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Biographie
1349 est formé en Norvège en 1997, à Alvheim précisément, de l’initiative de Tjalve (guitares) et Seidemann (basse) qui rencontrent Balfori qui fera lui aussi de la guitare au sein de la formation. Dans la foulée, le groupe enregistre une démo qui ne verra jamais le jour et qui impose déjà un premier changement de line-up : Balfori quitte le groupe n’aimant pas la direction musicale qu’il prend. A noter que le patronyme de 1349 est une référence à l’année où la peste noire s’est propagée au travers de l’Europe, et à notamment touché la Norvège, contaminant plus des deux tiers du pays. Massive Cauldron Of Chaos ( 2014 )De deux choses l’une : Soit 1349 a compris ce que l’on attendait d’eux suite à Revelations of the Black Flame et Demonoir, soit les Norvégiens ont eu envie d’un gros retour aux sources de Black Metal et Punk / Thrash. Pour autant, Massive Cauldron of Chaos est, dans les faits, une recette qui était déjà utilisée précédemment, l’aspect « raw » toutefois bien moins présent. Demonoir ( 2010 )1349 n'a que peu fait dans la dentelle. Ni dans la poésie d'ailleurs, du moins sous sa forme la plus enjôleuse. C'est un peu comme demander au Marquis de Sade de décorer un livre pour enfants : on sait que le résultat sera sanglant, si ce n'est pas carrément baignant dans le sang. 1349 a vraiment la classe à ce jeu là, puisque les Norvégiens jouaient un black primaire, brutal, sans concessions (le black en fait-il véritablement ?). Et puis il y eu Revelations Of the Black Flame, l'album qui cassa ce rythme maintenu tant bien que mal par Frost, celui qui s'orienta vers un son plus Ambiant, moins direct mais tout aussi glauque. Résultat mitigé, avec nombre de détracteurs, mais 1349 a décidé de ne pas rester sur ce sentiment en revenant avec Demonoir. Un peu étouffé par le succès du dernier Watain, ce nouvel album a pourtant tout ce qu'il faut, en apparence, pour réussir. Un son brut de décoffrage, qui cache une partie rythmique ronflante (Psalm 7:77, Pandemonium War Bells) et un chant comme au premier jour de Liberation. Quant aux guitares, elles sont toujours aussi incisives, illustrant parfaitement ce sentiment d'horreur décadente et explosive qui fit le bonheur de nombreux fans. Demonoir, si l'on s'arrête ici, s'avère un très bon cru, avec une musique toujours aussi directe qui flirte avec la période d'or du combo (Liberation / Hellfire). Demonoir va sans doute rassurer les vieux fans du combo de Black Metal. Du violent, du malsain, de l'agressif, il y en a. Mais le fait d'avoir utilisé, entre chaque titre, des pistes plus ambiant (et surtout d'une qualité très inégale) ne sera néanmoins pas du gout de tout le monde, laissant à peine 6 titres de pur black titiller l'auditeur. Résultat en demi-teinte en somme, ce qui est fort dommage car le groupe a déjà prouvé être capable du meilleur (ou du pire, selon votre point de vue). A écouter : sans les interludes.Revelations of the Black Flame ( 2009 )Revelations Of The Black Flame est un album plein de surprises. 1349 jouait sur Hellfire ou Beyond The Apocalypse un brutal black sans concessions, mais les norvégiens reviennent ici avec un album de black ambiant. En somme, tout ce qu'on ne pouvait pas attendre du groupe. Bon, les puristes ne seront pourtant pas déçus, quelques bons vieux riffs bien gras viendront s'incruster dans cette messe noire. 1349 abandonne le brutal black primaire et se la joue un peu Darkthrone, puisant dans l'essence du black sans utiliser les sons tant attendus. On retrouve même quelques riffs familiers avec un gros relent punk sur la partie rythmique (Serpentine Sibilance, Maggot Fetus... Teeth Like Thorns), tout en ayant, ce qui n'est pas un mal, une dimension plus mystique tel Deathspell Omega. Malgré cela, 1349 ne se lance pas dans une étude de la relation Dieu / Humain comme l'ont fait les français, mais pose toujours ses mots crus et sadiques avec un vague sourire cruel. Mais ce qui compose la majorité de l'album s'avère être une sorte d'ambiant dronisant (on pensera par exemple à Teeth Of Lions Rule The Divine pour l'ambiance necrosée ou à Sunn O))) pour la dimension mystique). Que ce soit Set the Controls for the Heart of the Sun (étonnante reprise de Pink Floyd) ou Horns, 1349 peaufine ses ambiances, de manière à ce que chaque son aie une répercussion sur l'auditeur : peur, angoisse, ... Néanmoins Revelations Of The Black Flame possède aussi quelques défauts. Les 45 minutes passent bien trop vite, surtout que chaque morceau amène une ambiance bien particulière, cassant parfois le rythme du disque (les blancs entre les morceaux ambiant auraient sans doute mérité d'être plutôt supprimés au profit de transitions plus douces). En sus, quelques riffs familiers font leurs apparitions : Serpentine Sibilance rappelle par moments Sculptor Of Flesh un poil ralenti tandis que le chant de Maggot Fetus... Teeth Like Thorns est trop typé Darkthrone. Album surprenant, Revelations Of The Black Flame s'apprivoise petit à petit. Ne pas chercher à saisir l'essence de l'album mais la laisser nous envahir permet de l'apprécier. Oubliez vos attentes, laissez vous surprendre, 1349 réussit ici un coup de maître ! A écouter : Maggot Fetus... Teeth Like Thorns - Set the Controls for the Heart of the Sun |
1349
Style : Brutal Black Tags : Black Metal Origine : Norvège Site Officiel : legion1349.com Facebook : Amateurs : 75 amateurs Facebook : |