Slipknot + Dillinger Escape Plan le 22/06/05 - Lyon (Halle Tony Garnier)

En ce lendemain de la f�te de la Musique, on pourrait se demander ce que font tous ces gens, entass�s devant les grilles de la Halle Tony Garnier � Eh bien, ils sont l� pour en prendre encore pleins les oreilles ; a l�affiche de ce soir, on retrouve The Dillinger Escape Plan  en 1�re partie de Slipknot.

L�ouverture des portes pr�vue � 20h30, ne prend que 15 min. de retard, on fera avec, m�me si le soleil nous plombe depuis plusieurs heures.

L�entr�e en sc�ne de The Dillinger Escape Plan, laisse tout le monde sur le cul  �. En effet, alors que la salle n�est remplie qu�� la moiti�, ces derniers commencent � nous assener de riffs ultra speed et brutaux. Leur m�tal / hardcore / jazz est tellement barr�, qu�au 1ers instants la foule n�a pas le temps de tout comprendre, mais visiblement ce n�est pas �a qui va retenir Greg et sa bande .
Ils encha�nent sans rel�che titres apr�s titres, l��nergie qu�ils d�livrent est purement hallucinante, �a court dans tous les sens, et la voix�..mais quelle voix ! Greg n�est pas en retrait avec son registre vocal clair ou hurl�, dont le second est visiblement son pr�f�r�.
Les titres s�encha�nent � une cadence infernale, ainsi passe Panasonic Youth, The Mullet Burden, Sunshine the Wherewolf et Baby�s first coffin, pour ne citer qu�eux �.
Le set s�ach�ve alors que la salle ne s�est pas encore tout � fait remplie, mais il faut bien c�der la place.

Apr�s bien 20min de changement, nos 9 furieux de Des Moines entrent enfin en sc�ne. C�est avec l�air calme et pos� que ces derniers gagnent respectivement leurs places.
D�s la fin de l�intro, on s�attendait � un d�ferlement sonore sans nom, mais au lieu de �a, l�ambiance para�t presque trop molle �.la machine Slipknot aurait-elle perdu toute sa fougue?  En effet, on sent bien que Corey et sa bande ne se donnent pas � fond,  le public fait de m�me, et les premiers titres passent avec une platitude d�sarmante.
Il faut reconna�tre aussi que l�on aurait aussi aim� avoir plus de puissance, mais d�j� la salle avoue ses faiblesses acoustiques.
Mais � l�arriv� du titre Everything Ends, le revirement de situation est des plus spectaculaire, Corey se montre enfin sous sa vraie nature, il n�h�site plus � donner tout ce qu�il a , et � cet instant pr�cis la salle se transforme.
La foule devient d�lire, les poings se dressent, les t�tes bougent enfin, et les pogos sont des plus spectaculaires. L��nergie d�livr� par le combo, nous fais bien vite oubli� les mollesses du d�but de set. L�agressivit� du chant, des guitares, et des percus et si authentiques que personne n�y reste insensible.
D�sormais les titres s�encha�nent � une cadence infernale, on a presque du mal � suivre ; heureusement, on peut reprendre un peu son souffle lorsque Corey s�adresse � la foule entre 2 titres. Malgr� quelques rappels des plus radicaux, le set nous semble presque trop court, pourtant, pas moins de 16 titres se sont �coul�s �..
Finalement oui, la machine Slipknot est toujours vivante, et ce ne sont pas les fan qui s�en plaindront.

Merci � Roadrunner.