J'aime beaucoup "Limbs" et "Not unlike the waves" , mais je reste comme meme un peu bloquer tout comme le disai "Meuric" un peu plus bas, sur l'utilisation de la reverb qui pour moi enleve le coté intense et naturel, tout comme sur la plupart des chansons d'Agalloch je trouve
Agalloch
Folk Metal

Ashes Against The Grain
Chronique
Il aura fallu 5 années d'attente avant de voir revenir les américains d'Agalloch avec un nouvel album. Le groupe s'est d'ores et déjà fait plus que remarquer avec Pale Folklore et The Mantle en mettant l'accent sur des influences folk plongeant l'auditeur hors du temps. Mais ce qui frappe l'oreille au premier abord à l'écoute de Ashes Against The Grain c'est sa modernité. Le groupe a cette fois accentué les sonorités métal, les instruments gagnant vraiment en impact, sans renier son talent pour créer des atmosphères ombragées et contrastées. Et si ces précédents albums sont de très belles pièces, ce nouvel opus s'annonce comme le mieux maîtrisé.
L'album est porté par un feeling incomparable, avec des riffs plus puissants qu'à l'accoutumée et une batterie punchy qui appuie des mélodies de guitares pleines de sensibilité. Clairement, on se laisse porter, traversant ça et là les ilots ambients qui introduisent ou ferment les morceaux. Hormis un interlude, tous s'échelonnent entre 5 et 10 minutes, prenant le temps de faire vivre toute une palette d'émotions entre mélancolie, rage, désespoir et apaisement. Le chant demeure terre de bouleversement, à la fois orageux lorsqu'il se fait écorché et pour tout dire black, et harmonieux dans ses élans en voix claire.
Limbs donne l'ouverture avec une superbe amplitude cachant une veillée acoustique avant que la batterie ne sonne le départ, ouvrant la voie (ou la voix) à Haughm dont le chant éructé semble écumer de rage. Surgi des limbes sans doute. La surprise vient alors de Falling Snow, batterie métronomique, riffs concassés, emballement des guitares, le tout rappelle clairement les compositions du Brave Murder Day de Katatonia, avec un certain brio. Après un court interlude comme jailli des atmosphères hivernales du passé, Fire Above, Ice Below impose de nouveau la patine folk qui manquait peut-être aux admirateurs du groupe. Mené avec constance et amplitude, ce morceau nous offre les premiers éclats de chant clair, qui résonnent de belle manière sur une instrumentation tenue de bout en bout, où l'acoustique le dispute à l'impact des frappes et la simplicité des harmonies électriques. Superbe tout simplement. Lorsque les vagues viennent frapper la forteresse débute Not Unlike The Waves, grondante ascension avant une attaque toute en tempo. Là, l'arrangement des voix se fait plus contrasté que jamais, entre la violence enragée jaillie des tréfonds d'une gorge et la douce caresse d'un chant clair qui marque lui aussi ce morceau de son empreinte. Ce morceau oscille ainsi de la colère à l'apaisement au rythme de cette voix et de ces riffs qui nous plongent en des territoires qu'on pourrait qualifier de black metal atmosphérique.
C'est alors qu'intervient la grande pièce en trois actes. Our Fortress Is Burning, ou comment faire passer l'auditeur dans une nouvelle dimension. Dans son premier tiers, piano délicat et guitares ciselant la mélancolie, l'acoustique a la part belle. Le paysage traversé semble s'éteindre de lui-même, avant le second acte, Bloodbirds, d'une évidente inspiration post-rock. Celui-ci ressemble à une élévation, au gré de nouvelles magnifiques mélodies de guitare. Elles emplissent l'espace sonore d'une mélancolie atténuée que vient déchirer le chant amer de Haughm. Ses cris de douleur s'éclipsent avant le troisième et dernier chapitre, totalement ambient, The Grain, une surprise totale, qui peut décontenancer, véritable effondrement du disque sur lui-même. Là, toute mélodie est inutile, c'est un voyage sensoriel qui s'offre, brumeux, saturé de sons diffus dont ressort pourtant une inquiétante harmonie. Ashes Against The Grain se montre alors comme la sirène à la fois charmeuse et grondante qui ensorcelle l'auditeur par ses trouvailles avant de le happer dans un gouffre infini.
Agalloch avait déjà enchanté avec deux superbes disques et une petite collection d'EP. Cette fois, le groupe place la barre encore un peu plus haut avec un troisième album très abouti. Ashes Against The Grain est un disque qu'on ne va certainement pas oublier cette année, véritable bijou de feeling et d'émotions pures. Beauté et tourments s'offrent à vous, n'hésitez pas.
A écouter : 1
Les critiques des lecteurs
J'aime beaucoup "Limbs" et "Not unlike the waves" , mais je reste comme meme un peu bloquer tout comme le disai "Meuric" un peu plus bas, sur l'utilisation de la reverb qui pour moi enleve le coté intense et naturel, tout comme sur la plupart des chansons d'Agalloch je trouve
Après un mantle juste excellent, la relève est difficile, et c'est le cas ici. Mais après plusieurs écoute l'album s'inscrit clairement dans la durée pour pouvoir apprécié cet album. Plus complexe que les précédents, sans pour autant changer de formule, cet album devient au fur et à mesure un indispensable pour ceux qui apprécie ce genre d'ambiance.
En ce qui me concerne j'ai du mal avec Agalloch.
Comme sur The Mantle les titres sont bien écrits, bien travaillés. Il y a un fond intéressant et seule la production mériterait un peu plus de boulot à mon goût. Ça manque de profondeur et de chaleur (la reverb à toutes les sauces c'est bien mais ça fait plastique au bout d'un moment).
Non le vrai problème d'Agalloch c'est son chanteur. Pas que sa voix soit trop bourrine, ou ai un timbre étrange, je suis trop ouvert pour être gêné par ça. Il est juste mauvais : sa voix criée, façon black, n'a aucune puissance, elle est bourrée de reverb pour simuler une profondeur qu'il n'a pas. Quand à sa voix claire, outch, c'est nasillard et tout aussi faiblard, sans aucune technique pour compenser.
Bref la voix me tue dès qu'elle sort du bois et m'empêche d'apprécier le bon travail de composition du groupe.
N'en déplaise a Pale Folklore, le meilleur album d'Agalloch à l'heure actuelle est Ashes Against The Grain, du moins l'album est de loin le plus aboutit, le folk plus présent sur les précédents opus laisse place à plus d'athmosphère, plus d'émotions. Le tout conclu de mains de maitres par la sompteuse triologie "Our Fortress Is Burning". Un très grand album !
"WOW", c'est le premier mot qui m'est venu en tête en écoutant cette album. cela fait deux ans que j'écoute cette album et l'émotion des premiers instants reste toujours intact.
j'enlève juste un point pour la dernière chanson qui nous montre trop que c'est la fin et qu'après celle là, il n'y a plus rien.
Tout simplement magnifique. Mon album préféré? Le plus émotionnel. L'intro de Limbs, à chialer. Not Unlike the Waves, une véritable aventure dont on ne ressort pas indemne.Et tout les autres. Dans tout les morceaux, une mélancolie et une morosité palpable, comunicative. Un chef d'oeuvre à mon goût.
Tout simplement extraordinaire...
sans nul doute, l'un ou le plus belle album de l'année 2006. ET je pense kil devrait resté dans les mémoires encore un sacrée bout de tps! tout les morceaux sont absolument magnifique, maitrisé et s'accordent comme les doigts de la mains!!! Et sa fé du bien un peu de magie!!!
C'est du très bon !
Un album qui m'a transporté dans un autre monde. Rempli d'émotions et de mélodies, Agalloch a crée un chef d'oeuvre une pièce rare dans la musique. Failing Snow, Limbs, le tryptique Our Fortress is Burning m'a complètement bouleversé. Un des albums les plus grandioses de cette année 2006!!!
allez je met 20 parceque de toutes façon je trouve rien de mauvais dans cet album.
du debut a la fin on est transporté et jamais on n'a envie d'appuyer sur stop , pourtant les chansons sont franchement longue mais voila ,la magie opere et on ne voit pas le temps passé !
a possédé d'urgence si on est fan du style (ou meme si on est fan de musique tout simplement)
Album énorme, trés bonne découverte, pour l'instant l'album métal de l'année merci.
Quelle claque ! Un pur trip mélancolique et déchirant qu'on oublit pas de si tôt.
Un album pas comme les autres qui offre à l'auditeur un magnifique voyage au coeur des forets enneigées et de la musique Folk.
Pour l'instant le meilleur album de 2006 pour moi.
Toutes les chansons sont excéllentes mais mes préférées sont : Not Unlike The Wave et Falling Snow.
Elles dures assez lomgtemps mais on ne voit pas passer le temps.
Les riffs sont tériblement accrocheurs et incroyablement puissants.
La voix alterne entre un chant clair tout à fait épique et une voix black très sombre et irritée.
Passer à côté de cet album serait sans doute l'érreur la plus monumentale que l'on peut commettre.
Grandiose.
Quelle claque!
Je voulais juste vous remercier pour m'avoir fait découvrir ce groupe. Ashes against the grain est un album merveilleux. Je pense qu'il va devenir illico un des pilliers de ma discothèque.
Quelle puissance, quelle émotion et le tout sans forcer.
Rares sont les disques qui vous font ressentir autant dès la première écoute.
Une démarche atypque qui ne vient rien gacher...
Le monde du métal devient palpitant ces derniers temps.
Album magnifique, riche en émotions. J'ai découvert ce groupe il n'y a pas bien longtemps mais je suis déjà fan !
...j'en suis sur le c**!
Très bon ,je savais pas que ça sappellais "folk metal" ce genre oO
C'est moi ou en ce moment les groupes se sont enfin décidés a sortir le grand jeu?
Y'a pas à dire, ça change de tous les trucs metalcore qui passent en ce moment!
Vraiment un bon album, je met un 18 sans hésiter. Je suis cependant légèrement déçu que le coté folk soit un peu en retrait par rapport aux autres albums/EP. La derniere chanson est tout de même surprenante et assez destabilisante, en gros je vois pas ce qu'elle fait là...
Pour ceux qui ne connaissent pas Agalloch, ils doivent sans tarder y jeter une oreille.
Quel groupe incroyable. Quel groupe sublime. Il y a tellement d'idée derrière. J'adore tout d'eux. De PAle folklore à Ashes against the grain.
Subtilement, Agalloch a durcit sa musique et verrouillé son approche, tout en gardant un côté doux et onctueux.
Le côté folk est un peu plus retenu que sur The Mantle, moins prépondérant, mais ce n'est que pour se noyer dans un excellent mélange de dark metal, ambiances rituelles gothiques et atmosphères sublimes proches de la nature.
Le groupe signe certainement là le chef d'oeuvre de sa carrière, arrivant à une maturation de style certaine, et sort certainement l'un des disques de 2006.
J'ai de la peine avec cet album. Pas qu'il soit mauvais, loin de là, mais je le trouve pas assez abouti sachant qu'il s'agit du successeur de "The Mantle".
Son défaut principale reste la pauvreté des textures utilisée dans une optique drone. Dommage.
Mention au morceau d'ouverture ("Limbs"). Splendide.