de bonnes compo, mais quasiment 0 originalité par rapport à ce qui se fait dans le shoegaze/post rock depuis des années.
Alcest
Black Metal / Shoegaze

Shelter
01. Wings
02. Opale
03. La Nuit Marche Avec Moi
04. Voix Sereines
05. L'Eveil Des Muses
06. Shelter
07. Away
08. Délivrance
Chronique
Cher lecteur, je me dois de te raconter ma rencontre avec ce nouveau disque d’Alcest, Shelter.
Pour faire simple, les trois premières fois que j’ai écouté le disque, je l’ai trouvé horrible. J’ai toujours pensé que la musique d’Alcest trouvait sa force dans cette alternance entre passages black metal et envolées shoegaze/post-rock. C’est parce qu’ils étaient suivis d’un violent coup de butoir que les passages aériens de Les Voyages de l’Ame, Ecailles de Lune et Souvenirs d’Un Autre Monde étaient si beaux. Et vice et versa.
Mais sur Shelter, Neige, la tête pensante d’Alcest, a décidé d’en finir avec l’aspect black metal de sa musique. En soi, je n’ai absolument aucun problème avec le fait qu’un groupe change de style et arrête de jouer du metal. Chaque groupe, chaque musicien a le droit (le devoir !!) d’évoluer pour ne pas stagner. Sauf que, dans le cas présent, en retirant la dimension black metal, j’avais vraiment l’impression qu’Alcest avait appauvri le son si caractéristique qu’il avait réussi à développer. Le résultat me paraissait terriblement plat, sans relief, dénué d’intérêt. Je n’avais même pas l’envie d’en écrire une chronique assassine. J’ai donc mis le disque de côté et suis passé à autre chose, me disant tout simplement qu’Alcest n’était plus pour moi. Fin du premier acte.
Puis, deux mois après environ, totalement par hasard, je décide de revenir au disque. Ne me demandez pas pourquoi, je n’en sais rien. Mais j’y suis revenu. Plusieurs fois même… Le premier titre qui m’a happé est Délivrance. A travers 10 minutes absolument féérique, le groupe nous embarque dans un voyage mélodique épique. Neige a toujours clamé que cette chanson était ce qu’il avait produit de plus beau : il a raison. Puis j’ai succombé à Voix Sereines, titre qui monte crescendo et qui accouche des guitares les plus saturées du disque. L’Eveil Des Muses est également un titre très convaincant avec sa rythmique hypnotique. Et Away, qui voit la présence de Neil Halstead de Slowdive, une des idoles de Neige et grande influence du groupe sur ce disque, amène un duel vocal intéressant. Je plonge littéralement dans ces morceaux... et je pense donc être totalement conquis. Fin du deuxième acte.
Le troisième acte m’amène donc logiquement a écouté cette fois le disque dans sa globalité. Et là, un nouveau problème resurgit, probablement celui qui m’avait rebuté aux premiers abords. Autant les titres les plus épiques, les plus post-rock sont extrêmement réussis, autant les titres pop (voire dream pop) au format plus court me laissent totalement de marbre, et ce à tous les niveaux: musique, chant, paroles. J’ai vraiment l’impression qu’Alcest a besoin de temps pour construire ses morceaux. Lorsque ceux-ci sont simplifiés et raccourcis, ils ne décollent pas. C’est par exemple le cas du premier single de l’album, Opale, qui est simplement gentillet.
Le quatrième acte est l’occasion de faire un bilan. S’il n’avait contenu que des titres de la trempe de Délivrance ou Voix Sereines, je lui aurais donné 17 sans problème. S’il n’avait contenu que des titres comme Opale, je lui aurais donné 10. Au final, l’auditeur a le cul entre deux chaises. Et la moyenne des deux notes à laquelle on aboutit inévitablement donne l’impression d’un disque mitigé.
Les critiques des lecteurs
de bonnes compo, mais quasiment 0 originalité par rapport à ce qui se fait dans le shoegaze/post rock depuis des années.
Après avoir lu les critiques moyennes, voire négatives sur ce disque, je ne savait pas trop à quoi m'attendre. Et pourtant j'ai été agréablement surpris! Bon j'ai découvert Alcest il n'y a pas si longtemps, et donc je connais moins leur période Black. Mais je suis assez bon public et malgré le côté "gentillet tout plein" de cet album, je me suis laissé porté par la musique, légère, claire, lumineuse et donc, magnifique. Après, comme le dit la chronique, les chansons les plus longues sont les meilleures et "Voix sereines" est sans la plus belles de toutes.
Honnêtement, un peu de musique positive dans ce milieu, ça fait pas de mal. Ça fait même beaucoup de bien.
A entendre les paroles du disque, on aurait bien envie d'offrir une thérapie à son auteur, et à aller planquer les couteaux de sa cuisine.
Par contre je ne serais pas aussi sévère que vous autres, ils ont fait l'effort d'écrire en français, et on sait tous comme c'est difficile. Pour ma part je salue donc cette audace.
Et puis les paroles parfois, ça peut paraitre tout con, et pourtant, ça fonctionne.
Un album pas forcément des plus intéressants, pas forcément chiant non plus... Comme tout le monde ici, je suis dubitatif quant au résultat. J'ai envie d'y croire dés que chaque nouveau morceau démarre, et puis ça se perd, lentement... Quelques exceptions tout de même : le titre éponyme, exemple même d'un titre dont les paroles sont pas incroyables et qui fonctionne malgré tout.
Pour moi un bon album "d'écoute passive", ça arrive, ça glisse et repart, c'est franchement pas désagréable...
(Et la majorité des paroles en français, je le redis, c'est courageux parce que ça appelle beaucoup plus facilement la critique)
Rien de bien marquant suite aux écoutes de ce Shelter d'Alcest. Juste Voix Sereines arrive à me bercer comme il faut, le reste... de la redite sans émotions. J'trouve le commentaire de Sugarbead bien résumé pour ce que j'en pense également.
Dommage, j'm'attendais à un truc de fou quand j'ai su qu'il était enregistré à la Mecque du Post-Rock.
EDIT: après plusieurs écoutes d'autres morceaux ont réveillé mes sens, Délivrance (et son côté Tir Nan Og vraiment superbe) et Away par exemple, qui remonte ce Shelter un peu plus dans mon estime.
La composition en français n'est pas une audace en soi, certains y arrivent très bien sans tomber dans le nian nian, heureusement que par moment la musique recouvre les paroles.. La fin d'une période balck metal est certes une bonne prise de conscience même si le mélange rendait un son unique et (très) agréable (Percées de Lumière sur Écailles De Lune). En espèrant qu'Alcest ne tombe pas dans un post-rock "classique", bien que le shoegaze soit très présent encore (et heureusement).
A premières ouïes, c'est vraiment faiblard... Rien ne marque, je vais lui laisser le temps, mais pour l'heure cet album m'ennuie, j'arrive à chaque fois à la fin sans avoir retenu le moindre passage marquant, on verra avec plus d'écoutes au compteur, mais pour le moment Shelter se trouve dans un trou noir... Absence de personnalité conséquente en tous cas, le groupe n'avance pas du tout et se regarde un peu trop le nombril. Je ne pense pas que l'idée d'aérer à ce point les morceaux était lumineuse, on a plus un sentiment de creux qu'autre chose. Comme mes camarades j'ai envie de tacler les paroles, elles n'ont jamais été extras chez Alcest, mais je pense que là on arrive pas loin du zéro absolu, il va vraiment falloir songer à faire de la musique instrumentale ou embaucher un parolier.
Metgopsypeth a bien résumé la chose: un album franchement différent, mais la question qu'il reste à se poser est de savoir si c'est en mieux ou en aussi bien tout du moins. Pas évident du tout. On l'écoute, on le ré-écoute malgré soi mais il y a toujours cet ombre au tableau, des paroles un peu navrantes. Je ne pouvais pas supporter Aqme, et là, eh bien j'ai l'impression d'en écouter un B-side project. Bon, musicalement, on est également loin d'un "Allons jeune fille nous suicider dans une fontaine puisque tes yeux ressemblent aux reflets de la lune lorsque mon chien est mort"; pas neurasthénique pour un sou en somme, plus aéré c'est certain.
Les grecs utilisaient le mot epochè pour désigner cet état très particulier lorsque nous restons en suspens, que nous ne trouvons aucune bonne raison pour nous prononcer pour ou contre. Voilà une attitude sceptique qui résume bien mon état d'esprit au bout d'une ou deux écoutes malgré tout. Sais pas, et suis pas certain de finir par savoir, rejetant inconsciemment l'album dans les tréfonds d'une obscure playlist.
Je lui ai mis 14, c'est vrai, mais est-ce à cause du fait que je ne parviens pas à faire le deuil d’écailles de Lune dont le mérite rayonne à travers le reste de leur discographie comme un point de nostalgie qui rachète toujours les vieux amis?
Bon mon commentaire a disparu je recommence.
Album de bonne facture, cohérent et agréable. Cependant on est loin des claques des albums précédents, il y a un peu moins de magie. Aux premières écoutes j'étais le cul entre 2 chaises car déçu de pas avoir pris la méga baffe mais conscient d'être en face d'un bon disque.
Cet album est très aéré, très calme. Ce n'est pas un défaut mais il manque le petit truc envoûtant qui prenait aux tripes chez ce groupe.
Je mets 15,5 car même en dessous des autres ça reste hyper classe et vraiment bon.
Je regrette juste les paroles à la limite niaiserie (Pleymo fait mieux^^)
je susi grand fan de black mais aussi de psot rock et dream pop.
En écoutant l'album la 1ère fois, déception. Puis en réécoutant, certains titres sont vraiment très bons, notamment voix sereines et deliverance.
Toutefois le single Opale ne reflète pas la qualité de l'album. Ce titre est vraiment moyen, cliché et peu interessant. Cela me rappelle a deeper kind of slumber de tiamat avec un très mauvais single qui n'était pas à la hauteur de l'album. M^me constat ici. Bref, un album très ambiant, atmosphérique qui se tourne plus vers anathema et de la dream pop que du metal.