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Biographie

Straighten Things Out

Ayoun : guitare
Kevin : chant, guitare
Jérôme : basse
Liam : batterie

Formé en 1999 par 4 jeunes musiciens sous le patronyme Fast4Ward, le groupe consacre ses trois premières années à tourner dans la région marseillaise et à enregistrer 2 démos (l'éponyme en '00 et State of Mind en juillet '02 avec de nouveaux batteur et guitariste) pour un total de 6 titres. Ils auront d'ailleurs l'occasion d'ouvrir pour Satanic Surfers durant cette période. Ils reviennent à l'été '03 avec un premier EP intitulé The Bright Side of Things mais à nouveau des problèmes de line up se posent et la troupe est paralysée par l'absence de batteur.

Déterminés à poursuivre leur route et sortir du neuf, ils demandent à Graham Churchill (Belvedere, Thirty Nights of Violence, The Hollywood Ending) d'enregistrer les parties de batterie d'un nouvel album. Ce dernier accepte et les prises de son ont lieu à l'automne '05 (avec Christian Carvin, le CD Dawn of a New Hope ne sortant qu'à l'été '06 sur le jeune label nippon Bells On Records).
Puis à l'automne ils entament une tournée avec Liam Quinn du groupe mancunien Durai qui devient plus ou moins leur batteur officiel sur le papier. Straighten Things Out parvient tant bien que mal à tourner un peu au printemps '07 puis s'attèle à la composition d'un nouvel opus dont l'enregistrement est prévu pour le printemps '08.

Chronique

13.5 / 20
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Dawn of a New Hope ( 2006 )

L’album avec lequel les Marseillais ont franchi le pas. Après quelques essais timides sous le patronyme Fast4Ward, c’est avec Dawn of a New Hope que les Sudistes ont réellement décidé de tenter une percée, quitte à engager pour ce faire un artificier de renom : Graham Churchill, puncheur de Belvedere et This Is A Standoff.

Alors oui, le Canadien apporte manifestement son expérience et sa rigueur en menant le groupe aux baguettes, mais ce n’est pas comme si les frenchies en manquaient non plus. L’exécution est solide à tous les niveaux et Straighten Things Out avance dans son album aussi résolument qu’il entame, à 100 à l’heure.
Les 13 titres sont donc aussi carrés qu’hâtifs, peut être trop même, parce qu’avec 40 minutes au compteur (et ce pied au plancher), STO finit par se répéter parfois et oublie de moduler ses assauts qui deviennent prévisibles sur la longueur ("Empty Words", "Pale Face"), surtout quand la prod’ de Carvin assèche d’autant les frappes. Heureusement, le quatuor peut compter sur une basse ronde et généreuse pour contrebalancer une batterie en légère surexposition.

Un petit côté poppy hérité de Slick Shoes ou Rufio ("My Daily Wreck", "June, 24th") vient également arrondir les angles de temps à autre, de même que les chœurs ("…", "Angels") éloignent l’oreille des rythmiques mitraillette et des accords plaqués aux tympans. Et puis on s’appuie également sur quelques incursions mélodiques travaillées des 6 cordes (soli, arpèges…) pour contrer la monotonie : classique mais infaillible (tellement qu’on aimerait en entendre davantage).

Reste le léger souci du chant : n’étant pas doté d’un grain de voix reconnaissable entre mille, Kevin a encore un peu de mal à s’affirmer devant le mur des autres instruments. Il essaie de varier (avec un certain succès) ses lignes de chant mais globalement on retombe trop souvent sur les mêmes tons et les mêmes schémas. Le potentiel est pourtant là, reste à en prendre conscience afin de s’ouvrir de nouvelles portes…

En commande chez Bells On Records (France).

A écouter : "Masterclass" ; "This Bitter Fall" ; "Dawn of a New Hope"