Biographie

Pourquoi lorsqu’on est une star devrait-on se priver de certains privilèges qui nous sont accordés, comme par exemple connaître plein d’autres stars sympas qui pourraient venir pousser la chansonnette sur quelques titres composés de ci de là…
Et cela ne semble pas être un problème lorsque l’on s’appelle Dave Grohl.

Chronique

15 / 20
2 commentaires (12/20).
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Probot ( 2004 )

Dave Grohl, fan de Metal depuis toujours, devait se sentir frustré à force de jouer de la musique trop gentille dans Foo Fighters et Nirvana et décida de faire son coming out. Il sortit alors ses bracelets de force, sa guitare, sa basse et sa batterie, et enregistra plusieurs chansons qu’il envoya à quelques célébrités du milieu afin qu’elles écrivent un texte et posent leur voix sur ces quelques notes. Et le résultat est plus que surprenant.
En effet chaque chanson a son propre style mais pourtant sur la longueur le disque conserve une certaine homogénéité, due en partie au son un peu Stoner, poussiéreux sur les bords qui lui confère un côté old-school Et d’autre part, on bave devant les noms des invités au banquet.
Ça commence fort avec Centuries Of Sin sur laquelle apparaît Cronos, chanteur et bassiste de Venom : ça va vite et ça rugit dans un pur style Thrash Metal. (Et on remue la tête). Pour ne pas baisser de rythme le disque enchaîne sur Red War avec le petit Max Cavalera (Sepultura, Soulfly) au chant, et on n’est pas très loin d’un Roots Bloody Roots. Puis c’est au tour de Lemmy de Motörhead d’entrer en scène sa basse en bandoulière : ça groove, c’est rock’n roll et le timbre de voix particulier de Lemmy fait le reste. (On commence à avoir mal à la nuque). Le tempo s’accélère encore plus sur Access Babylon sur lequel Mike Dean (Corrosion Of Conformity) pousse la gueulante dans un style orienté hardcore old school (1’40 top chrono). La pression ne baisse pas avec Silent Spring et ses grosses guitares lourdes. Kurt Bretch de D.R.I. prend le micro et s’égosille avec rage pendant les trois minutes trente que dure la chanson. Puissant.
Et enfin un interlude, arrive la pièce maîtresse de l’album, Ice Cold Man avec Lee Dorian (Cathedral, Napalm Death) au chant. Doom à fond, les guitares se font lentes, doublée à la tierce, le chant suit la mélodie, et tout d’un coup tout s’emballe et le tempo décolle. Jouissif.
Suivent deux chansons metal old-school : de la basse qui ronfle (The Emerald Law et son intro trippantes à souhait) et des riffs bien lourds et répétitifs (Big Sky, avec Tom G. Warrior de Celtic Frost au chant). Le reste de l’album sonne énormément seventies et notamment le Sweet Dreams clôturant cet album,King Diamond y fait la demonstration de tout son talent de chanteur de heavy-metal en passant des aigus aux graves.
 
Avec ce disque Dave Grohl a réalisé un rêve de gosse, et doit avoir fait un paquet de jaloux. On ne peut que le remercier de nous faire partager tout ça.

Probot

Style : Rock metal
Tags : -
Origine : USA
Site Officiel : probotmusic.com
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