Biographie

Pin-Up Went Down

Né de l'esprit d'Alexis Damien, batteur ayant déjà commis quelques méfaits remarqués au sein de Wormfood et Carnival In Coal, Pin-Up Went Down voit le jour en 2006. Rejoint dans son entreprise par Asphodel (Penumbra, Howdy Effect...) le, désormais, duo se lance alors dans la réalisation de sa musique multi-facettes que concretise un premier album (2 Unlimited) paru fin Mars 2008.

Chronique

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2 Unlimited ( 2008 )

Pin-Up Went Down… alors qu’est ce que c’est que ce truc? Un nom à coucher dehors, un titre d’album qui vous rappelle des délires Dance adolescents (pour ceux qui ne comprendraient pas, une recherche youtube devrait vite leur rafraîchir la mémoire) et… un membre de feu Carnival In Coal. Là tout de suite, tout devient clair. Ou tout du moins, un peu moins surprenant jusqu’à ce qu’on enfourne le promo dans le lecteur.

Parce qu’après tout on est là pour ça : écouter et donner un avis. Et je dois bien avouer que pour cette fois je suis bien embêté car si effectivement la présence d’Alexis Damien permet d’expliquer beaucoup de choses, elle ne fournit pas pour autant les mots que l’on pourrait coucher sur papier numérique à propos de ce disque fou-fou.
2 Unlimited est un véritable ovni Métal/Goth’/Pop/Dance/Sympho/Funk/cequevousvoulez. Imaginez la rencontre de Günther, Nightwish, Faith No More (dont une « reprise » est présente sur l’album), Bjork, du Death Metal et de la Goa et vous y serez presque. Ou pas du tout. Cela dépend du moment. A priori, Pin-Up Went Down est en substance l’alliance contre nature ultime que personne, absolument personne ne voudrait entendre. Un groupe dont l’éparpillement musical incontrôlé (en apparence) n’a d’égal que le burlesque qui en découle comme résultat. Ce disque est totalement dingue mais terriblement maîtrisé. Les plans divers et variés s’enchaînent dans un ordre sans queue ni tête mais il n’y, au final, pas un titre pour ressembler à un autre, pas un gimmick recyclé à outrance et surtout un potentiel tubesque déconcertant en chacun de ceux-ci en dépit de leur loufoquerie totale.
Même folie du coté  des paroles lorgnant du coté du grand guignol un tantinet gore, passant de l’idiot, à l’incompréhensible, au dérangeant avec un naturel tel qu’il devrait être interdit par la loi. Les deux compères se répondent bien souvent usant d’une large palette de voix allant du growl au chant opératique en passant par des timbres enfantins ou encore lascifs (ce qui n’arrange en rien le coté complètement dérangé de ce premier effort) sur des titres aux noms surréalistes (Pussy worship, Feat.me/feat.us, Yo-yo yes then no…). Ce 2 Unlimited est véritablement déroutant mais le gros souci, c’est qu’on se surprend à en redemander alors qu’à l’origine on s’y refusait. Qui a dit tour de force?

Pin-Up Went Down nous sort donc avec son premier album ce qui semble bien être le plus gros point d’interrogation musical de la première moitié de l’année, un peu à la manière d'un Unexpect il y a deux ans. Personnellement je n’ai toujours pas compris pourquoi ni comment ça peut fonctionner mais n’aurai finalement qu’une seule chose à dire : Pin-Up Went Down c'est bien. Et c’est bien là l’essentiel.

A écouter : pour le plaisir de n'y rien comprendre?
Pin-Up Went Down

Style : Inclassable
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Origine : France
Site Officiel : pinupwentdown.com
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