Ark Age September 9, 2008 21:34
J'ai écouté cet album après avoir mis une oreille sur "Le 3eme choix", et je dois dire que j'ai été très troublé, certes, c'est le même chant mais les compos sont ici plus massives et écrasantes (ce n'est pas du post hardcore non plus rassurez vous), rien que des titres comme "si tu savais comme" et "Altitude zéro" (ainsi que le hidden track) appuient mes arguments. Mise à part cela, l'émotion est la même.
Bravo!!!
J'ai écouté cet album après avoir mis une oreille sur "Le 3eme choix", et je dois dire que j'ai été très troublé, certes, c'est le même chant mais les compos sont ici plus massives et écrasantes (ce n'est pas du post hardcore non plus rassurez vous), rien que des titres comme "si tu savais comme" et "Altitude zéro" (ainsi que le hidden track) appuient mes arguments. Mise à part cela, l'émotion est la même.
Bravo!!!
18 / 20
Sur Altitude Zéro, Agora Fidelio prend un virage musical et amène sa musique vers une orientation plus éthérée et atmosphérique, paradoxalement sombre mais aérienne (et des paroles toujours bien écrites, un régal).
On se lance dans le voyage avec un Départ Absolu, introduction de 4 secondes qui consiste juste à prendre son souffle avant l'hybride De La Route à Faire où les cordes des guitares raisonnent tantôt dans un écho calme, tantôt dans une frénésie avec un côté un peu plus métal.
L'aventure se poursuit avec des titres à la fois doux mais sombres (superbe L'eau qui dort, Hammam), d'autres hybrides mêlant légèreté et colère (Juste à peine, la frontière est dépassée), la cadencée et courte La Soif et ses chœurs orientaux, ainsi que des instrumentales avec soit un côté céleste (Les Équilibristes), soit un côté plus jazzy (Les Danseurs Se Figent).
Mais Altitude Zéro finit par se clôturer avec Si Tu Savais Comme et son rock aérien scandant à toute voix "refusons d'y croire" ainsi que l'éponyme Altitude Zéro où toute l'œuvre pourrait résider dans un unique morceau. Dans ce titre l'intro instrumentale nous transporte directement ailleurs, loin, loin de toutes négativités et s'enchaîne alors un spoken-word sur fond de guitare... alchimie parfaite. Et enfin la batterie part les guitares suivent et le chant se répète aspirée des nostalgies des instruments qui ne prennent fin que quelque temps après... un morceau hors-norme.
Les coups de cœur de cet album sont Altitude Zéro, Si Tu Savais Comme, De La Route à Faire, Les Équilibristes et L'Eau qui dort. Par contre les 2 que je n'arrive toujours pas à écouter sans que ça me dérange reste Hammam (ça va encore) mais surtout La Soif.
Aussi je tiens à dire que l'artwork est vraiment superbe... un petit plus comme ça qui donne encore plus de charme à un album qui en a déjà bien en stock !
« J'ai perdu le ciel, mais il paraît qu'il n'a jamais existé, alors je n'ai rien perdu. Remarquez, je n'ai rien gagné non plus, à part l'illusion d'être mort, mort la bouche ouverte, pleine de sable sur une plage déserte où le vent souffle fort, où le vent souffle dans le dos, face à la mer, il me pousse à y plonger et je n'ai rien à y gagner, juste à m'y noyer, ne plus respirer au fond, une histoire superficielle, les coudes au fond des yeux. Et dire que je croyais aux femmes, c'est tout juste si je crois en l'homme. Pendant ce temps les dunes m'attendent, elles me voient nager au milieu des requins, je ne les caresse plus. Je te touchais toi, mais ça y est je n'ai plus de mains. Tu sais ce qu'elles disent le corail, oui le corail il paraît, mais du sang coule sur le sable, les traces de dent sont là et le sel pique. Surtout ne pas toucher l'eau, surtout ne pas toucher l'eau... la cicatrice, guérir !
I tried to love you as a man, I tried to love you as a man... » Altitude Zéro