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Tool + Mastodon Nantes (Zénith) le 8/12/06
Nantes se dote d'un Zénith et ainsi permet d'accueillir de « gros » concerts. Pour les soirées d'ouvertures Placebo, Jean Louis Aubert, Tool et Patick Bruel. Forcément la date du 8/12 semble incontournable pour peu qu'on est jeté une oreille sur 10,000 days cette année ou qu'on soit tombé sous le charme de Tool... Un début de concert tôt, 19h30, du coup beaucoup de monde loupera en partie, voir totalement, Mastodon, qui débutera son show devant un Zénith clairsemé malgré des demi gradins. Le Blood Mountain sorti cette année ne pouvait que rendre impatient ; pourtant ça sera une désillusion, Mastodon étant assez inégal en live, on a eu la malchance de tomber un mauvais jour. Le groupe bénéficie d'un son horrible (vive les bouchons) et ce type de salle ne semble pas vraiment lui être adapté. De plus, le groupe, assez statique, enchaîne ses titres sans trop d'âme ; pas de dialogue avec le public. Un set pas folichon du tout. On passera donc sur cette déception, car même si j'étais impatient d'entendre Mastodon live, il y avait surtout Tool quelques dizaines de minutes après... Le Zénith, qui s'est considérablement rempli pendant Mastodon (il y aura au final 3800 spectateurs) est prêt à accueillir Tool. Le groupe, devant 4 écrans, démarre le concert sur Stinkfist. Et c'est parti pour 1h45 de show, sonore tout d'abord grâce à la maîtrise des quatre musiciens, mais aussi visuel avec les écrans et les lights tout simplement bluffants. Maynard, masque à gaz sur le visage, impressionne, ses mouvements devant les écrans captivent. Toujours sur Aenima, le groupe poursuit sur Forty Six & 2. Le soin apporté aux images défilant derrière le groupe, le tout répété quatre fois ; ou parfois divisé en quatre, apporte un plus indéniable. Enchaînement avec le tribal Jambi, premier extrait du dernier opus suivi d'un Schism, les images défilant en fond hypnotise, même le clip de Schism est ici redécouvert. Un concert qui reste dans les yeux et les oreilles. Et la déclaration de Maynard était juste, il ne parle peut être pas français mais il parle musique, et on a pas eut de mal à se comprendre ce soir là... En dehors de la prestation scénique on regrettera cette tendance au concert à devenir de plus en plus contrôlé, surveillé, ... et surtout de voir une sécurité qui dès qu'elle porte un bracelet « Sécurité » se prend pour un instructeur de l'armée américaine. Il me semble que le public est encore le client dans l'histoire (un peu vache à lait au vu des prix pratiqué par le merch d'ailleurs) et qu'il paye assez grassement sa place. Car même si ce soir là les instructions du groupe était pas d'appareil photo, pas de cigarette (comme pour chaque concert avec Maynard) et pas de Slam ça n'oblige pas la sécurité à traiter le public dans la salle comme de la merde.
Bacteries (Décembre 2006)
Merci à Alexandra de O Spectales.
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