Chronique live d'Agnostic Front, Diecast, Death Before Dishonor le 21/02/05 - Bordeaux (Barbey)

Depuis la fermeture du Jimmy - certains parlent d'une r鯵verture prochaine - la Rockschool de Barbey  est devenu le passage presque oblig頤e tout le gratin du hardcore en tourn饮 Plus qu'une salle de concerts, l'association met ࠤisposition des personnes toute une s鲩e de services allant du local de r鰩tition au studio mobile (pour de plus amples renseignements cliquez ici). En ce soir de f鶲ier, le club bordelais est la deuxi譥 鴡pe du Unity Tour qui r鵮it Agnostic Front, Diecast et Death Before Dishonor, ce dernier rempla确t les californiens de Terror.

C'est aux bostoniens de Death Before Dishonor que revient la dure t⣨e de chauffer la salle. Au vu du public clairsem頰r鳥nt dans le pit, l'essentiel des spectateurs 鴡nt rest頡ccoud頡u bar situ頠l'鴡ge en-dessous, cel࠮e va pas 괲e chose ais饮 Derni貥ment arriv頳ur le label Bridge Nine Records, le label pour les durs, notre quatuor propose un hardcore tendance tough guy proche de Terror et Madball, sans grande originalit頭ais qui aurait p?e plus efficace si les membres du groupe avaient fait montre d'un peu plus de motivation et d'envie de jouer. Auteur malgr頴out d'un set carr鬠Death Before Dishonor donne un petit aper絠de son dernier album en date Friends, Family, Forever, et parvient tout de mꭥ ࠡrracher au public quelques applaudissements d'encouragement qui augmentent quelque peu en intensit頬ors de la reprise de Sick of it All, "It's Clobberin' Time" extrait de l'album Blood, Sweat and No Tears. A revoir dans d'autres conditions.

Le set de Death Before Dishonor s'鴡nt r餵it ࠳a plus simple expression, Diecast prend la rel趥 assez rapidement. Venu en Europe son nouvel album Tearing Down Your Blue Skies sous le bras, le quintet de Boston joue un m鴡l tendance bay area rappelant Slayer, Maroon ou Hatebreed qui a du mal ࠣaptiver le public, peut-괲e d飯ntenanc頰ar l'attitude de poseur insupportable de ses membres et notamment du guitariste qui ne cesse de faire tourner son instrument autour de lui ࠬa mani貥 de Steve Vai. Seul le batteur arrive ࠴irer son 鰩ngle du jeu. R鳵ltat, la prestation ne recueille que de maigres applaudissements, les quelques mosh parts sporadiques 鴡nt d飬ench饳 sur l'insistance du chanteur.

Agnostic Front d颯ule sur sc讥 aux alentours de 22h45 au grand complet. Comme toujours, le show d魡rre aux premi貥s notes de "Victim in Pain" suivi de "Public Assistance", comme la tradition l'exige. Le son n'est pas mauvais, mais manque de p꣨e ࠭on go?pr賠une mise en place tr賠courte, Agnostic Front rentre vraiment dans le vif du sujet en pr鳥ntant au public un panel assez 鱵ilibr頤u r鰥rtoire du groupe depuis 1983. Ainsi s'駲讥 au fil du temps les morceaux - hymnes ? - de l'un des pionniers de la sc讥 hardcore de New York. Aucun classique ne manque ࠬ'appel et il est heureux de constater que les titres d'⧥ canonique tels que "United & Strong", "Blind Justice", ou "Friend or Foe" font toujours autant d'effet. Une large place est bien 鶩demment accord頡u dernier album en date Another Voice avec les morceaux "Still Here", "All is Not Forgotten"," Peace","Dedication", ou "Hardcore (The Definition)" qui prennent sur sc讥 une dimension beaucoup plus punk que m鴡l. En revanche, aucune trace de l'album Dead Yuppies, objet de discorde avec le label Epitaph. Peu importe, vingt ans apr賬 Agnostic Front prend toujours du plaisir et cel࠳e voit. Stigma est aux anges et se sent bien partout o?passe ("It's good to be at home"), et Miret ne donne vraiment pas l'impression d'avoir quarante ans. L'apoth鯳e intervient sur le d鳯rmais classique sing along "Gotta Go" qui donne lieu ࠵n envahissement de la sc讥. Le seul et unique rappel se d鲯ule sur "Crucified" et Agnostic Front plie les gaules aux alentours de 23h50.

Malgr頬a premi貥 partie mi-figue mi-raisin, cette 鴡pe du Unity Tour reste tout de mꭥ une bonne cuv饠et les doyens du hardcore new yorkais auront finalement r鵳si ࠮ous faire oublier l'absence de Terror. Agnostic Front is still here.