Titre : Here Comes that Weird Chill Année : 2003
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Moyenne lecteurs : 18/20 (1 avis dont 1 avec commentaire)

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Commentaires

JazzyBluesTypewriter 18 / 20 Le 22/01/2013 à 16H05

"Thought I'm corpse and primitive
I wish love Lord, I wish love could live
Forever.
What I once saw burning bright as hell
Now here comes that weird chill"

Miam.
C'est donc entouré d'une ribambelle de copains qui file des coups de main à la pelle (Chris Goss, Josh Hommes, Nick Oliveri, Alain Johannes, Greg Dulli) que Lanegan présente en 2003 l'EP Here Comes That Weird Chill qui précédera la sortie un an plus tard de Bumbblegum.
C'est une tuerie.
"Metamphetamine Blues" et ses boîtes à rythme métalliques (évoquant le manque de dope, celui qui martèle le crâne), ses choeurs féminins aguicheurs; "Wish You Well", véritable perle stoner où la voix de papier de verre de Lanegan est sublime. Et que dire des lyrics (voir extrait plus haut) ce gros ours écrit de sacrés bons titres: "Message To Mine", bluffante; "Sleep With Me" et son grognement masochiste d'après-cuite en quête de compagnie nocturne sur des trottoirs couverts de crasse ("Dark night fallin', come on, sleep with me"), "On The Steps Of The Cathedral" et son fredonnement entêtant, "Lexington Slow Down" et sa confession explicite sur piano ("If there's a chariot waiting, It wouldn't break my heart") et "Skeletal History" bon Dieu..
Seul point négatif à mon sens, la reprise du Captain Beefheart, "Clear Spot" est assez ennuyeuse (la faute peut-être à cet effet permanent couvrant la voix de Lanegan).

Sinon, c'est Monsieur.