Mass Hysteria Cambrai, Betizfest, Avril 2016.

Début avril, les infatigables Mass Hysteria étaient de passage à Cambrai (59) pour la quatorzième édition du BetizFest. Occasion parfaite pour s’entretenir avec Fred (guitare) et Raphaël (batterie) sur la tournée actuelle mais pas seulement. Au menu de cette entrevue : leur concert fou du Trianon, la place du Metal dans les programmes télé, le rapport avec les fans, le triste 13 novembre 2015 et l’avenir. Parce que oui, Mass a des projets et pas qu’un peu.  


Fred, Raphaël, merci d’accorder cette interview à Metalorgie. Comment se passe la tournée ? D’après ce que j’ai vu et lu, les salles sont pleines, le public est au taquet, c’est parfait ? 

Fred : Nous sommes actuellement sur la deuxième série de dates, la première ayant eu lieu durant l’automne. Nous sommes passés par des petits clubs, des gros également, le public était au taquet comme tu dis. Cette première partie a été chan-mé, vraiment. Nous avons fait quasiment le plein partout, là on s’attaque aux festivals comme tu l’entends (nous sommes proches de la scène où Bukowski fait ses derniers réglages et le son crache à mort. Ndlr), c’est tout de suite beaucoup plus bruyant comme condition ! (rires). C’est notre deuxième fest printanier, hier nous étions en Belgique pour le Durbury, et là c’est Cambrai et on est chauds. 

Raphaël : Comme le dit Fred, tout se passe vraiment très bien. Il y a du monde partout, l’ambiance entre nous est parfaite, tout fonctionne bien. Les retours sont très bons, que ce soit de la part du public ou de la presse, vraiment c’est impeccable. On a fait un Trianon de folie, c’était énorme. 

Bel enchainement, c’est ma prochaine question ! Durant celui-ci vous avez fait un truc un peu spécial avec l’artiste française Cat Lily Woo. Vous nous racontez ça ? Qui a eu l’idée d’ailleurs ? 

Fred : C’est une idée de Yann. Il souhaitait récréer la pochette de Matière Noire dans les conditions du réel. Il a appelé cette nana pour lui proposer de monter un truc, et elle s’est vite montrée emballée. Petit aparté, ce n’est pas la même fille qui est sur la pochette, mais bon, une fois le corps recouvert de peinture, difficile de faire la différence ! (rires). Depuis notre dernier Olympia, on tente de faire des ouvertures un peu particulières. Pour ce show du Trianon, elle était dans une sorte de baignoire d’où elle sortait progressivement, accompagnée par une musique un peu épique. La peinture lui coulait dessus, le rideau s’est levé, c’était super bien fait, très visuel, le public a apprécié. 

Raphaël : C’était le moment où jamais de faire cette mise en scène puisque le concert a été filmé pour une retransmission en direct et on pense que nous avons suffisamment de matière pour éditer un DVD. Tu vois, c’était vraiment le moment de le faire. 

Fred : Nous voulions vraiment faire quelque chose de particulier pour cette date. En plus de ce show en ouverture, nous avons aussi modifié la setlist. Matière Noire a été joué en intégralité, en une seule fois, puis nous sommes revenus pour jouer un florilège de nos meilleurs titres. 



Bien, enchainons sur Matière Noire directement. Que ce soit la presse ou même les fans, cet album est considéré comme assez violent. On le sent bien plus rentre dedans que L’Armée des Ombres par exemple. Vous aviez envie de revenir à une musique plus directe, à un truc plus costaud ? 

Petit silence général, tout le monde réfléchit … 

Raphaël : Non, honnêtement on ne s’est pas posé ce genre de questions. Quand on compose, ça se passe de manière assez naturelle. Yann amène les riffs et on bosse dessus. On ne se demande pas si on se lance dans du violent ou non. 

Fred : Le degré de violence n’est pas pris en compte dans la réflexion musicale chez Mass Hysteria. À partir du moment où les cinq éléments sont là et jouent ensemble, notre identité est reconnaissable. L’un des critères principal c’est plus les textes de Mouss, évidemment. C’est un ensemble de choses qui fait que, ce n’est pas une histoire de vouloir être violent ou pas. L’Armée des Ombres est peut-être un cran en dessous en terme d’intensité, mais je t’assure que nous n’avons pas voulu faire un truc plus ou moins quelque chose. Matière Noire, c’est du pur Mass, il y a des machines un peu partout, du Metal, du chant en français, des thèmes propre au groupe, voilà, c’est un album de Mass Hysteria, tout simplement. Il n’y a rien de vraiment nouveau. 

Raphaël : C’est peut-être à cause de la production que tu penses ça. Le son est très dynamique, ça c’est vrai. On s’améliore de ce côté là on va dire ! (rires). 

Avec cette carrière, vous estimez pouvoir encore vous améliorer ? 

Fred : Bah ouais, on appelle ça : l’expérience ! Tu peux basculer has-been en étant à côté de tes pompes, ou alors tu fais ton boulot sérieusement et tu continues de progresser même après 20 ans de carrière. Chez Mass, l’envie de faire un travail pro est ancrée en chacun de nous. On fait ça le plus sérieusement du monde, même si de nos jours cela s’apparente plus à une passion comme faire du sport qu’un « vrai » métier. Je rajouterai qu’on le fait sérieusement, et en se marrant. 

La bonne ambiance c’est aussi ce qui fait avancer Mass Hysteria ? 

Raphaël : Oui, oui complètement. Il y a des groupes je ne sais pas comment ils font pour rester ensemble dans le bus-tour, même 3 jours par semaine quand tu vois la mauvaise ambiance entre eux. Moi je ne pourrais pas. 

Fred : Moi je ne suis là que depuis un an de demi. Je connaissais tout même l’ambiance du groupe puisque j’ai bossé avec eux sur les différentes phases de leurs albums. Du reste, je n’étais pas parti en tournée, donc je ne savais pas si l’ambiance était la même. Puis j’ai vite découvert que si. Mec, imagine un peu si l’ambiance était pourrie, si on ne se marrait pas autant, ce serait un enfer. 

Votre dernier clip, L’Enfer Des Dieux est une animation. Même s’il est super, ce n’est pas forcément le genre de clip qu’on attendait. Qui l’a réalisé ? 

Fred : Il a été réalisé par Nicolas Leroy et Manuel Garo et l’aide de Olivier Bonafous et Léonie Boullard, qui sont des personnes du Nord si je me souviens bien. 

Raphaël : Ils n’ont pas fait des trucs pour Ultra Vomit

Fred : Ça, je ne sais pas. Sinon l’idée vient de notre label, Verycord, qui a déjà bossé avec eux. Nous avons vu 2, 3 rushs et on a dit banco. Plutôt que de faire un énième clip où tu vois le groupe mis en situation et en playback, on s’est dit "allez, faisons ça". Mais je comprends que le clip surprenne au début. Honnêtement, le clip aujourd'hui, ce n’est pas vraiment une arme forte de communication, de toute façon les télés ne les diffusent pas, encore moins avec la musique que nous faisons. C’est devenu un outil cantonné au Web, alors autant faire un truc différent et donner sa chance à de jeunes artistes. 



En parlant de clips, vous-vous souvenez de l’émission de M6, Best of Trash ? On y voyait des clips supers sympas, j’ai découvert Mass Hysteria grâce à elle, ainsi que Machine Head, Lofofora, Marilyn Manson, Sick of it All, No One Is Innocent et tellement d’autres. C’est plus que dommage que la télé « grand public » n’en diffuse plus en France. 

Raphaël : Je m’en souviens bien ! Aujourd’hui je me demande vraiment pourquoi certains styles sont mis de côté par les télés. Il n’y a pas que le Metal qui en souffre, il y a aussi le Jazz, le Blues et même le Rock plus classique qui n’a pas ou plus sa place à la télévision française. Dans la grande partie des autres pays européen, tu as des chaines qui diffusent du Rock, toute la journée t’as des clips de AC/DCAerosmith ou des groupes du genre qui passent. Suffit juste d’aller en Belgique et d’allumer la radio pour écouter du Rock et du Metal. En France, les fameux « décideurs » des programmes oublient ces styles, ils ne les prennent pas au sérieux, c’est fou. Ce genre d’émission est un excellent moyen de découvrir des groupes, des musiques différentes, même si ça passe tard comme Best of Trash à l’époque. Le Metalleux est un couche tard de toute façon, puis on a la technologie nécessaire pour enregistrer, on faisait comment dans les 90’s ? Bah on enregistrait sur VHS, tout simplement. Moi j’ai découvert Sepultura comme ça, sur Best of Trash. Alors on va te dire : « oui, mais aujourd’hui il y a Internet », mais c’est pas la même chose ! Je déteste regarder des clips sur un écran d’ordinateur, je déteste ça. Je fais peut-être Old School, mais je préfère regarder ça sur une télé. 

Fred : Les années passant, je me suis totalement détaché de ça. Les groupes ont été contraints de s’adapter et de se développer en marge de la télé et des grands médias, dans un sens tant mieux. On ne leur doit rien, Mass Hysteria a rempli l’Olympia sans leur aide ! En France il y a des médias spécialisés, comme vous, qui s’intéressent au Metal dans toute sa largeur et c’est bien. Finalement, il y a une sorte de tribu qui s’est créée et n’est-ce pas plus mal ? 

Raphaël : Je te rejoins sur le point que la presse spécialisée c’est cool, Fred, mais si nous avions l’appui de médias plus important, au lieu de remplir l’Olympia on aurait rempli le Zénith. 

Fred : Je suis d’accord Raphaël, mais quand tu vois ce qu’il se passe aux Victoires de la musique, sérieux qu’est-ce qu’on ferait au milieu de ça ? On n’est pas dans le même monde que ces groupes et maisons de disques qui font … autre chose on va dire. S’il fallait se mêler à eux, pourquoi pas, mais c’est pas le cas de toute façon.  

Avez-vous eu peur de remonter sur scène après la tragédie du Bataclan et les événements du triste 13 novembre 2015 ? 

Raphaël : Oui … (suivi d’un long silence)

Fred : Nous étions sur scène ce jour là. On a eu la chance de débuter la tournée par un concert à Tulle ce 13 novembre. Cette date à Tulle nous a probablement sauvé la vie, puisque sans elle, nous aurions surement été au Bataclan pour le concert des Eagles Of Death Metal. C’est chez nous, c’est une salle où on a l’habitude d’aller, typiquement pour genre de spectacle. Franchement, je remercie Mass de m’avoir permis d’être sur scène ce jour là. Nous avons appris ce qu’il se passait à Paris et au Stade de France pendant notre concert. C’était horrible. 

Raphaël : Ce concert du 13 novembre à Tulle, j’en ai aucun souvenir. Comme disait Fred, pendant qu’on jouait on apprenait ce qu’il se passait, les gars de notre équipe technique recevaient des sms de potes qui étaient là-bas. J’ai également reçu le sms d’un ami qui était dans le Bataclan, je n’y croyais pas, c’était totalement hallucinant… on se dit merde, ce n’est pas possible qu’une telle chose arrive ! Ce premier concert de la tournée je l’ai complètement oublié, pour moi, ça a commencé le lendemain quand on a décidé que de toute façon, on jouerait partout, et que ce n’est pas ces fils de putes qui feraient la loi ! 

La décision de poursuivre la tournée était donc ferme et définitive ? 

Fred : Pour moi, ça a été tout de suite : on continue ! Après le concert de Tulle, on est rentré à l’hôtel et on a discuté de ce qu’on ferait le lendemain. La date était à Toulouse, au Bikini, qui est une super salle, Hervé nous reçoit toujours super bien, c’est super familiale là-bas. On s’est dit, allez on y va, il faut jouer, les gens auront aussi peut-être besoin de ça justement. Et c’est ce qui c’est passé, il y a eu une sorte de soulagement général pendant le show. On ne faisait pas les malins quand on est monté sur scène par contre, ce qui est normal. Tout le monde s’est assuré que l’entrée était bien gardée, c’était super bizarre. Puis on a fini par oublier, le public s’est lâché avec nous, ça a vraiment fait du bien. 

Raphaël : Quand nous avons fait la date au Trianon ou quand je suis retourné voir des concerts dans des salles comme à La Cigale, qui ont la même configuration que le Bataclan. La première fois, je t’avoue que je n’étais pas bien du tout, inconsciemment, tu ne peux pas t’empêcher d’y penser. C’est impossible. 

Fred : Ce soir là, on avait des amis qui travaillaient au Bataclan et dans le public. Déjà apprendre qu’il se passe ça, mais en plus t’as des potes à l’intérieur, c’est horrible. Notre dernier concert parisien, a vraiment été particulier, on recevait plein de messages de proches nous disant de faire attention à nous. 

Raphaël : On essaye de ne pas y penser à ce danger, mais depuis le 13 novembre, c’est impossible. Tous les jours t’y penses. 



Mass Hysteria est aussi connue pour dégager beaucoup de positivité à travers ses paroles. Vous vous êtes déjà dit que vous aviez surement permis à des gens de tenir le coup ? Que votre musique leur permet d’aller mieux ? 

Fred : Elle nous fait déjà du bien à nous ! (rires). 

Raphaël : Oui on nous l’a déjà dit. Et ce n’est pas si facile à appréhender quand on vient te le dire, sincèrement. On ne sait pas toujours quoi répondre. Personnellement, quand j’écoute certains groupes, ça me fait du bien également, alors pourquoi le mien, ne ferait pas du bien aux autres ? (Énorme sourire)

Avant le début de l’interview j’ai rencontré quelques fans. On a discuté, et tous m’ont dit que vous êtes super disponibles et même, que vous prenez soin d’eux. C’est vraiment une belle histoire en Mass et ses fans ? 

Fred : Évidemment qu’elle est belle cette histoire. Imagine un peu, ça fait 23 ans que le groupe existe et certains sont là depuis le début ou presque ! On a pris l’habitude d’aller au stand de merch après nos concerts pour les voir, discuter un peu, signer des posters, des cds, prendre des photos avec eux. Ces choses font parties de la vie de musicien et chez nous c’est instinctif. Avec mes autres groupes je le faisais aussi, Mass Hysteria le fait depuis longtemps et ce n’est pas prêt de changer. On forme une espèce de clan et ce lien ça s’entretient si tu veux, au départ on compose dans notre coin et tout à coup on la lâche en public, c’est super important d’en parler avec eux, d’échanger sur ce qu’on fait.  

Raphaël : Fred a très bien résumé la chose. 

Mass Hysteria a influencé des groupes, mais qui a influencé Mass Hysteria ? 

Raphaël : Plein de groupes nous ont influencé. Quand on a commencé on a beaucoup été influencé par Helmet, Prong, Bad Brains, Ministry, Même Slayer, AC/DC et Metallica dans un sens. Ils continuent de nous influencer d’une certaine manière, t’as vu la carrière de certains groupes que je viens de citer ? Comment ne pas continuer de l’être ? Ils nous font toujours un peu rêver. 

Fred : On est tous un peu kids dans l’âme, tous ces groupes nous ont fait rêver, instinctivement tu veux faire un peu pareil. 

L’une des premières fois que je vous ai vu, c’était au festival de Dour en 2005. Mouss est monté sur scène en béquilles, il n’y a que lui pour faire ça, sincèrement ? (rires). 

Raphaël : Axl Roses l’a fait aussi ! (rires). Si je me souviens bien, la vieille on était à Nantes et il s’était re-pété les ligaments. Ça reste admirable néanmoins, quand tu vois que des groupes annulent pour une grippe. Nous on a Mouss et il va au bout ! (rires). Il ne s’est même pas posé la question de savoir s’il allait être sur scène, pour lui, c’était évident de l’être. Dour c’est du gros festival, on était attendu, faut le faire. Même si tu ne peux pas trop bouger. 

Fred : Au final ça a dû être marrant en plus, ça fait un truc différent (rires). Dave Grohl l’a fait aussi, bon ok, il était assis sur un siège. 

Mouss l’a fait debout, lui ! 

Fred : Ouais, mais Mouss, il est plus fort ! (éclats de rire). 

Qu’est-ce que vous faites en dehors de Mass Hysteria ? 

Fred : Je joue avec Bukowski, qui d’ailleurs est entrain de jouer, enfin jusque maintenant, je ne peux malheureusement pas cumuler les deux. J’ai également un studio et je produis des groupes toute l’année. Je me suis occupé des derniers Mass HysteriaNo One Is Innocent et Bukowski récemment. Je fais ça depuis 20 ans et c’est super, j’espère que ça va se poursuivre comme ça. 
 
Raphaël : Alors moi, en dehors de Mass Hysteria, bah je fais de la batterie (rires). Je ne fais que ça, je donne des cours, je pars en stage avec des élèves, ce n’est pas facile tous les jours mais c’est ce qui me passionne. J’ai eu un boulot « normal » mais ce n’est pas compatible avec la musique. 

Quel est le programme pour les prochains mois ? 

Fred : Des concerts ! On a une bonne liste de festivals à faire, en vrac je peux te citer : le Main Square à Arras, le Hellfest, le Download, La Foire aux Vins de Colmar avec Slayer. Tu vois, que du gros. 

Raphaël : En ce qui concerne juin, juillet et août, on ne fait que des festivals et on sera bien occupés. 

Fred : À la rentrée de septembre, on va à Nouméa, peut-être au Québec aussi. Le voyage de Nouméa on va tenter de l’exploiter à fond, à partir du moment où tu vas là-bas, pourquoi ne pas aller aussi en Australie et en Asie ? On réfléchit à ça, on va tenter de faire un truc sympa. 

Messieurs, ce fut un vrai plaisir de s’entretenir avec vous. Un dernier mot pour nos lecteurs ? 

Fred : Merci à tous de nous suivre et de répondre présent aux dates. D’ailleurs, je vais peut-être t’apprendre un truc, mais je consulte Metalorgie régulièrement depuis un bail. Je vous félicite pour ce que vous faites. 

Raphaël : Le Metal, c’est la vie. (Gros éclat de rire). 



Côté live, Mass Hysteria a collé ce qu’il convient d’appeler purement et simplement : une grosse branlée. L’expression est un peu triviale, mais c’est la vérité la plus vraie. Un salle archi pleine, un public (familial, très jeune parfois) chaud bouillant, et un groupe qui aime ça, qui ne vit que pour ça. Si les titres de Matière Noire, leur dernier opus sont évidemment présents, les classiques ne sont pas oubliés. Vient se mêler à Chien de la Casse, Vector Equilibrium et Vae Soli les extraordinaires Contradiction et Donnez-vous la Peine, ainsi que Positif à Bloc, Tout doit Disparaître et Une Somme de Détails. Mass fait le show, fait le tour par les coulisses et débarque en plein milieu de la foule autour d’un bon vieux circle-pit. Ensuite des gamins sont appelés sur scène, ainsi que les « Furieuses », c’est une vraie communion. Plus d’une heure à fond, à bloc, comme toujours.

Shades of God (Avril 2016)


Remerciements : Roger et Replica Promotion, Jim, Yannick et tous les bénévoles du Betizfest, ainsi que John, Fred et Raphaël de Mass Hysteria.

Crédits Photos : Live au Betizfest : DNF Productions, live au Trianon : Michaël Chidoyan (site internet et Facebook). 

Pour découvrir l’artiste Cat Lily Woo rendez-vous sur son site officiel.   

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Commentaires

mascaraLe Vendredi 22 avril 2016 à 13H20

Merci pour cette interview fort sympathique, qui est exactement à leur image pour les avoir vus probablement 20 fois depuis déjà 18 ans, c'est-à-dire la moitié de ma vie :-D