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Biographie

Lokurah

Lokurah est un jeune groupe de Metal Hardcore parisien qui s’est formé en 2003. Après un ep en 2005 et quelques dates en compagnie de Sherkan ou encore Enhancer, le groupe livre son premier album When The End Comes en mars 2008.

Chronique

10.5 / 20
2 commentaires (11/20).
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When The End Comes ( 2008 )

Lokurah livre son premier album, When The End Comes, mix  de hardcore metal assez lourd. A l’image du groupe et son artwork pour cet album, le son se veut violent et agressif. Voix rauque, double pédale, riffs efficaces, c’est ce qui pourrait caractériser l’ensemble des morceaux de ce disque…
Un son strident auquel succède un hurlement rauque, c’est sans intro que débute My Own Death, premier morceau de When The End Comes. Mix entre metal et hardcore, c’est ainsi que l’ont peut définir au mieux ce premier album de Lokurah, mais le groupe, revendiquant haut et fort son style, ne se limite qu’à jouer le même genre de morceaux jusqu’au dernières secondes… Prévisible, mais surtout banal, ce sont les qualificatifs qui ressortent à l’écoute des 12 compositions jouées par Lokurah. Musicalement, cela reste joué sans bavures, le moindre riff est maitrisé, bien placé, mais s’enchainent sans réellement marquer l’oreille… La batterie use et abuse de la double pédale, quelques breaks dont leur apparition comme sur Face Tomorrow, où le son se veut encore plus lourd.
Du coté des points faibles, on peut remarquer le son de la batterie, sonnant trop artificiel, créant un grand vide dans ce disque. De plus, la voix relativement uniforme, monocorde, sans doute à l’aise en live, ne porte pas ses fruits sur le disque. Ces 2 éléments, ajoutés aux cordes en retrait, donnent un sentiment de désolation, sans doute la plus grosse faiblesse de ce When The End Comes. Un des exemples le plus frappant est sur Cadaver 9, lorsque la double se déchaine, soutenant le chant guttural, un sentiment de manque se dégage….
Au final, When The End Comes n’est pas un mauvais album, juste un album manquant de personnalité et d’imagination. C’est efficace, agressif, violent, mais simple et à la longue rien de transcendant n’en ressort. On peut se surprendre à soupirer (de bonheur ou de plaisir, à vous de voir) quand la fin de l’album arrive… En espérant que le prochain effort de Lokurah soit plus marquant…

A écouter : Sans r�fl�chir