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Biographie

The Fullblast

Ian Stanger: Chant
Brian Robinson: Basse
Andy Lewis: Batterie
Darran Malcolm: Guitare
Ryan Podlubny: Guitare

The Fullblast se forme en 2000 dans l’Ontario (Sud). Durant 5 ans, le combo canadien aura sorti deux EP, The Movie Kisses (2000), Constructing Fidelity (2002) et un premier album, Punk Technology (2001), le tout de façon indépendante. Black Box Recordings (Rosesdead, Sydney,...) les signe et sort en 2004 leur second full-length : Contagious Movement Theory. Le quintet partage des dates en compagnie de BoysNightOut, Foo Fighters, Rise Against, et bien évidemment de leurs compatriotes d'Alexisonfire et de .moneen.. Ces derniers ont d’ailleurs le droit à un petit hommage sur CMT : "It’s Cool, But moneen Already Dit It".  Octobre 2005 paraîtra la cinquième et dernière prod’ du groupe, Short Controlled Bursts, cette fois-ci chez Dine Alone Records (City & Colour,...). 6 mois plus tard, The Fullblast se séparent puisque leur batteur rejoindra les rangs de BoysNightOut., pile au moment où leur référence, à savoir Lifetime, se reforme. Ironie...

Chronique

13.5 / 20
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Short Controlled Bursts ( 2005 )

Après Belvedere en 2005, c’est au tour de leurs compatriotes de The Fullblast de jeter l’éponge en ce début d’année 2006. Pourtant, leur signature chez Dine Alone Records (.moneen., Alexisonfire,…), et la sortie d’un troisième album ne laissait rien présager de tel.

Short Controlled Bursts ne déroge en rien aux fondements établis par ses prédécesseurs ;  celui-ci continue d’associer cette couleur emopunk, plus prononcée ici, et qui vient tempérer la rapidité d’exécution très ancrée dans ce punk rock mélodique à la Slick Shoes. Un décalage peu commun, véritable marque de fabrique de The Fullblast.

Une musique qui a la volonté de captiver l’auditeur, par l’énergie flagrante qu’elle déploie tout d’abord, mais plus encore par ces passages mélodieux mis en place. Leur précédent effort, Contagious Movement Theory, donnait davantage dans le punk rock mélo’, et ce tout au long de ses 40 minutes. Le tout  pouvant provoquer une certaine lassitude chez l’auditeur. D’une durée équivalente, Short Controlled Bursts nuance davantage ses compositions, les rendant plus attrayantes : outro’ fugace de "Spoons, Gats, Prison Tats", ou l’instrumentale "Sober Pud Would Never Wage a War" avec ses sonorités post rock. Quand ce ne sont par les pauses faisant place à Ian Stanger et son interprétation très largement inspirée de Kris Roe (The Ataris), à la basse de Brian Robinson ("James Eats Planet; Loves PCP") ou à des lignes de guitares aussi accrocheuses que le refrain qui les accompagne ("She Houdini, Where Did Her Boobs Go?").

Mais l’instigateur principal de ce décalage opéré reste le fait d’Andy Lewis, batteur du groupe. Son jeu à la fois vif et tendu ravira pas mal de skaters. Le musicien oriente les mélodies, marque les temps d’arrêt, les variations de tempos, en résumé, donne la mesure. Néanmoins, si le mariage de ces deux styles demeurent globalement cohérent, la batterie, loin d’être docile, peut s’avérer bien trop dictatoriale. Cette dernière crée par moment une sorte d’inadéquation entre les deux styles, qui peut également amener à une frustration de l’auditeur, désireux de s’immerger dans ces ambiances naissantes. D’ailleurs on peut se demander si cela n’affecterait pas les autres musiciens, dont les prestations sont parfois voilées par Andy, passage ambiant ou pas.

L’album marque donc une évolution toute relative dans la musique des Canadiens. The Fullblast a désormais mûri, développé son empreinte musicale, mais ne s’est pas laissé, avant de s'éteindre, le temps de s’affirmer au sein d’une scène souvent très conformiste.

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A écouter : Spoons, Gats, Prison Tats; Ghettoblaster (Circlewerks V. the Fullblast); Radio; Fred's Got Slacks