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Biographie

Sons Of Buddha

Sons Of Buddha est né début 2003 faisant suite à l'envie de Forest (The Pookies) et son frère Ed Buddha (Uncommonmenfrommars) de monter un projet parallèle à leurs groupes respectifs. Pour apporter un peu de piment au projet les vicieux personnages ont décidé d'échanger leurs instruments respectifs ainsi Ed passe à la batterie, Forest à la guitare et Pat (ISP/Bad Chickens) les rejoint sur scène à la basse. Après avoir effectué quelques concerts improvisés à Payerne (suisse), Valence et dans leur région, ils décident de passer à la vitesse supérieure et d'enregistrer leur premier album.
Les S.O.B prennent donc la direction du Bush Kabanon où ils retrouvent Alex Borel durant deux fois deux jours non stop, pour accoucher de 13 titres (The Devil, The Unknown..., janvier 2005) avant d'embrayer sur une première tournée française en février.

Après la promotion, les trois membres se concentrent davantage sur leurs autres groupes respectifs et ne font d'apparitions qur scène que de temps à autre, jusqu'à l'enregistrement d'un deuxième opus (Buddha Hates Us All), et sa sortie en juillet '08. Il sera suivi d'une tournée hexagonale en septembre et octobre.

14 / 20
1 commentaire (18/20).
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Buddha Hates Us All ( 2008 )

Couple basse/batterie roots digne de Ramones en intro enchaîné par des virages pétillants à la Screeching Weasel dès les premiers chœurs. C’est un peu ça le nouveau Sons Of Buddha. Un groupe qui se réclame aussi bien de l’héritage des early 70’s fondatrices que du mélo’ californien 90’s way. Un beau bordel bien accrocheur au final. 10 titres se partagent ainsi le copieux mélange, nourris au goût du basic/straight dans la tradition des Descendents et du mélodique/catchy made in US, en atteste ce "I Hate Xmas" qui renvoie aussi bien aux Pistols qu’au "I won’t be home for Christmas" de Blink 182 ou encore le très NOFXien "Watchower is watching you". Ca fait craquer la basse, ça joue de la caisse claire avec bonhomie, le tout avec une guitare leste et quelques chœurs bien sentis qui donnent un allant indéniable.

Avec les Uncommonmen From Mars et les Pookies, les frangins travaillent depuis des années la culture de la mélodie. Et quand les 2 s’y mettent, ça donne "The most important are the smallest signs" (meilleur titre de l’opus), fin et lézardé comme un rayon diurne sur une plaine sauvage. De quoi laisser entr’apercevoir un sacré potentiel. Un potentiel malheureusement gâché par quelques tires bien en-dessous ("Adieu", "Psycho Pat") et un song-writing pénible par sa naïveté volontaire et son ton ultra convenu.

Avec ce Buddha Hates Us All, et contrairement au premier album, les SOB dépassent le simple cadre du side-project divertissant et rivalisent d’effort pour proposer un dix pistes varié qui a de la gueule (touches d'orgue sur "Professional Hypocrite", break acoustique sur "Playing Suicide"). Faisant d'une pierre deux coups, il octroie aux Sons Of Buddha dans le même temps, grâce au savoir faire de ses auteurs et cette volonté de perpétuer un punk rock délaissé par le plus grand nombre, une place bien atypique dans le paysage punk français. C’est pas rien.

En écoute sur myspace.

A écouter : "The most important are the smallest signs", "Drunk Punk", "I Hate Xmas"

The Devil, The Unknown... ( 2005 )

Sons Of Buddha c'est (étrangement!) un peu la synthèse de (dans l'ordre d'importance) The Pookies (pour leur côté pop punk et plus rock n' roll récemment), Uncommonmenfrommars (pour la base punk rock) et de ISP (qui eux représentent le penchant plus virulent de SOB).

Les pistes sont donc assez variées puisque le qualificatif qui me paraitrait être le plus approprié pour décrire cet album serait sans doute "pop punk rock 'n roll" (avec même une pointe d'emo punk à la française sur la fin); un style hybride qui se veut mid tempo, plutôt énergique et jamais trop compliqué. Ce côté assez basique (jusque dans les paroles) est toutefois bien compensé par quelques mélodies qui restent plutôt bien en tête (les amateurs des Pookies apprécieront), et surtout donc par la diversité arborée d'une chanson à l'autre, parfois même à l'intérieur des morceaux.
Reste que cette force est aussi une faiblesse, puisque les Sons Of Buddha perdent par la même occasion en cohérence et donnent parfois l'impression de "se chercher" et de s'emmêler les pinceaux à trop vouloir jongler.
On passera également bien vite sur la trilogie hardcore/punk "Fuck Me Up" + "Bring Me Down" + "Watch Me Die": 3 courtes plages quasi-identiques qui constituent sans doute un délire sans grand intérêt, si ce n'est celui de donner un ptit coup de fouet à l'album.

Vous l'aurez compris, cet album est avant tout un pêché mignon pour le trio qui, du coup, 'expérimente' quelque peu. Un album qui à défaut d'être parfait, se laisse écouter sans mal...

T

A écouter : "Kill Me Before I Try" ; "Fade Away" ; "The Devil, The Unknown..."