album, ne laissant que peu de place aux instruments pour s’imposer.
On peut noter l’apparition de Johann de Kaizen sur Carpe Diem, avec son chant rauque, venu d’outre tombe, complétant parfaitement le chant de Lionel. Ce duo se révèle un des moments les plus intéressants de l’album, la voix presque lointaine parvenant à nous oreille telle un cri désespéré, supporté par une batterie alternant un tempo rapide et plus lent. Les guitares se font plus agressives, plus variées. On sent ici que le groupe lâche ses tripes, donne le meilleur de lui-même.
Loin d’être un sous produit nordique, Ambryo se réapproprie ce dont nous abreuve la scène nordique depuis quelques temps, évitant cependant l’impasse du plagiat. Au final, le groupe arrive à livrer un disque intéressant, ajoutant sa touche personnelle à ses compos. Au final Ambryo, malgré ses influences (trop) marquées, livre un bon album.

A écouter : A Lightening Pass is What We Leave Behind � Carpe Diem
Ambryo

Style : Metalcore
Tags :
Origine : France
Site Officiel : ambryo.free.fr
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