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Biographie

Hellbats

Né de l’esprit dérangé et psychotique de deux êtres instables (Elie Bats & Tom Toxic), le groupe Hellbats fait ses premières armes en 1998 dans une garage cryptique des bas fonds de Montbéliard (le Gotham City de l’Est de la France !)… rejoint par un premier contrebassiste, les prémices du groupe se font sous l’influence des groupes rock sauvages baignant dans l’imagerie horrifique des années 80’s (Misfits, Samhain…) et des grands noms de la scène psychobilly (The Meteors, Cramps…).

Répétitions, concerts, tournées de chauffe… Hellbats peaufine sa recette lentement mais sûrement, changeant à deux occasions de line-up, s’essayant pour une courte durée à une nouvelle formule (avec deux guitaristes), puis préférant revenir à une formation en trio.

Ils franchissent les étapes une à une, collaborant avec des labels spécialisés français et internationaux (un split vinyle avec le groupe australien Blue Movie sur Pure and Proud Records, un CD maxi 6 titres et un album 11 titres co-produit par les Productions de l’Impossible et Nova Express, distribués nationalement par Chronowax puis par Productions Spéciales, l'album suivant étant quant à lui sorti en licence par le label américain Hairball 8 Records), participant à des compilations de renom, accompagnant des groupes américains et étrangers en tournée sur le vieux continent (Nashville Pussy, Supersuckers, Hellbillys, Plan 9 (tribute band officiel des Misfits), Turbo AC’s, The Meteors, Demented are Go, Nekromantix, Mad Sin, Rock City Morgue…), partageant le scène avec quelques groupes français (Parabellum, Uncomonmenfrommars, The Elektrocution, Banane Metalik…), tournant sans relâche en France, en Europe (Allemagne, Suisse, Espagne, Belgique, Hollande) et aux Etats-Unis (2 semaines de tournée à travers l’Ouest Américain, de Austin à Los Angeles, afin de promouvoir l’édition US de leur dernier album sorti en licence sur Hairball 8 Records)… le groupe continue de peaufiner sa recette au gré de ses 200 concerts…

L’année 2006 voit le groupe bénéficier du fruit de ces années de labeur, avec des concerts appréciés et une sélection au festival des Eurockéennes… qu’ils ne pourront malheureusement pas honorer suite au tragique décès de leur contre bassite Nico. Les semaines qui suivent sont très douloureuses… après une période d’incertitude et de doutes, le groupe choisit quand même de relever la tête et de continuer l’aventure… ils choisiront Nasty Samy comme nouveau partenaire (ex-guitariste de Second Rate et Lost Cowboy Heroes, ex-bassiste du groupe surf rock instrumental Hawaii Samurai et actuel guitariste/bassiste et instigateur du projet The Black Zombie Procession), et se remettent à travailler à partir du mois d’Août 2006...
Unleashed 'n' Alive, enregistré au Studio des Forces Motrices, à Genêve, par David Weber et masterisé au Greenwood Studio, à Bâle, par Glenn Miller, sort début 2007 chez Kicking Records. Les chauves souris infernales seront sur la route tout au long de l'année 2007 (tournées et dates isolées) pour faire la promo de leur nouveau méfait...

Chronique

12.5 / 20
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Unleashed 'n' Alive ( 2007 )

Avec Unleashed ‘n’ Alive, les Hellbats dévient de leur trajectoire initiale et laissent derrière eux une bonne partie des influences psycho que le contrebassiste Nico, avant tout autre membre, apportait. Cependant, l’esprit du groupe reste inchangé; à  la croisée de l’horror punk et de choses plus heavy ou encore rock 'n roll, leur musique est toujours aussi sombre, se veut toujours aussi lourde; davantage même.

La voix d’Elibats est plus épaisse et dégoulinante que jamais, son chant plus apte, même s’il manque trop souvent de variations, ne suscitant que trop rarement la surprise. Le groupe vise visiblement l’efficacité, avec des rythmiques punk thrashisantes (l’intro de "Lost Indians (Revisited)" est calquée sur celle du "Be All, End All" d’Anthrax) bien calibrées, une basse au groove supplantant habilement celui d’une contrebasse, et des solis heavy plantés sur du mid tempo basique mais net et précis.

Si les premières pistes sont hautement conventionnelles et ont du mal à accrocher l’attention, l’opus gagne en intensité avec des rythmes plus serrés ("War Angels", "No Paradise"…) servant des pincées de mélodies qui ouvrent la voie à une autre facette du groupe; un Hellbats légèrement plus travaillé et épique (la cavalcade finale se révèlera dantesque pour les thrasheux du passé que vous êtes).

Au final, la semi reconversion se passe en souplesse, les Hellbats étant même plus carrés et assurés qu’auparavant. Nasty Samy, qui est à la manœuvre sur une bonne paire de titres de la galette, s’intègre bien et son influence se fait même déjà nettement ressentir sur certains plans. Sans épater la galerie, le trio va de l’avant avec un horror punk aux accents rock ‘n roll, tout en tournant la tête vers le passé, multipliant les clins d’œil heavy/thrash qui ne manqueront pas d’évoquer des souvenirs aux metalheads grisonnants.

Ecouter "Dark Shareholders of Pain" et "No Light in the Sea" sur leur page MS.

A écouter : "War Angels" ; "Black Mamba, The King Cobra"