Sylvain Coudret et Dirk Verbeuren (Soilwork) Le Divan du Monde, Paris, le 9 mars 2014

Six ans que Soilwork n'était pas venu à Paris, et leur dernier passage par la capitale n'était pas resté un bon souvenir pour eux. Fort d'un double album "doublement" bien accueilli par la presse et la critique, le groupe avait envie de montrer au public parisien de quoi ils étaient capables. Et vu leur prestation, l'attente en valait la peine ! Aussi, si l'idée de vous retrouver compacté devant la mainstage pour Black Sabbath dimanche 22 juin ne vous enchante guère, Soilwork qui jouera sur la scène The Altar à 22h55 pourrait bien être une bonne alternative pour cette fin de Hellfest 2014 !

Tout se passe bien sur la tournée ?

Dirk : Nickel, on ne se plaint pas ! (NDLR : en fait, non pas tant que ça, la veille Dirk s'était pris un coup sans gravité apparente, mais le lendemain du concert parisien, il ne pouvait plus bouger à cause de côtes cassées. C'est Peter Wildoer de Darkane qui l'a remplacé au pied levé sur le reste de la tournée. Dirk a pu rejouter avec le groupe lors du dernier concert de la tournée à Helsinki, pour l'enregistrement du DVD live)

Vous avez un  jour off demain (NB : le concert à Paris avait lieu un dimanche), vous restez à Paris du coup ?

Sylvain : Non, on part directement en Angleterre ce soir, et je pense qu’on va squatter un parking avec le bus jusqu’au concert.
Dirk : Même s’il ne faut que 6 heures pour aller à Bristol, c’est mieux d’y aller en avance même si on ne joue pas. Et de toute façon un concert un lundi ça donne rarement quelque chose de bon niveau affluence, donc c’est aussi bien d’avoir un jour off demain ! (rires)

The Living Infinite est sorti il y a un an, quasiment jour pour jour. Avec le recul, êtes vous toujours satisfait de ce que vous avez réussi à faire sur ce double album, et d’avoir justement fait un double album ?

Sylvain : Totalement, après les retours qu’on a eus ! Que ce soit la presse ou le public, c’était un gros aller-retour "bifteck-tarin" pour nous tous (rires). Surtout après tant de temps passé en studio, tu sais plus où t’en es à force d’enregistrer autant de morceaux. Tu veux qu’une chose, c’est  rentrer chez nous et ne plus écouter de musique du tout ! Et au final, tu te fies aux retours des gens une fois que l’album sort, et tu redécouvres l’album par la même occasion. Là, j’ai vraiment été soufflé par les retours !
Dirk : Pour moi, ça a été différent, je suis arrivé le premier, en huit jours j’ai enregistré toute la batterie et je suis parti !

Ah oui, tu as mis du temps du coup avant de pouvoir écouter le résultat final.

Dirk : Oui, 2 mois ! Mais quand ils m’ont envoyé le truc, j’ai tout de suite su qu’on tenait un bijou. Parce qu’entre temps, j’avais participé à d’autres projets et j’avais eu le temps d’oublier un peu Soilwork. Je leur faisais confiance de toute façon, et dès la première écoute j’ai trouvé l’album mortel du début à la fin.
Sylvain : Il avait les oreilles fraiches pour avoir un avis (rires). D’ailleurs heureusement, car on avait la tête dans le guidon, et Dirk nous a aidé à trouver le tracklisting de l’album, dans quel ordre et comment répartir les titres entre les deux albums. Sans lui on n’y serait pas arrivé !

Comment le label a-t-il réagit quand vous leur avez annoncé vouloir faire un double album ?

Sylvain : ils étaient à fond !

Ils n’ont pas eu d’appréhension de leur part ?

Dirk : Non, c’est ça qui est bien avec Nuclear Blast, c’est qu’ils ont toujours accordé leur pleine confiance à Soilwork, que ce soit à travers toutes les galères qui nous sont arrivées au cours des années, ils nous ont toujours apporté leur soutien, même si ce n’est pas une relation toujours parfaite.
Sylvain : Pour le double album, dès le départ ils ont dit "ouais, pas de problème !" Après pour eux, un double album, ça faisait DEUX albums pour le prix d’un (rires). Faut les comprendre…

Justement, j’allais vous demander au niveau financier si ça faisait une grosse différence de produire un double album ?

Dirk : Un petit peu oui. Forcément le budget a été revu et corrigé en fonction de ça, car on est resté plus longtemps en studio. Mais ça ne coûte pas deux fois plus cher pour autant ! Après je trouve que pour un label c’est intéressant d’avoir un truc comme ça à proposer, qui sort du lot. Et pour nous aussi, ça a été un défi musicalement et personnellement !

C’est vrai que ça ne court plus les rues de nos jours les doubles albums…

Sylvain
: Complètement, un truc qui soit un vrai double album, pas composé de live, reprises…
Dirk : On a aussi l’avantage dans le groupe d’avoir plein de compositeurs, tout le monde est prêt à s’investir dans les arrangements des morceaux, on s’inspire mutuellement. Sylvain va m’envoyer un truc, je peux bosser dessus et y apporter mes propres idées, je lui renvois et me dit ce qu’il en pense. On travaille beaucoup comme ça, même à distance la plupart du temps car on n’habite pas tous à côté.
Sylvain : Dirk vit aux Etats-Unis, moi en France, Bjorn est souvent à Toronto tandis que Sven et David sont en Suède.
Dirk : Donc le début du processus se fait toujours par Internet. Après on se voit en répétition pour fignoler les détails sur tout ce qu’on peut. Là on n’a même pas pu couvrir tous les morceaux ! (rires) Parce qu’il y en avait trop. On a bossé ceux qu’on pouvait. Au final, je pense que le label a été très satisfait du résultat.

Et sur scène, vous prenez votre pied sur ces nouveaux morceaux ?

Ensemble : ah ben ouais ! (rires)
Sylvain : Il y a un super bon accueil des nouvelles chansons. À peine tu commences les premières mesures, le public est au taquet.
Dirk : Oui c’est hallucinant, ils passent bien.  Ça nous prouve aussi qu’on a fait l’album qu’il fallait, comme il le fallait. La scène c’est le test final ! Et là on en joue sept sur les vingt titres qui composent l’album.
Sylvain : Et il y en a d’autres que j’aimerais bien jouer en live aussi !

Vous pensez changer de setlist ?

Sylvain : peut-être pas maintenant, mais pour d’autres tournées j’aimerais bien oui.
Dirk : Il y a l’enregistrement du DVD qui approche, c’est dans 10 jours, donc on est en train de piocher dans des vieux titres pour l’occasion, des titres que Sylvain et moi n’avons même jamais joués en live avec Soilwork ! Donc c’est vraiment cool

Avec cet album, c’était le retour de Bjorn à la composition de la musique. Comment ça s’est passé ?

Sylvain : En fait il a toujours participé. Mais là oui, en quantité, il a plus participé. Il a énormément travaillé et écrit avec David, ils se voyaient tout le temps !
Dirk : Il a toujours été un compositeur dans le groupe, dès les premiers albums, il écrivait des trucs à la guitare. À côté de ça, il a toujours écrit les paroles des chansons, lui tout seul, ainsi que les lignes de chant pour la plupart !
Sylvain : Bjorn, tu lui envoies un truc que tu as composé qui n’a rien à voir à du Soilwork, il pose son chant dessus, ça sonnera Soilwork. Du coup au niveau de la composition ça permet un large éventail, car il a une voix tellement unique, il peut tout chanter, ça sonnera Soilwork, il est irremplaçable.

J’ai l’impression que sur l’album il y a une plus grand place laissée au chant clair ?

Sylvain
: Ah oui ! C’est Bjorn ça, c’est ce qu’il aime.
Dirk : Je pense qu’il fait beaucoup de chant death par nécessité, parce que ça fait partie du style, ce n’est pas ce qu’il préfère !

Ça va parce qu’il a une voix chant clair plutôt agréable, pas comme dans certains groupes…

Sylvain : Oui, complètement, on ne citera pas de noms !

Si, si, justement, vas-y, balance nous quelques noms ! Je coupe l’enregistrement si tu veux.

Sylvain : (rires) Non, non ! Je n’ai pas confiance (rires).
Dirk : Tous les autres groupes à part Soilwork ! (rires)

La musique de Soilwork s’était un peu adoucie depuis l’album Stabbing The Drama, sur The Living Infinite on sent la volonté d’un retour vers une musique plus rentre dedans, pourquoi ce revirement ? C’était l’envie du moment, ou c’est lié à votre nouvelle façon de composer ?

Sylvain : Oui, c’est ça, c’était l’envie du moment. On voulait à la fois des morceaux planants, mais aussi des trucs qui arrachent tout. J’aime bien quand c’est ultra-varié comme ça.
Dirk : Je pense qu’on est tous fans de ça. Par le passé, il y a eu des membres du groupe qui avaient un peu trop pris le contrôle de la direction artistique dans un sens. Ce n’est pas une critique en soi que je dise ça, puis ça arrive dans plein de groupes. Mais avant c’est arrivé qu’un des membres se pointe avec 8 ou 9 morceaux finis, et on n’avait quasiment aucune liberté dessus. Tandis que maintenant, il n’y a personne qui impose quoi que ce soit aux autres membres du groupe. On parle tous et on veut que tous les membres du groupe s’y retrouve, on fait très  attention à Flink (bassiste) notamment qui n’est pas trop du genre à composer tout seul, on lui demande son avis, s’il veut modifier des arrangements basse/batterie. C’est le travail collectif des six membres du groupe.
Sylvain : Ça permet de conserver la créativité et ça évite les frustrations en studio, quand quelqu’un impose son style ou son écriture.

C’était le cas avec Peter Wichers ?

Sylvain : Non, pas vraiment !
Dirk : Même si Peter avait un style d’écriture très personnel.
Sylvain : Ce n’est pas qu’il ne nous laissait pas de liberté, c’est que ses morceaux étaient déjà super complet quand il nous les présentait.
Dirk : Du coup, vu que tout était fait, on n’avait pas de marge pour modifier trop de choses. On interprétait toujours ce qu’il nous proposait, mais ce n’est pas pareil, ça donne déjà la direction ! Après pour The Panic Broadcast, les choses avaient été plus ouvertes avec Peter. L’état d’esprit a changé, alors qu’à l’époque de Stabbing The Drama, il y avait un peu l’influence du label pour essayer de faire des morceaux calibrés pour la radio. Mais ça n’a pas marché et tout le monde en a eu marre au bout d’un moment, on s’est dit qu’il fallait revenir à ce qu’on aimait, sinon ça ne le ferait pas !
Sylvain : Donc c’est cool, je suis arrivé dans le groupe pile au bon moment ! (rires)
Dirk : Tais-toi ! (rires) C’est vrai ça n’a pas été la même pour moi !

Et ton arrivée dans le groupe Sylvain ?

Sylvain : c’était en 2008, en mars ou avril, c’est Dirk qui m’a appelé pour m’annoncer qu’ils avaient viré Ola Frening du groupe, et David leur guitariste de session (NDLR : et qui fait maintenant partie officiellement du groupe) ne pouvait plus assurer les tournées car il était devenu papa.  Donc Dirk avait demandé aux autres "pourquoi on n’appelle pas Sylvain", comme on se connaissait déjà un petit peu. Enfin je connaissais déjà bien Dirk.

Sans déconner ?

Sylvain : (rires). Oui, oui. Donc après j’ai bossé les morceaux, au moins 25 et on en a joué à peine la moitié (rires). Mon premier concert avec eux ça a été au MetalTown à Goteborg, et franchement c’est passé nickel ! Dès la première seconde du premier morceau, je me sentais comme à la maison, comme si on jouait déjà ensemble depuis de nombreuses années, niveau interactions et mécanismes de jeu. C’était l’éclate.
Dirk : Et tout le monde dans le groupe l’a ressenti, on avait tous le sourire en sortant de scène. Après j’avais le pressentiment que ça allait bien se passer, la seule chose que j’avais à faire c’était de convaincre les autres.
Sylvain : J’étais soufflé ! Pis ils m’ont fait confiance, je n’ai pas passé d’audition, on a fait deux répétitions tous ensemble et puis le reste s’est fait au cours de la tournée des festivals d’été.
Dirk : C’est complètement raccord avec l’état d’esprit qui habite Soilwork, car ça avait été pareil pour moi, au bout de deux concerts, ils m’ont demandé "tu veux devenir le batteur du groupe ?" Bon, j’ai mis un an et demi à me décider par contre (rires).

Pour en revenir à The Living Infinite, on sent aussi un côté progressif plus prononcé…

Sylvain : Ah oui, ça c’est voulu ! C’est quelque chose dont on avait déjà parlé avec Peter sur The Panic Broadcast.  Je voulais qu’on revienne à du vieux Soilwork, des vrais riffs de gratte, des solos, les trucs que j’aime, et Peter était entièrement d’accord ! On s’est donc bien fait plaisir sur The Panic Broadcast, et c’est un aspect de la musique de Soilwork qui me plait énormément. On ne s’est mis aucune barrière, comme tout le monde composait en plus, on est tous capable de tout jouer ou presque techniquement parlant, donc on n’avait vraiment aucune raison de se prendre la tête.

Du coup, c’est la même chose sur scène ? Vous ne ralentissez pas le tempo des chansons comme certains groupes vieillissants ?

Sylvain : Ah ouais non, on ne baisse pas le tempo !
Dirk : Ne t’attends pas à un concert de doom ce soir (rires).

Vous avez déjà pensé à la suite à donner à cet album, ou vous profitez encore ?


Sylvain : Ah on profite encore, mais ça nous est déjà arrivé d’évoquer la suite oui, on devrait se remettre à composer cette année je pense, en tout cas, moi j’en ai l’envie.

J’ai lu que Bjorn ne serait pas contre l’idée de faire à nouveau un double album.


Sylvain : On ne sait pas, mais je pense que personne dans le groupe ne serait contre cette idée. Ça permettrait de continuer à monter la barre à chaque album, et on verrait les groupes qui arriveraient à suivre derrière, ça ferait le ménage (rires). Et puis le public risque d’avoir une certaine exigence maintenant "hého, on veut pas 10 morceaux, on en veut 20, pour le même prix !".
Dirk : L’avantage c’est que ça nous permet d’expérimenter, de faire et mettre des trucs qu’on ne se serait pas permis de faire sur un album simple. Là, l’album c’est un vrai voyage, c’est ça qui me plait. Si tu prenais Figure Number 5 et que tu le faisais durer sur 20 titres, ce serait prise de tête, car c’est un album très linéaire. Alors qu’avec The Living Infinite, il y a des montées et des descentes. Mais faut juste qu’on n’épuise pas trop rapidement toutes nos idées.

Justement, il y a 5 chansons qui ne sont toujours pas sorties ?

Sylvain : Il n’y en a pas 6 d’ailleurs ?
Dirk : Non, la sixième on n’a pas terminé de l’enregistrer. Il n’y a que la batterie !
Sylvain : Ah non, j’ai aussi fait les grattes.
Dirk : Je ne savais pas ! On va se la garder en loucedé pour Scarve alors, elle est bien bourrin en plus (rires). Mais sinon les chansons sont bien, mais elles ne collaient pas assez bien avec le reste de l’album, ça perdait en cohérence, c’est pour ça qu’on les a mises de côté pour le moment, mais on les sortira un jour, c’est sûr.

Dirk, tu as joué récemment avec Jeff Loomis, avec Devin Townsend… Ça sera avec qui la prochaine collaboration ?


Dirk : Ah ça je ne peux pas te le dire !
Sylvain : Moi non plus (rires).
Dirk : Là j’ai fait quelques dates de remplacement avec Satyricon, je suis toujours partant pour des plans comme ça, car ça permet d’en apprendre toujours plus, à côtoyer d’autres personnes, d’autres musiciens, ils sont hyper pros même s’ils déconnent beaucoup en backstage. C’est super intéressant de faire des sessions comme ça, avec de tels artistes. Et j’ai beaucoup de chance. J’ai même joué avec Shane de Napalm Death dans mon propre projet grind. Donc je ne peux guère rêver mieux, c’est mon groupe fétiche depuis mes 14 ans. Ah si, si un jour je pouvais faire quelque chose avec Justin Broderick de Godflesh, ça serait le pied.

Bon, forcément, une question sur Scarve

Sylvain : On t’écoute !

Eh ben…

Sylvain : (rires) Eh ben on va s’y remettre ! On en parle tout le temps, tous les jours, en tournée même à l’autre bout du monde, il y a toujours quelqu’un pour venir nous demander "bon alors, Scarve ?", même en Australie ! (rires)
Dirk : Vu tous les mecs qui nous connaissent, c’est pas possible qu’on ait vendu autant de disques sinon on serait riches aujourd’hui (rires). Ou alors on s’est grave fait enfler par le label sur les royalties (rires). Je déconne, ils sont supers ! Là c’est surtout une question d’emploi du temps, car maintenant on a tous nos vies plus ou moins chacun de nos côtés, donc ce n’est pas simple de se retrouver, d’autant plus qu’on a aucune thune de côté pour relancer la machine, on n’a jamais fait un rond avec Scarve à l’époque, on en a même été de notre poche. On a tous nos familles, le taf, faut seulement qu’on trouve le temps de faire les choses bien, car il est hors de question justement de faire les choses à moitié.
Sylvain : Il faut que le prochain Scarve atomise Irradiant, sinon ça ne sert à rien !
Dirk : Oui, on ne va pas sortir un truc juste histoire de dire, pour faire plaisir aux gens…

C’est jamais arrivé une tournée commune Scarve/Soilwork ?

Dirk : On avait essayé de faire ça oui, mais Scarve n’a pas une notoriété suffisante et encore moins une actualité récente, notre dernier album date de 2007, pour intéresser vraiment des promoteurs sur une tournée internationale. Il faudrait pour ça qu’un membre du groupe meure, ou qu’il y en ait un qui finisse en prison (rires).

Ah oui, vous pourriez vous inspirer des biographies de As I Lay Dying ou de Mayhem pour ça !

Dirk : Oui mais bon, si je tue Sylvain, qui va composer avec moi, ça serait con ! (rires).
Sylvain : On a toujours fonctionné à 3 dans Scarve pour composer, Dirk, Patrick (l’autre guitariste) et moi, on faisait ça pendant les répétitions, et on faisait 5 répétitions par semaine à l’époque ! Et j’aimerai qu’on puisse retrouver ce fonctionnement pour le prochain album.

Bjorn s’est déjà proposé comme guest vocal ?

Sylvain : Oh oui, on en a un paquet même qui se sont déjà manifesté ! Mais bon, ça ne m’intéresse pas d’avoir des guests seulement pour vendre, il faut que ça apporte quelque chose à la chanson. On rêverait d’avoir Devin Townsend par exemple… Mais faudrait déjà avoir les titres ! Sur Irradiant on a eu Fredrik Thordendal de Meshuggah, c’était pas prévu, on avait un passage sur un titre où j’étais pas inspiré pour un solo, et c’est notre producteur Daniel Bergstrand qui a eu l’idée de lui demander. Fredrik a trouvé ça monstrueux et il a posé son solo dessus, et c’était parfait !
Dirk : Et c’est comme ça qu’on a eu la chance de partir en tournée avec Meshuggah après la sortie de l’album !

Pour finir, j’ai déterré la vieille question finale qu’on posait lors des interviews au tout début du webzine, donc… est-ce que vous aimez le surimi ?

Sylvain : ah oui c’est parce que ce qu’il y a dedans ce n’est pas très catholique c’est ça ?
Dirk : (rires) Ah ben je suis végétarien maintenant, mais avant j’aimais bien ces merdes oui !
Sylvain : mais tu sais ce qu’il y a dedans ?

Oh non, je pense que c’est comme tout ce qu’on mange, il ne vaut mieux pas savoir !

Dirk : À partir du moment où il y a des ingrédients que tu ne comprends pas, c’est qu’il y a un problème !
Sylvain : Mouais, après ça ne doit pas être pire que des raviolis (rires).

Grum (Juin 2014)


Merci à Sylvain et Dirk pour leur disponibilité et leur verve.
Merci à Valérie et Isabelle pour nous avoir organisé cette rencontre.

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