Metalorgie Monthly : Avril 2025
par Metalorgie Team (02/05/2025)

Qu'est-ce que l'équipe a écouté ces derniers temps ? Du neuf et des vieilleries, du Metal, du Punk, ou tout autre chose. C'est à découvrir dans ce nouveau numéro de Metalorgie Monthly.
Le mois d'avril de...
Tim.L
Ghost – Meliora (2015)
Ayant découvert Ghost sur le tard avec l’excellent Impera, Meliora ne fait malheureusement pas partie de mes classiques… Mais en prévision du concert à la LDLC Arena de l’actuelle tournée Skeletour, je me suis plongé dans ce disque afin de découvrir les 7 morceaux joués par le groupe à chaque date. Une excellente surprise. Cette faculté qu’a Ghost de faire des intro-couplets sombres et des refrains catchy chargés d’émotions est assez unique. Probablement l’album charnière qui a permis à Ghost de toucher un nouveau public et gagner fortement en popularité, Meliora est un recueil de tubes qui semblent avoir aussi bien vieilli que celui qui les a écrits.
A Day To Remember – Common Courtesy (2013)
Dès que le soleil repointe le bout de son nez, le Happy Hardcore d’ADTR fait toujours son petit effet. Leur 5ème album, Common Courtesy, est un vent de fraîcheur venu de Floride bien plus joyeux que ses prédécesseurs mais également plus accessible. Bon, ça reste du Pop Punk un peu particulier qui tire sur le Metalcore et sait s’énerver quand il faut, mais toujours avec le bon dosage. Peut-être pas leur meilleur album (la faute à Homesick…), mais indéniablement celui qui donne le plus grand sourire. Ah oui, et ils seront (aussi !) de passage par Lyon le 31 mai 2025 avec notamment Landmvrks et The Used en support, bref une bonne raison de réviser ses classiques.
Marine
Epica - Aspiral (2025)
Je l'attendais. Avec beaucoup, mais vraiment BEAUCOUP d'impatience, mais pas forcément de l'impatience positive. Après les singles sortis pour présenter l'album, j'avais peur que Aspiral ne soit pas assez à la hauteur de mes attentes. La première écoute m'a à la fois laissée perplexe tout en confirmant pourquoi Epica est dans le top 3 de mes groupes préférés de tous les temps. Il n'y a pas un seul titre à jeter, tout est hyper plaisant à écouter. On pourrait croire qu'il n'y a pas vraiment de fil conducteur dans Aspiral mais on retrouve tout de même leur son particulier dans chaque morceau et en réalité, ne pas avoir de fil conducteur est le thème de l'album (je vous invite à lire ma dernière chronique afin de comprendre où je veux en venir !). Epica assoit toujours sa dominance dans le métal symphonique selon moi, avec un opus que je ne me suis pas lassée d'écouter depuis sa sortie.
Landmvrks - The Darkest Place I’ve Ever Been (2025)
Là aussi, encore un album que j'attendais énormément. J'ai été plus que conquise. Lost in the Waves proposait déjà un aspect centré sur l'émotion, et ce nouvel opus n'a fait qu'appuyer davantage sur cela. Ce côté émotion est à n'en pas douter lié à la performance du chanteur. Au-delà même du chant à la fois clair et saturé qui catalyse les textes à la perfection, le choix des mots est tout aussi percutant. On plonge avec le groupe dans les méandres et le chaos d'un homme et on ressort bouleversé de The Darkest Place I've Ever Been tout en ayant apprécié un Metalcore aux influences Hardcore français. Donc oui, très clairement, cocorico !
Skaldmax
Alice In Chains - Dirt (1992)
Alors qu'ils viennent d'un Seattle réputé pluvieux, je ne peux pas m'empêcher d'associer la musique d'Alice In Chains à un soleil plombant et hostile. La pochette de Dirt aurait-elle eu une quelconque influence ? Allez savoir. Toujours est-il que je ne me suis vraiment plongé que récemment dans cet album. Alors que je connaissais déjà les incontournables "Rooster" ou "Would?", j'ai pris une nouvelle claque en les redécouvrant dans le contexte de l'album. Comme si ça ne suffisait pas, "Rain When I Die" m'a scotché sur place pour son riff à faire pâlir d'envie toute la scène Stoner/Doom, tandis que le lugubre "Angry Chair" m'a révélé toute la noirceur qui sommeille chez le groupe. Dirt a rejoint sur mes étagères Jar Of Flies qui m'avait suffi pendant quelques années à me rassasier en Alice In Chains.
Deftones - Koi No Yokan (2012)
Toujours dans le genre "mieux vaut tard que jamais", je finis enfin par explorer religieusement les derniers albums de Deftones qui me manquent. Une écoute distraite de Koi No Yokan m'avait fait sévèrement tendre l'oreille sur "Rosemary", poignant, puissant vocalement et à tomber dès le premier refrain. Et ça n'a rien d'un hasard, tant ce disque est brillant mélodiquement du début à la fin. Je trouve que Chino Moreno y est à son meilleur niveau en chant clair, que l'on parle de composition ou d'interprétation. Pas à cours de ressources, le chanteur sort d'ailleurs deux ans plus tard le premier album de Crosses †††, dont on sent déjà les prémices sur un "Entombed" beau à pleurer. Bien que plus accessible, Koi No Yokan tient tête selon moi à un White Pony ou un Around The Fur en termes de qualité.
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