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Biographie

No Good Men

Le groupe voit le jour en Octobre 2001, avec Steph (guitare/chant), Phil (basse) et Rico (guitare) qui composent quelques morceaux acoustiques. Mais les trois frangins ressentent vite un besoin de retranscrire les morceaux en version électrique. Ils se mettent alors à la recherche d'un batteur, et c'est en Janvier 2002 que Dan leur cousin intègre le groupe. Au fil du temps, ils évoluent au fil des influences de chacun des membres.

En Janvier 2005 Rico, le guitariste principal, décide de quitter le groupe pour des raisons personnelles; après deux long mois sans répéter ils décident de poursuivre a trois. Les influences évoluent et le travail à trois reprend. Fin 2005 marque la sortie du EP Raise From the Dead sur le label My First Records.
L'année 2006 débute sur des passages dans la presse et scènes hexagonales, avec l'arrivée d'un nouveau membre dans le groupe qui marque un tournant décisif. C'est ainsi que Nico (ex-Sons Of Saturn, Cobalt) remplace Phil à la basse. Phil lui assure désormais le rôle de deuxième guitariste. Le set est revu et adapté, c'est donc avec ce nouveau line up que le groupe enchaîne des dates avec notamment Much The Same, Vulgaires Machins, Hateful Monday, The Twisted Minds...

Eté '07, ils partent pour le Snapcut Studio et mettent en boîte un premier album qui ne sort qu'au printemps '08 chez My First Records et Eternalis Records. Sur sa lancée, le quatuor enregistre une reprise de "Reparation" pour le tribute à 88 Fingers Louie (My First Records / Eternalis Records).

Everything Changes ( 2008 )

Après un premier essai bancal, les Lyonnais passent à l’étape supérieure. Avec l’assurance de ceux qui veulent transformer en beauté, ils sont davantage soucieux des détails, s’appliquent, enrobent... avec plus ou moins de réussite.
Car si la volonté donne des ailes, le chant faiblard et son irritable prononciation nous ramènent rapidement sur terre. Surtout quand le quatuor décide de le contraster avec des gang vocals, plans moshisants ("Pain For Nothing") et autres influs hardcore sortant parfois d’on ne sait où.

On reste globalement dans le créneau du punk rock émotionnel (avec intros d’ambiances), saupoudré cette fois ci de heavy et de hxc donc. Des additions qui visent à alourdir la note, à donner du relief et du muscle à la mêlée, mais pas toujours à bon escient.
Et puis il y a les vieux travers : un "Unjust War" californien bien trop prévisible, le titre acoustique ‘émotionnel’ en toute fin de disque ('bonus' peut être dispensable)…

Cette paire d’incidents de parcours mise à part, les No Good Men déroulent sur une trentaine de minutes en étalant leurs progrès au rythme des riffs carrés et des refrains rondement menés. Ca n’a pas l’éclat ou l’originalité des grands combos, mais l’efficacité est bien là, plutôt plaisante, avec en prime un duo de tubes "Running In Our Veins" / "Black Room, Suffer & Illusion" au-dessus de lot.
Il reste donc du travail à fournir et des ajustements à faire, mais NGM est clairement sur la bonne voie…

A écouter : "Black Room, Suffer & Illusion" ; "Running In Our Veins" ; "Everything Changes"
11.5 / 20
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Raise From the Dead EP ( 2005 )

La scène lyonnaise a cette particularité de voir éclore année après année des groupes assidûment attachés à la scène californienne des 90s, et particulièrement la moins 'évolutive' que le modèle régional (les Uncommonmenfrommars) avait suivi de près.
Vous l'aurez compris donc, les No Good Men emboîtent le pas aux Wanapeek, MFS, Slight-MX et autres No Cure plus popisants.

Bien installé dans son mid-tempo, le trio ne rétrograde ou passe la vitesse supérieure qu'en cas de force majeure (à savoir un pont, un refrain...) Idem du côté de la guitare, lancée sur son train train "d'accords punk rock", qui sort tout de même quelques arpèges sur les passages cruciaux. La prod' chevronnée d'un NSR Studio ne délivre pas non plus toutes ses capacités (fautes de temps certainement) et tout en étant correcte, renforce l'aspect un tantinet pâlichon des 3 titres. La tentative lancée par quelques chœurs criés est louable, mais elle n'est pas en adéquation avec l'ambiance velléitaire, pas vraiment dans l'esprit.

En contrepartie de ce relatif manque de peps, No Good Men insufflent deux doses d'émotion à leur musique, notamment à travers le chant de Feïf et ses riffs les plus inspirés ("Waste Of Time"); en celà, ils pourraient d'ailleurs rappeler les débuts des Pookies...
Un atout pour les Lyonnais donc, qui se contentent peut-être du moins alors qu'ils pourraient le plus; car sans être d'un niveau exceptionnel, leur technique ne souffre d'aucun défaut majeur et leur application livre un résultat assez propre. Je vous épargne en revanche les remarques habituelles et peu flatteuses sur la prononciation anglaise et les paroles peu inspirées...

A écouter : "Waste of Time"
No Good Men

Style : Punk Rock
Tags :
Origine : France
Site Officiel : nogoodmen.free.fr
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