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Lamb of God + Job For A Cowboy + August Burns Red + Between the Buried and Me 15/02/10 - Paris (Bataclan)
Si Lamb of God sont de véritables metalstars outre Atlantique, leur succès européen n'aura jamais atteint les mêmes sommets que chez nos gros copains d'en face. Leur présence en France et même en Europe n’étant pas fréquente, cette soirée était une occasion à ne pas louper. D'autant plus que nos gentils rednecks aux poils longs se sont entourés de beau monde pour cette jolie virée : Between the Burried and Me, August Burns Red et Job For a Cowboy. August Burns Red Le service sans faille de la SNCF et un pavé de rhum steak succulant ayant eu cause de ma personne, j'arrive dans la salle au début du set d'August Burns Red (loupant alors le show des metalcoreux intellos de Between the Buried and Me). Précisons tout de même que les possesseurs de billets s’étaient vu indiquer le début du concert à 19h alors que celui-ci commençait à 18h30... Premier Bataclan pour moi, salle mytique où je peux alors admirer la qualité du son. Un son qui ne requiert ni boules Quies ni hurlement dans l'oreille du voisin pour que celui-ci vous entende. C'est tellement rare et agréable qu'il faut desormais le souligner en rouge ! Des conditions parfaites donc, pour un August Burns Red dont la popularité croissante de ces derniers mois se fait fortement ressentir dans la fosse. On se demande même si, ce soir, les fringants Pennsylvaniens ne sont pas le clou du spectacle. Le public est en effervescence et va énergiquement réagir tout le long du show. Sur scène ça remue du popotin et, style oblige, on échappe pas à tous les gimmicks clichés du genre. Malgré ça, on a affaire à un groupe carré, souriant et plein d'entrain dont le metalcore ultra ficellé et plus intelligent que la moyenne ne peut que donner la pêche. Setlist : Job For a Cowboy Il ne sera pas aussi facile pour Job For a Cowboy de se mettre le public dans la poche. Le public, effectivement, est beaucoup moins enthousiaste et les seules reactions vives auront été, sans surprise, durant les deux extraits de Doom, les imparables Knee Deep et Entombed of a Machine (gratifié comme toujours par les hurlements du public sur la mytique intro). Les extraits du dernier album se révelent être tout de même un peu plus intéressants et légerement plus enervés avec le bassiste (un homme capable de ranger des vynils dans ses lobes d’oreilles) qui assure les chants les plus screamés. Un set juste convenable finalement. Setlist : Lamb of God Après une demi heure de transition, le club des barbus débarque sur l'intro du dernier album et attaque son set par le très entêtant In Your Words. La couleur est annoncée, le groupe est de toute façon ici pour defendre son petit dernier, la setlist va donc s'articuler autour de Wrath et ce n'est pas pour déplaire aux fans. Si nos cinq vétérants n'ont pas la prétention (ni la nécéssité) d’un jeu de scène très accrobatique, ils possèdent cepedendant un charisme certain et une prestance naturelle (sûrement les poils), laissant la liberté totale au furieux Randy Blythe d'assurer son rôle de frontman et ses vas et viens. Pourtant, le Monsieur annonce dès le depart qu'il n'est pas très en forme puisqu'il est tombé malade le jour même...Ce qui, pourtant, n'aura pas l'air d'handicaper sa performance. Le groupe a l'art de distiller les accalmies pour donner au show un relief agréable. Les titres les plus mid-tempos et aux ponts axés arpèges de guitares, ponctuent astucieusement la setlist afin de faire redescendre de quelques degrés une temperature franchement suffocante. Régulièrement, Randy laisse au public le plaisir de chanter les refrains (moment intense sur Now You've Got Something to Die for, évidemment), les zikos sont complices avec les premiers rangs, le light show est coloré et le son plus que satisfaisant... Des conditions rêvées pour des fans comblés ! Cependant, il me vient juste une petite envie de pointer, de mon doigt inquisiteur, les mongoles (pas très litteraire, mais pour le coup ça mérite pas...) qui ont tenté de lancer un braveheart foireux d’avance sur Reclamation (un titre qui ne s’y prête pas spécialement) ! La fosse est restée séparée en deux pendant une minute sans que rien ne se passe au final... Ou comment faire passer les kids français pour des anchois. La situation était ridicule et franchement embarrassante ! M’enfin, ça n'empêchera pas Lamb of God de conclure son déluge d’hymnes thrash/power metal sur l'imparable Redneck suivi d’un Black Label qui ravira les amateurs les plus assidus. Playlist : Lamb of God a rassasié ses fans et a fait comprendre au public ce que voulait dire être maître en la matière. Bon, c’est quand qu’ils viennent nous rendre visite en festoche ? DrakeiN (Mars 2010)
Bazax baveux à Wilson pour les panoramas !
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