Albums du moment
Pochette Précipice
Pochette Cathedrals
Pochette It Beckons Us All....... Pochette The Black

logo 108

Biographie

108

108 est un groupe de Hardcore US. Le nom fait référence au  Mâlâ, chapelet bouddhique utilisé pour la récitation des mantras et composé de 108 grains ou perles de bois. La musique de 108 est censée refleter leur foi en la conscience de Krishna (Divinité Hindoue).
Après le split de Inside Out en 1991, Vic DiCara forme 108, rapidement rejoint par Rob Fish au chant. Les premiers albums, Holyname et Songs Of Separation, sortent chez Equal Vision en 1992 et 1995. Les albums se suivent, ainsi que les participations à 2 documentaires sur le Hardcore.

Après un break de quelques années durant lesquelles DiCara déménagea en Inde pour devenir un moine, 108 se reforme pour le Hellfest Américain de 2005. L'annulation du festival n'empeche pas le groupe de se relancer dans une série de concerts, suivis par un album de démos et b-sides et un nouvel LP A New Beat From a Dead Heart en 2007 chez Deathwish.
108 n'en reste pas là et prévoit de sortir son prochain disque 18.61 fin 2009, prévu à la base pour être un simple EP. Les parties batteries ont été enregistrées par Mike Justian (Unearth, Trap Them).

Chronique

18:61 ( 2010 )

S'il y a un groupe qui ne s'est jamais identifié à une norme, c'est bien 108. Un frontman qui a évolué en tant que moine durant une paire d'année, un groupe portant sa foi tel un flambeau depuis presque 20 ans, réalisant une paire de coups de maître sur sa discographie dont le dernier en date, A New Beat From a Dead Heart, ressemblait vraiment à un second souffle. Puis, 18:61, initialement prévu comme un simple EP, déboule début 2010, rapidement suivi par le départ de Robert Fish...
Dès l'intro de "God Talk", on devine un potentiel énorme : plans hargneux, chant toujours aussi agressif que sur son prédécesseur, quelques parties plus Metallisées tout aussi efficaces. Bref, un succès. Même quand le combo renoue avec une tradition plus hardcore sur "Crescent Moon" (ce jeu de batterie !) ou ralentit le tempo sur "18:61", le sourire est là. Puis, soudainement, tout s'effondre : "Reduced" se mord la queue, "Relentless Masters" relève le niveau mais "Fallen Angel" qui lui succède manque sincèrement de passion. Du 108, bien exécuté, mais sans mordant, sans excursion sonore imprévisible (Threefold Misery, Curse Of The Instinct), à un tel point que les Américains peinent à terminer leur marathon de 23 minutes... Où sont les explosions de "Deathbed", la folie de "Bibles Plus Guns Equal The American Dream" et "Pyro Stroke" ou la basse de "Invocation" ? A la place, on a droit à un "AshesDust" poussif, "Forever Is Destroyed" qui tente sans succès de reprendre le taureau par les cornes et l'acoustique "Early Funeral" finit par enterrer le tout, au sens propre du terme.

18:61 dure presque deux fois trop longtemps. On aurait facilement pu retirer la moitié des compos et n'en garder qu'un simple EP, économiser ainsi l'énergie du combo et garder une qualité de composition intacte. En lieu et place, 108 en fait trop, joue le jeu du remplissage et donne le fouet pour être flagellé. Heureusement, rien n'effacera Songs Of Separation ou Holyname...

Tracklist : 01 - God Talk / 02 - Crescent Moon / 03 - 1861 / 04 - Reduced / 05 - Relentless Masters / 06 - Fallen Angel / 07 - Mannequins / 08 - AshesDust / 09 - Forever is Destroyed / 10 - Early Funeral

A écouter : God Talk - Crescent Moon - Relentless Masters - Early Funeral