Chronique live de Downset, Maroon, Demean le 7/03/05 - Toulouse (Kléo)

On n'est jamais mieux servi que par soi-mꭥ. C'est certainement ce qu'ont d?ser Brian Schwager et Rico Villasenor, respectivement guitariste et bassiste de Downset, mais officiant 駡lement au sein de Demean qui a la dure t⣨e d'ouvrir les hostilit鳠de l'鴡pe toulousaine du Universal Tour. Le quatuor californien pratique un m鴡l extrꭥ assez agressif lorgnant parfois vers le hardcore tortur鮠Schwager, qui a troqu頳a guitare pour le micro, s'av貥 괲e un frontman assez int鲥ssant dans le style tough guy et rappelle les kadors du genre tels que Roger Miret ou Freddy Cricien. Apr賠un d颵t tr賠all顴oire, la prestation, compos饠de titres extraits de leur album Today We Rise, paru chez Hawino Records, et d'une cover de Cannibal Corpse me semble t-il, finit par d鲩der les 200 personnes pr鳥ntes.

A ma surprise, Maroon monte sur sc讥 en pays conquis. Apparemment le groupe germain a r鵳si ࠳e faire une place sur la sc讥 m鴡l europ饮ne ce qui 鴡it loin d'괲e gagn頩tant donn頬e classicisme de leur album Endorsed By Hate. D賠lors, l'ambiance augmente d'un cran le chanteur faisant l'effet d'une sacr饠vedette, jouant avec le public tr賠r飥ptif ࠳es vannes ponctu饳 de riffs de guitare ou de roulements de batterie comme au cirque. Il est, d'ailleurs, assez curieux de constater le contraste entre le type pouponnesque et la bouille joviale du chanteur et la musique tr賠agressive de Maroon. Les musiciens s'en donnent ࠣoeur joie et la prestation donne lieu ࠵ne s顮ce de headbanging frisant l'entorse c鲩brale comme cel࠳e faisait dans les temps recul鳮 Maroon quitte la sc讥 au bout d'un set de trois quart d'heure qui aura eu le m鲩te de chauffer le public pour l'attraction de la soir饮 

Downset d颯ule aux alentours de 22h30. A voir l'enthousiasme naturel de Ray Oropeza, campant depuis un certain temps un look de footballeur argentin des ann饳 70 avec sa barbe et son bandeau sur le front, la soir饠risque d'괲e chaude. Pour nous le prouver, les californiens mettent tout de suite le couvert sur "Empower". Tr賠rapidement, on devine que le concert ne va pas se r餵ire ࠬa simple promo de l'album Universal sorti il y a quelques mois. Souhaitant davantage privil駩er l'ambiance, Downset va nous proposer une anthologie de sa carri貥 r鵮issant des morceaux dont le succ賠est assur頴els que "Downset", "Ritual", "Sangre de Mis Manos" et surtout le terrible "Anger" sur lequel se concluera le set. Pari gagn頬'osmose 鴡nt quasi imm餩ate entre le groupe et le public qui multiplie les mosh parts et se substitue au chant d'Oropeza lorsque ce dernier en fait la demande.
Sur le plan musical, il est curieux de constater que certains titres et notamment ceux extraits de Check Your People tels que "Which Way", "Comin' Back" ou "En El Aire" ont tendance ࠰rendre sur sc讥 une tournure moins agressive, la cause essentielle 鴡nt le chant adopt頰ar Oropeza, plus a鲩en et davantage en sensibilit頵n peu ࠬa mani貥 de Moreno (Chino, pas Rita). Bien que surprenant de prime abord, on finit progressivement par s'y faire, cette innovation ne p鮡lisant pas outre mesure l'impact des morceaux qui restent toujours tr賠鮥rgiques.

R鳵ltat, 1h30 d'un concert vraiment chaleureux, o?contact avec le public s'en est trouv頦acilit頰ar l'emploi de l'espagnol, Downset nous ayant laiss頬e libre choix entre la langue de Cervant賠et celle de Shakespeare. Sans 괲e transcendante, la prestation des californiens laisse derri貥 soi une impression agr顢le qui nous a permis d'oublier pendant un petit moment le froid glacial qui r駮ait ce soir l࠳ur la ville rose.

Fragone (Mars 2005)

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